@rib News, 31/10/2013 – Source Xinhua

La part du budget du Burundi attribuée au secteur de santé est de 10 % pour 2013, ce qui semble s'écarter de l'objectif de la Déclaration d'Abuja, signée en 2001 par les chefs d'Etat Africains, qui recommande d'allouer 15% du budget totale de l'Etat à la santé, a fait remarquer jeudi à Bujumbura le président de l'Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG), M. Godefroid Manirambona, lors d'une conférence publique sur l'analyse de l'état des lieux du financement du secteur de la santé au Burundi.

En 2012 et en 2011, la part allouée à la santé était de 14 %, et de 15% en 2010. Les financements extérieurs dans le secteur de santé sont plus élevés que ceux provenant des ressources internes. En 2013, sur les 336 milliards FBU (environ 218 millions USD) prévus, 249 milliards proviennent des ressources extérieures.

@rib News, 25/10/2013 –Source Xinhua

Le gouvernement burundais a organisé vendredi, à Bujumbura, un atelier de mobilisation sociale en prélude à la campagne de distribution des "Moustiquaires Imprégnées d'Insecticide à Longue Durée d'Action (MILDA)", prévue en février 2014.

Le ministre burundais de la Santé publique et de la Lutte contre le sida, Sabine Ntakarutimana, a déclaré à cette occaision que l'accent de la campagne sera mis sur la prévention du paludisme, qui, selon elle, constitue la première cause de morbi- mortalité de la population burundaise.

@rib News, 17/10/2013 – Source Xinhua

L'Institut national pour l'environnement et la conservation de la nature (INECN) du Burundi doit être vigilant pour que la fraude des ressources naturelles soit combattue afin que les espèces exportables, notamment l'espèce prunus africana, ne puissent pas disparaître dans leur milieu naturel, a déclaré jeudi à Bujumbura, M. Remy Ndagijimana, assistant du ministre burundais ayant en charge l'environnement.

M. Ndagijimana, qui s'exprimait lors d'une séance de restitution des résultats du projet "Evaluation du Stock d'arbres sur pied du Prunus africana" (ESAP), financé par le secrétariat de la convention sur le Commerce international des espèces de flore et de faune sauvages menacées d'extinction (CITES), a cependant fait remarquer que les activités du commerce international des espèces n'occupent pas une place importante au Burundi.

@rib News, 10/10/2013 – Source Xinhua

Des efforts devraient être mobilisés dans la prévention de la malnutrition chronique en province de Cibitoke, dans l'Ouest du pays, estimé à 50,7 %, ce qui dépasse le seuil critique de 40%, a fait remarquer jeudi à Cibitoke le médecin provincial de la province Cibitoke, Dr Antoine Sindayigaya, lors du lancement des activités de la semaine dédiée à la Journée mondiale de l'alimentation, célébrée le 16 octobre de chaque année.

Selon les résultats de l'enquête démographique et de santé, le taux de malnutrition aiguë modéré est de 4,5% et celui de malnutrition sévère est de 2,5 %. De janvier à août 2013, les nouveaux cas d'admission ont atteint 101 cas dans les services de stabulation nutritionnelle (SST), 918 cas dans les services thérapeutiques ambulatoires (STA) et 2208 cas aux services de supplémentation nutritionnelle (SSN), a-t-il révélé.

@rib News, 25/09/2013 – Source Xinhua

Les opérateurs dans le domaine des télécommunications sont vivement interpellés à promouvoir l'utilisation des "Technologies de l'Information et de la Communication" (TIC) pour améliorer les indicateurs de santé de la population au Burundi, a plaidé mercredi à Bujumbura Dr Iréné Ndabagiye, médecin-directeur des programmes et projets de santé au ministère burundais de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida.

Dr Ndabagiye, qui intervenait dans une session de sensibilisation des opérateurs dans le domaine des télécommunications pour l'introduction des TIC en vue d'une vulgarisation optimale des programmes de santé au Burundi, a précisé que plusieurs indicateurs de santé sont visés par ces programmes.

@rib News, 23/09/2013 - Source Xinhua

Le manque d'insuline observé ces derniers jours appelle les spécialistes de la santé à interpeller le gouvernement à prendre cette question comme une urgence médicale et à coopérer avec les pays voisins afin d'y palier.

