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Analyses
Jeune Afrique, 24 juin 2015 Burundi : qu’est-ce qui fait courir Nkurunziza ? De ses années passées dans le maquis, le chef de l'État a gardé un sens tactique, une résilience et de solides amitiés qui lui ont permis de se maintenir au pouvoir, à la mi-mai. Chaque samedi matin, c’est un peu le même cérémonial dans la campagne burundaise. Tout est tranquille, jusqu’à l’arrivée dans un tourbillon de latérite d’un cortège d’une quinzaine de voitures, précédées par une jeep, mitrailleuse 12.7 en position. Deux énormes enceintes ligotées à l’arrière d’un pick-up crachent les commentaires assourdissants d’un journaliste de la Radio-télévision nationale burundaise (RTNB). Subjugués, les villageois s’amassent derrière l’impressionnant cordon de sécurité pour regarder le chef sortir de son rutilant 4×4, survêtement noir dernier cri et bottes de caoutchouc aux pieds. |
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Au Burundi, le pouvoir à tout prix Décodage Pierre Nkurunziza s’accroche. Le président veut un troisième mandat. Coûte que coûte. Rebelle hutu devenu chef d’Etat, passionné de football mais aussi prêcheur évangélique, Pierre Nkurunziza, 51 ans, a plongé le Burundi dans une violente crise politique en annonçant fin avril vouloir briguer un troisième mandat à l’élection présidentielle du 26 juin, qui a été reportée au 15 juillet. (A la place, ce vendredi, auront lieu les législatives qui avaient d’abord été prévues le 5 juin.) |
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RFI, 21 juin 2015 Burundi : «la situation économique et sociale» à l'origine de la crise La crise au Burundi a été déclenchée par le projet du président Pierre Nkurunziza de se représenter à un troisième mandat alors que la Constitution le lui interdit. Mais cet aspect politique suffit-il à expliquer l'ampleur et la durée de la contestation ? D'autres facteurs, liés aux questions économiques, foncières et aussi à la réconciliation nationale doivent être évoqués pour mieux comprendre la crise actuelle. Pour en parler, l'invité d'Anthony Lattier est Jean-Benoît Falisse (photo), doctorant à l'université d'Oxford. Il vient de passer quatre ans au Burundi. |
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@rib News, 18/06/2015 Dans la crise que traverse actuellement le Burundi se pose la question d’un éventuel vide institutionnel à la tête de l'Etat, si au-delà du 26 août 2015 le nouveau Président de la République n'a pas prêté serment. Côté gouvernement, c’est un argument en faveur des élections qui doivent se tenir dans les délais constitutionnels pour refuser ainsi un nouveau report des élections. Côté opposition, c’est un argument en faveur d’un gouvernement de transition élargi. Qu’en est-il exactement ? Le Professeur Stef Vandeginste (photo) de l’Université d’Anvers répond à la question ce jeudi 18 juin 2015 à Bruxelles, au cours d’une Conférence au Palais d’Egmont. Les conclusions du constitutionnaliste belge vont sans doute peser dans les débats en cours à propos d’un nouveau report des élections et sur une éventuelle mise en place d'un Gouvernement de transition au Burundi. Lire les fiches synthèses de l’Analyse du Professeur Stef Vandeginste |
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@rib News, 13/06/2015 BURUNDI : SANS MORALE, PAS DE DEMOCRATIE Par Joseph Ntamahungiro Note introductive Cet article est une adaptation d’une contribution publiée dans la Revue Dialogue n° 128 (mai-juin 1988, p. 26-38) sous le titre «Sans morale, pas de démocratie ». Nous le publions de nouveau aujourd’hui en l’appliquant au Burundi pour deux raisons. Premièrement, malgré les 27 ans écoulés, ce texte reste d’actualité. Deuxièmement, dans le contexte actuel de notre cher pays où un bras de fer meurtrier oppose le Président Pierre Nkurunziza et son camp à ceux qui s’opposent à son troisième mandat, il vaut la peine de poser un regard « philosophique » (dans le sens noble de ce terme) sur cette crise. Puisse cette réflexion permettre aux uns et aux autres de s’interroger sur leurs motivations et les enjeux véritables de cette lutte. Autrement dit, ce combat ne risque-t-il pas d’être, une nouvelle fois, un combat des élites qui, dans notre cher pays, ne se préoccupent guère ou très peu des intérêts des citoyens ? Lire l’intégralité de la Réflexion |