« Le manque d'insuline au Burundi est une urgence médicale. Les malades nous appellent et nous disent qu'ils ont été dans les pharmacies à la recherche de l'insuline et qu'ils n'ont rien trouvé.

@rib News, 23/09/2013 - Source Xinhua

Un projet de France Expertise International visant à optimiser les dispositifs de la « Relation d'Aide à Distance » en matière de prévention du Sida en Afrique de l'Ouest et du Centre a été lancé lundi à Bujumbura, lors d'une formation régionale d'une dizaine de coordinateurs des lignes d'écoute.

Ce projet vise le renforcement des capacités techniques des coordinateurs des dispositifs de la « Relation d'Aide à Distance » en Afrique de l'Ouest et du Centre, notamment la ligne téléphonique d'écoute gratuite pour permettre au public de demander des informations en matière de santé, a précisé Mme Espérance Ninahaze, présidente de l'organisation « Society for Women against Aids in Africa » (SWAA) du Burundi.

@rib News, 11/09/2013 – Source Xinhua

La santé sexuelle et reproductive fait de nombreux défis au Burundi, a indiqué mercredi à Bujumbura Dr Juma Ndereye, directeur du Programme National de Santé de la Reproduction (PNSR) au ministère burundais de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida.

Le médecin Ndereye, qui s'exprimait sous une casquette d'expert dans un séminaire de plaidoyer sur la protection communautaire en matière de « Droits de Santé Sexuels et Reproductifs »(DSS), a précisé qu'en regardant de près les indicateurs dans le cadre de la ''santé sexuelle et reproductive''(SSR) en rapport avec la santé de la mère et de l'enfant, le ratio de mortalité maternelle au Burundi est parmi les plus élevés au monde.

@rib News, 05/09/2013 – Source Xinhua

La 11ème journée africaine de la médecine traditionnelle sera célébrée vendredi au Burundi sous le thème « Recherche et développement de la médecine traditionnelle » dans un contexte de manque criant d'institutions de recherche sur les médicaments traditionnels, a reconnu jeudi à Bujumbura Dr Protais Ntirampeba, directeur du département en charge de la promotion de la Santé, de l'Hygiène et de l'Assainissement au ministère burundais de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida.

M. Ntirampeba, qui s'exprimait à l'occasion d'un atelier média pour préparer la célébration de la 11ème journée africaine de la médecine traditionnelle au Burundi, a précisé que malgré la multiplication des centres de médecine traditionnelle sur l'ensemble du territoire burundais, il n'existe pas encore d'études orientées sur la qualité de médicaments prescrits par les tradipraticiens notamment pour pouvoir déterminer leurs identités exactes, leurs principes actifs, leurs dosages et leurs effets secondaires.

@rib News, 02/09/2013 – Source Xinhua

Des progrès sont enregistrés par le Burundi dans la prévention et la lutte contre le paludisme, selon les résultats de la première enquête sur les indicateurs du paludisme de 2012, rendue publique lundi à Bujumbura.

Des améliorations sont constatées notamment au niveau de l' utilisation de la moustiquaire et la prévalence du paludisme, a affirmé Dr Dionis Nizigiyimana, secrétaire permanent au ministère burundais de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida.

@rib News, 30/08/2013 - Source Xinhua

Le Burundi se trouve parmi 10 pays d'Afrique choisis pour expérimenter l'étude multicentrique sur le traitement court de la tuberculose multirésistante, a indiqué vendredi Dr Thaddée Ndikumana, directeur du programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), lors d'un atelier média.

Cette étude sur le traitement court de 9 mois sera expérimentée pendant 2 ans sur un total de 1000 nouveaux cas des 10 pays d'Afrique, caractérisés par un succès thérapeutique de la tuberculose. Si les résultats s'avèrent positifs comme au Cameroun, au Bénin et au Niger, qui l'ont déjà expérimentée, la durée du traitement de la tuberculose multirésistante dépassant une année va être réduite à 9 mois, a-t-il rassuré.