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RFI, 11-06-2015 «La crise burundaise renvoie à des frustrations économiques, sociales et politiques» Le chercheur français André Guichaoua, professeur de l’Université Paris 1 (Panthéon Sorbonne), spécialiste des Grands Lacs et témoin-expert du bureau du procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda, vient de passer deux semaines au Burundi. Il s’est entretenu avec les différents acteurs de la crise à Bujumbura. Quelques jours après son retour, il livre à RFI sa lecture de la crise qui traverse actuellement le Burundi. |
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Le Monde | 04.06.2015 Les élections seront-elles l’étincelle qui mettra le feu au Burundi ? Par Thierry Vircoulon Tous les éléments d’une confrontation violente sont en place en Burundi. En observant les derniers développements, il semble que les éléments qui ont conduit par le passé à des massacres et à une longue guerre civile au début des années 1990 se remettent en place. Malgré l’échec de la tentative de putsch du 13 mai, la mobilisation contre le troisième mandat du président sortant Pierre Nkurunziza n’a pas faibli. Face à de fortes répressions envers l’opposition et les médias, la confrontation entre le pouvoir et ceux qui se rallient sous la bannière du mouvement « Halte au troisième mandat » s’intensifie et plus de 90.000 Burundais ont fui le pays. |
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L'Histoire, 02/06/2015 Tournant historique au Burundi Par Jean-Pierre Chrétien Depuis fin avril, les manifestations se multiplient à Bujumbura contre l’entêtement du président actuel, Pierre Nkurunziza, à se faire élire pour un troisième mandat. Spécialiste de l'histoire de la région, Jean-Pierre Chrétien donne les clés d'analyse de la situation. Depuis fin avril, les manifestations se multiplient à Bujumbura contre l’entêtement du président actuel, Pierre Nkurunziza, à se faire élire pour un troisième mandat. Cette large hostilité populaire à la violation de la Constitution est nourrie par un mécontentement quasi général contre la gestion du pays durant son deuxième mandat, depuis 2010. |
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@rib News, 31/05/2015 L’Accord de Paix d’Arusha et la Constitution pour le Burundi : Deux piliers pour un nouveau Burundi ? Par Joseph Ntamahungiro Extraits : […] Pierre Nkurunziza, un président atypique Je ne vais pas revenir sur le débat qui oppose les pro et les anti troisième mandat du Président Pierre Nkurunziza. En ce qui me concerne, je me range plutôt dans le camp de ceux qui pensent que Nkurunziza ne devrait plus briguer un nouveau mandat. Pourquoi alors s’y accroche-t-il, seul contre tous, même contre l’avis du Comité des sages de son parti politique ? Plutôt que de tenter d’y répondre, je soumets à votre attention quelques faits de sa vie avant et après son accession à la plus haute magistrature. Car pour moi, le vrai débat pour ou contre son troisième mandat ne se situe pas uniquement sur le plan juridique, mais beaucoup plus sur le personnage lui-même. J’ai ciblé sept points : a) Un homme traumatisé b) Un président qui se prend pour un «Messie » c) Des actes et des gestes qui posent problème d) Un pouvoir au parfum familial e) Un régime très peu démocratique f) Un régime très corrompu g) Une population paupérisée […] Lire l’intégralité de l’Analyse |
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Libération, 31 mai 2015 Pierre Nkurunziza : au Burundi, la naissance d’un dictateur PROFIL Malgré la Constitution, le président et joueur de foot Pierre Nkurunziza vise un troisième mandat. Suscitant de massives manifestations violemment réprimées. Pierre Nkurunziza jouera-t-il au foot cet après-midi ? Pour le président du Burundi, 51 ans, c’est apparemment une question essentielle. Sa passion pour le ballon rond est connue de tous et il semblerait que l’homme fort de ce petit pays d’Afrique des Grands Lacs ne déroge jamais à sa pratique quotidienne. Même quand les forces de police tirent à balles réelles sur les manifestants qui défilent depuis un mois à Bujumbura, la capitale, pour s’opposer à son intention de briguer un troisième mandat jugé «inconstitutionnel». Et même lorsque ses pairs le convient à un sommet régional sur la crise qui affecte son pays. |