@rib News, 27/08/2013 - Source Xinhua

Les Polluants Organiques Persistants (POPs) restent un danger pour la santé humaine et l'environnement au Burundi, a indiqué mardi à Bujumbura M. Alphonse Polisi, point focal national de la convention de Stockholm sur les POPs et directeur de l'environnement en recherche et éducation environnementale à l'Institut National pour l'Environnement et la Conservation de la Nature (INECN).

M. Polisi, qui intervenait en qualité d'expert lors de l' ouverture d'un atelier sur l'applicabilité des réglementations des POPs au Burundi, a fait remarquer que l'existence des POPs au Burundi est liée spécialement à l'utilisation des produits chimiques dans les activités agricoles et dans la lutte contre les tics du bétail.

@rib News, 27/08/2013 - Source Xinhua

Le gouvernement du Burundi à travers le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida a annoncé ce mardi au cours de la célébration de 50 ans de coopération entre l'OMS et le Burundi les principaux défis pour l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMDs) en matière de santé et a fait savoir les priorités jusqu'en 2015 dans ce domaine.

« Nous sommes conscients que notre pays est confronté à un certain nombre de défis pour l'atteinte des OMDs. C'est notamment la pauvreté de nos populations, l'accès limité à l'eau potable, un assainissement déficient et l'insécurité alimentaire qui touche une bonne partie de la population avec corollaire, un taux de retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans de 58% dont 31% sous la forme modérée et 27% sous la forme sévère », a indiqué la ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le SIDA, Mme Sabine Ntakarutimana.

@rib News, 27/08/2013 - Source Xinhua

Le Burundi et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont soufflé ce mardi sur les 50 bougies d'une coopération fructueuse, occasion pour l'OMS de réitérer son engagement à répondre aux attentes du gouvernement du Burundi dans sa politique nationale en matière de santé.

Selon le Dr. Dramé Babacr, représentant de l'OMS au Burundi, la réforme introduite est à trois dimensions avec comme objectifs d' assurer une meilleure gouvernance en tant que chef de file de la santé des peuples, d'améliorer les résultats sanitaires en mettant le focus sur les priorités de la santé mondiale et de veiller à ce que l'Organisation privilégie l'excellence et agisse de manière efficace, efficiente, souple, objective, transparente et responsable.

@rib News, 10/08/2013 - Source Xinhua

Le ministère burundais de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida a présenté ce vendredi le rapport de restitution de la Revue externe du Programme de Lutte contre la Tuberculose dans lequel il a été constaté qu'il y a eu un taux thérapeutique très satisfaisant malgré quelques défis qui restent à surmonter.

« Au niveau du suivi-évaluation de nos malades, nous avons un taux de succès thérapeutique qui est au-delà de 90% alors que l' Organisation Mondiale de la Santé (OMS) nous recommande d'aller au minimum à 85% », a affirmé Thadée Ndikumana, directeur du Programme National Intégré de Lutte contre la Tuberculose au Burundi.

@rib News, 26/07/2013 - Source Xinhua

L'hôpital du district sanitaire de Makamba, au sud du Burundi, a enregistré au cours des 15 derniers jours plus de 40 personnes mordues par les chiens enragés.

Selon le médecin directeur de cet hôpital, Célestin Nzotungwanayo, ce chiffre pourrait être en dessous de la réalité.

@rib News, 22/07/2013 - Source AFP

Le Burundi fait face depuis dix mois à la plus longue épidémie de choléra de son histoire, qui a déjà contaminé près d'un millier de personnes et fait au moins 17 morts, a indiqué lundi un responsable sanitaire.

« Le Burundi est touché depuis octobre par une épidémie de choléra », a expliqué le directeur général de Santé publique, Dr Liboire Ngirigi. « Elle a déjà fait au moins 17 victimes sur 936 cas recensés dans les hôpitaux. C'est la première fois qu'une épidémie dure aussi longtemps dans notre pays », a précisé le Dr Ngirigi.

@rib News, 19/07/2013 - Source Xinhua

Le ministère burundais de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida a lancé vendredi à Bujumbura une campagne contre la consommation abusive de l'alcool au Burundi.

Le directeur adjoint au Programme National de Lutte contre les Maladies Chroniques (PNLMC), Dr Jeanine Ayinkamiye, a indiqué que des personnes meurent chaque année de cancers, de l'hépatite alcoolique, de la cirrhose de foie, de la pancréatite aigüe, de l'hémorragie digestive, du coma, des accidents de la route, des homicides, des troubles neuropsychiatriques.