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@rib News, 30/05/2015 Burundi : la paix sacrifiée Crisis Group Briefing Afrique N°111 - 29 mai 2015 SYNTHESE Malgré l’échec de la tentative de putsch du 13 mai, la mobilisation contre le troisième mandat du président sortant Pierre Nkurunziza n’a pas faibli et la confrontation entre le pouvoir et ceux qui se rallient sous la bannière du mouvement « Halte au troisième mandat » s’intensifie. Plus de 90 000 Burundais ont fui leur pays et une épidémie de choléra vient de se déclarer là où ils sont les plus nombreux, dans l’ouest de la Tanzanie. Alors que le président reste sourd aux pressions internationales et compte organiser des élections municipales et législatives le 5 juin et le scrutin présidentiel le 26 juin, tous les éléments d’un conflit ouvert sont en place. Pour éviter une amplification de la spirale de violence, il ne faut pas seulement retarder les élections ; il faut aussi rétablir un climat politique et sécuritaire qui rende possible un scrutin pluraliste et libre. Le sommet de l’East African Community (EAC) organisé le 31 mai à Dar es Salaam en Tanzanie offre une occasion à saisir pour réfléchir et agir dans ce sens. |
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@rib News, 30/05/2015 Burundi : Des élections paralympiques pour handicapés politiques ! Par Athanase Karayenga Personne ne comprend vraiment la raison qui pousse Pierre Nkurunziza à organiser des élections à la hussarde dans un pays déstabilisé et traumatisé à cause de son obsession pour briguer un troisième mandat ? Il a tous les pouvoirs en main. Il a fait, avec succès, son propre coup d’Etat constitutionnel. En réalité, son parti, le CNDD-FDD, et lui-même ont déjà gagné les élections de 2015. Car, en l’absence de toute compétition loyale, l’opposition laminée, traquée, exilée, éclatée, nyakurisée, assassinée, les médias libres incendiés, saccagés et fragilisés, des milliers de burundais partis en catastrophe en exil, les familles étranglées économiquement et angoissées, Pierre Nkurunziza pourrait s’autoproclamer vainqueur sans attendre les résultats des élections. Il abrègerait les peines de son peuple. Lire l’intégralité de l’Analyse |
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@rib News, 30/05/2015 – Source AFP Le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) met en garde contre une spirale de la violence au Burundi, où le pouvoir du président Pierre Nkurunziza s'est radicalisé ces dernières semaines, dans un nouveau rapport rendu public samedi. La mobilisation contre le troisième mandat du président sortant n'a pas faibli et la confrontation entre le pouvoir et ceux qui se rallient sous la bannière du mouvement +Halte au troisième mandat+ s'intensifie, constate ICG. |
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Le Soir, 29 mai 2015 Le président du Burundi est peut-être moins seul qu’on ne le croit Le carnet de Colette Braeckman Le week end prochain, en principe, un nouveau sommet réunissant les chefs d’Etat d’Afrique de l’Est est convoqué à Dar es Salaam afin de trouver une solution à la crise qui, depuis plus d’un mois, pousse le Burundi au bord du gouffre. Instruit par l’expérience précédente (c’est alors qu’il se trouvait en Tanzanie que le chef de l’Etat avait failli être victime d’un putsch militaire) cet homme que tous décrivent comme isolé, soumis à des pressions considérables, fera-t-il le voyage ? |
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Le Devoir, 27 mai 2015 La capitale burundaise, Bujumbura, est secouée depuis le 26 avril par des manifestations qui ont fait une trentaine de morts jusqu’ici. Au coeur de la contestation : la volonté du président, Pierre Nkurunziza, de poser sa candidature pour un troisième mandat. Qui sont les acteurs de ces affrontements ? Quels sont les risques que ceux-ci dégénèrent en conflit ethnique et régional ? Explications de Katrin Wittig, doctorante en science politique et spécialiste du Burundi au CERIUM. |