@rib News, 19/07/2013 - Source Xinhua

Le président burundais Pierre Nkurunziza a déclaré jeudi que son pays reste "très affecté" par l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Au Burundi, le taux de malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans est de 58% pour un seuil de 40%, le taux de croissance est de 57,7% sur un seuil de 20% et l'insuffisance pondérale est 28,8% contre un seuil de 10%, a-t-il affirmé lors du lancement l'adhésion de son pays au mouvement Scaling Up Nutrition (SUN) et de la Plateforme Multisectorielle de Sécurité Alimentaire et de Nutrition dans le but de réaliser le premier Objectif du Millénaire pour le Développement, celui de réduire de moitié la pauvreté et la faim.

@rib News, 12/07/2013 - Source Xinhua

Le ministère burundais de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, en collaboration avec le bureau de la représentation de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Burundi, a officiellement lancé vendredi les activités de l'Association burundaise de santé publique (ABUSAP), une nouvelle structure de santé indépendante et sans but lucratif, créée en février dernier.

Le Dr Emmanuel Gikoro, président de l'ABUSAP, a expliqué que cette association, pluridisciplinaire et multisectorielle, s'est assigné comme mission la promotion des conditions socio- économiques, culturelles et environnementales considérées comme les déterminants de la santé. L'ABUSAP compte sur ses propres moyens, a noté Dr Gikoro.

@rib News, 29/06/2013

La fistule vésico-vaginale menace la vie de milliers de femmes rurales au Burundi

Par Jérôme Bigirimana

Appelée "Ingwara yo mu Kigo" en langue maternelle, le Kirundi, la fistule vésico-vaginale (FVV) condamne plus d'un millier de femmes chaque année à vivre isolées dans l’arrière-cour au Burundi. Malgré l’appui de quelques ONGs internationales et la gratuité des soins offerts par le gouvernement burundais, les défis pour améliorer la situation de ces femmes sont encore énormes.

Alors qu’elle est presque inconnue dans les pays développés, la FVV est classée parmi les problèmes de santé publique dans les pays en voie de développement. Dans ces pays, 1000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année. En effet, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) estime à deux millions le nombre total de femmes atteintes de fistule dans le monde.

@rib News, 25/06/2013 – Source Xinhua

Au moins 35 Burundais ont été victimes d'une intoxication alimentaire et hospitalisées depuis dimanche dernier dans la commune de Ndava en province de Mwaro (centre-Ouest).

Zacharie Bizimana, médecin directeur de l'hôpital, a déclaré que ces personnes atteintes de diarrhée et de vomissements sont parmi toute une population qui venait de célébrer le sacrément de confirmation à la paroisse de Mbogora de la commune Ndava.

@rib News, 22/06/2013 – Source Xinhua

50% des personnes vivant avec le VIH/Sida qui devraient prendre les antirétroviraux (ARV) ne bénéficient pas ce traitement, a déploré samedi à Bujumbura la ministre burundaise de la Santé Publique et de la lutte contre le Sida, Sabine Ntakarutimana, lors de la présentation du bilan du premier semestre 2013.

Malgré l'effort du gouvernement dans l'augmentation de l' effectif des malades du sida sous ARV jusqu'à 30.000 personnes, une autre partie des malades n'ont pas encore accédé à ce traitement suite au manque de moyens financiers, a-t-elle précisé.

@rib News, 18/06/2013 – Source Xinhua

Le Gouvernement burundais a lancé lundi un projet visant à accélérer la « Prévention de la Transmission du VIH/Sida de la Mère à l'Enfant » (PTME) dans quatre nouvelles provinces (Bujumbura-rural, Bujumbura-mairie, Gitega et Ngozi).

Selon la ministre burundaise de la Santé publique, Dr Sabine Ntakarutimana, ce nouveau projet est une prolongation des objectifs similaires entamés en 2008 dans quatre autres provinces (Kayanza, Kirundo, Muyinga et Karuzi), dans une perspective de répondre au rendez-vous mondial d'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant d'ici 2015.