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Le Vif/l'express, 26/05/15 Burundi : Les mauvais calculs du président Nkurunziza Au Burundi, le coup de force militaire n'a pas empêché le coup de force institutionnel. Le président Nkurunziza a retrouvé son fauteuil présidentiel. Et maintient sa candidature à un troisième mandat, qui attise toutes les craintes. Parti à Dar es-Salaam, en Tanzanie, pour un sommet consacré à la crise dans son pays, le chef de l'Etat burundais a failli ne jamais retrouver son palais de Bujumbura. [Photo : Des forces de sécurité protègent le président burundais Pierre Nkurunziza, qui tenait un meeting dans le nord du pays, le 23 mai] |
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Le Monde, 22.05.2015 Burundi : « Plus la crise dure, plus le risque de conflit ethnique se renforce » Spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs et professeur d’histoire contemporaine à l’université de Pau, le professeur Christian Thibon analyse le retour de Pierre Nkurunziza et sa tentative de reprise en main du pouvoir. Mercredi 20 mai, Pierre Nkurunziza a signé un décret reportant au 2 juin les élections législatives et communales initialement prévues le 26 mai. Le processus électoral pourra-t-il aboutir ? Les principaux bailleurs de fonds, les Etats-Unis et l’Union européenne, ont exprimé leurs inquiétudes et de nombreux problèmes logistiques risquent de se poser : la mise en place d’une infrastructure électorale en flux tendus avec un calendrier serré, la participation dans les commissions électorales locales des partenaires de la société civile et des églises, en particulier de l’église catholique. |
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Jeune Afrique, 21/05/2015 Christine Deslaurier : "Pierre Nkurunziza avait bien préparé ses arrières" Historienne à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), rattachée à l'Institut des mondes africains (IMAF), Christine Deslaurier, spécialiste du Burundi contemporain, a enquêté auprès de militaires issus des forces armées burundaises et de l'ex-rébellion CNDD-FDD. Pour J.A., elle revient sur les lignes de force du putsch avorté. Jeune Afrique : Avez-vous été surprise par la tentative de coup d'État conduite par le général Niyombare ? |
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Libération, 18 mai 2015 Au Burundi, «un terreau fertile pour passer à un scénario de conflit armé» INTERVIEW - Auteur d’un rapport sur les élections, Thierry Vircoulon souligne les risques d’embrasement d’un pays où plus de 100 000 personnes n’ont pas tardé à fuir dès les premières violences. Thierry Vircoulon est directeur du programme Afrique centrale d’International Crisis Group. Il est l’auteur d’un rapport publié le 17 avril, intitulé «Les élections au Burundi : l’épreuve de vérité ou l’épreuve de force» ? Du Kenya, où il est basé, il revient, pour Libération, sur l’évolution de la crise politique de ce pays de 10 millions d’habitants, au cœur de la région de l’Afrique des grands lacs. |
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RFI, 14-05-2015 Tentative de coup d’Etat au Burundi : décryptage de Thierry Vircoulon Comment expliquer un tel rejet de la candidature de Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat au Burundi ? Thierry Vircoulon, directeur pour l'Afrique centrale de l'International Crisis Group et auteur d'un rapport sur la situation au Burundi publié il y a quelques semaines, analyse la situation, au lendemain d'une tentative de coup d'Etat toujours en cours au Burundi. RFI : le général Niyombaré avait prévenu Pierre Nkurunziza qu’il était opposé à une nouvelle candidature. C’est d’ailleurs pour cela qu’il avait été limogé. Est-ce qu’il fallait s’attendre à ce à quoi on a assisté ce mercredi ? |
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Le Monde, 07.05.2015 « Burundi : le risque de contagion régionale existe » Professeur de droit à l’université d’Anvers et spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs, Filip Reyntjens estime que la décision de la Cour constitutionnelle de valider la candidature du président burundais Pierre Nkurunziza à un troisième mandat « ne tient pas debout ». Cette candidature dénoncée par l’opposition est à l’origine de manifestations qui secouent la capitale Bujumbura depuis une dizaine de jours. M. Reyntjens met en garde contre les risques de régionalisation du conflit. |
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RTBF, 5 mai 2015 Les affrontements ont repris ce lundi dans la capitale du Burundi, Bujumbura. Les manifestants dénoncent depuis maintenant plus d'une semaine la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat présidentiel en vue des élections prochaines. La police tire à balles réelles sur ces opposants et, ce mercredi encore, quatre personne ont été tuées. Le bilan depuis le début des protestations atteint 13 morts. Pour tenter de comprendre la situation dans le pays, trois questions à Sabine Kakunga, chargée de l'Afrique centrale au CNCD, le Centre National de Coopération au Développement. |
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Le Point, 05/05/2015 Burundi : la déflagration guette DÉCRYPTAGE. Réel risque de reprise de la guerre civile dans ce pays de l'Afrique des Grands Lacs. En cause : le "troisième mandat" du président Nkurunziza. Petit pays de l’Afrique de l’Est, le Burundi est en proie, depuis une semaine, à une grave crise politique à la suite de la décision du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat à l’occasion de la prochaine élection présidentielle qui doit se tenir en juin prochain. Les manifestations, durement réprimées par la police qui a tiré à balles réelles à plusieurs reprises, se succèdent quotidiennement à Bujumbura, la capitale, où l’on dénombre déjà une dizaine de morts et de nombreux blessés. |
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Le Soir, 29 avril 2015 Le Burundi flirte avec ses vieux démons 1. La désignation de Pierre Nkurunziza, le président sortant, comme candidat à un troisième mandat est-elle une violation des accords d’Arusha ? L’accord de paix d’Arusha, conclu en 2000 avait mis fin à la guerre civile interethnique commencée en 1993 avec l’assassinat du président hutu Melchior Ndadaye. Le premier scrutin, qui avait porté Pierre Nkurunziza à la présidence en 2005 s’était déroulé au suffrage indirect. Le parti vainqueur des élections, CNDD-FDD (Forces pour la défense de la démocratie) estime qu’il a droit à deux élections présidentielles au suffrage direct et il présente donc une nouvelle fois le président sortant. Dans ce sens, la lettre de l’accord d’Arusha peut être considérée comme respectée même si le Sénat a saisi la Cour constitutionnelle. Mais les partis d’opposition, l’Eglise catholique, la société civile (majoritairement investie par les Tutsis et les citadins), la presse indépendante, les « frondeurs » au sein du parti au pouvoir, les Etats Unis et l’Union européenne considèrent que dans l’esprit d’Arusha, un président élu doit s’effacer après deux mandats. |
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La Libre Belgique, 28 avril 2015 La situation au Burundi pourrait-elle dégénérer en conflit ethnique ? (VIDEO) A l'approche du scrutin présidentiel du 26 juin, les tensions ne cessent de monter. L'actuel président (CNDD-FDD, ex-rébellion hutu) a annoncé vouloir briguer un troisième mandat, ce qui a provoqué le mécontentement d'une partie de la population. L'armée est actuellement dans la rue pour tenter de calmer le jeu, toutefois, la situation risque de rapidement dégénérer, notamment à cause des différentes ethnies, parties prenantes des protestations. Pour mieux comprendre la situation dans ce pays d'Afrique, LaLibre.be a posé trois questions à notre envoyée spéciale, Marie-France Cros. |
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Mausolée de Rwagasore
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Sénat
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