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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Analyses
Burundi : Enjeux et implications de la qualification des faits par la CVR Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 28/07/2011

Note de réflexion

La Commission Vérité et Réconciliation et la qualification des faits : une question à première vue purement technique

Stef VandeginsteDr. Stef Vandeginste[1]

1. Introduction

Par décret N° 100/152 du 13 juin 2011, le Président de la République Pierre Nkurunziza a créé un Comité technique chargé de la préparation de la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle. Sous la présidence de l’Ambassadeur Laurent Kavakure, le Comité est en outre chargé de «réfléchir et proposer des orientations méthodologiques de la Commission Vérité et Réconciliation» (art. 3). Parmi les nombreuses questions importantes en rapport avec le mandat et le fonctionnement de la future Commission Vérité et Réconciliation (CVR), celle relative à la qualification des faits qui feront l’objet des enquêtes par la CVR s’avère d’une importance majeure.

Dans ce qui suit, nous essayons de définir la qualification des faits et d’en présenter les enjeux tout en faisant référence à quelques expériences d’autres pays où une CVR a été mise sur pied. Ce qui, à première vue, se présente comme une simple question purement technique aura en réalité un impact majeur sur le fonctionnement et les réalisations de la future CVR.

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ICG appelle les Burundais à emprunter le chemin du dialogue Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 24/07/2011International Crisis Group

Le Burundi peut-il se permettre de rater sa consolidation démocratique ?

Thierry Vircoulon, On the African Peacebuilding Agenda | 22 Jul 2011

 5 mois après la publication du rapport Burundi : du boycott électoral à l’impasse politique, la dynamique de régression que nous décrivions en détails dans ce texte produit ses effets dévastateurs. La fin du consensus d’Arusha et le pourrissement du climat politique consécutif au boycott électoral de 2010 ont conduit à une violence qui, en dépit du lénifiant discours officiel, ne cesse de prendre de l’ampleur.

Depuis le boycott électoral de l’opposition, les autorités mènent une politique de marginalisation : refus de dialogue, adoption d’une nouvelle loi sur les partis politiques qui écarte de facto tous les leaders politiques en exil,[i] divisions plus ou moins organisées au sein des mouvements d’opposition.[ii]

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Lumière sur les désaccords les désaccords qui divisent les Burundais Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 11/07/2011 – Source Burundi Réalité

BURUNDI : QUEL EST LE PROBLEME ?

Par Albanel Simpemuka

Introduction

Le Burundi a un problème. Tout le monde en convient. Les divergences commencent dès lors qu’il s’agit de le nommer, d’en faire la genèse et d’en proposer les solutions. Pour dire ce qui ne va pas, l’analyser, en diagnostiquer les causes et mettre en perspective des remédiations adéquates, les décideurs ont le reflexe de recourir aux experts. Mais qu’arrive-t-il si les experts se trompent, de bonne foi ? Depuis un certain temps, il s’exprime, au sujet du Burundi, une demande de dialogue. Et, telles des ombres chinoises derrière un rideau, nous observons des agitations et des déplacements, vers l’ancienne puissance coloniale, de hautes personnalités du Burundi. Que se passe-t-il exactement ? Dans ce halot de mystère, alourdi d’abord par le refus catégorique de tout dialogue par le président Nkurunziza, une éclaircie se fait jour : on peut bien dialoguer, mais pas question de remettre en cause les élections de 2010 ou de le faire à l’extérieur ! Mais quel est d’abord le problème ?

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Burundi : L’Institution de l’Ombudsman passée sous la loupe de l’OAG Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 20/06/2011

Analyse du fonctionnement de l’Institution de l’Ombudsman au Burundi

Observatoire de l’Action Gouvernementale - Juin 2011

 Résumé exécutif

L’institution de l’Ombudsman, empruntée de l’étranger comme son nom l’indique, est nouvelle dans le paysage politique et institutionnel du Burundi.

La préconisation de sa mise en place découle de la volonté des négociateurs d’Arusha qui entendaient restaurer la bonne gouvernance politique, économique et financière, le respect des droits de l’Homme et une administration respectueuse des valeurs démocratiques et d’un Etat de droit véritable.

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Conférences : "Vérité et réconciliation au Burundi : État de la question" Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 16/06/2011

Burundi : Vous avez bien dit post-ethnique ?

Repenser l’engagement politique dans le contexte actuel. Enjeux, défis et perspectives.

Emmanuel BamenyekanyePar Emmanuel Bamenyekanye

Justification

Certains de nos concitoyens pensent que nous avons vidé le contentieux ethnique, et que nous serions passés à un Burundi post-ethnique. Ils en veulent pour preuve les conclusions tirées du récent rapport du NDI – Le chemin devant – dans lequel 500 électeurs burundais sondés dans des groupes de discussion au sortir des urnes de 2010 déclarent ne plus tenir compte de la dimension ethnique dans le choix de leurs dirigeants. Nous vivons dans un pays schizophrène, dans la mesure où, paradoxalement, Arusha nous impose un jeu d’équilibres ethniques où, sur des listes bloquées, les électeurs sont obligés de choisir des dirigeants représentant les différentes communautés ethniques du Burundi. Un système de cooptation permet aussi une représentation des Batwa, véritables damnés de la terre burundaise et des institutions de notre République.

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L’institution de l’Ombudsman au Burundi passée au crible Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 05/06/2011

La nouvelle institution d’Ombudsman au Burundi : potentialités et défis.

Pacifique ManirakizaPar Pacifique Manirakiza

I. Introduction

En août 2000, dans la ville dArusha en Tanzanie, un accord politique historique a été signé entre les différents protagonistes du conflit politico-ethnique burundais. Cet accord a théoriquement mis fin au conflit armé qui a ravagé le Burundi pendant plus de 10 ans. En outre, il a institué un système politique plus transparent, respectueux des droits de l’homme, de l’État de droit et de la bonne gouvernance. À cette fin, il a été envisagé des institutions indispensables à l’enracinement et au renforcement des principes démocratiques de bonne gouvernance tout en restaurant la confiance entre les pouvoirs publics et la population. Tel est le cas de l’institution de l’Ombudsman.

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Burundi/1972 : quelques éclairages sur ce génocide oublié, occulté, nié Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 24/05/2011

Génocide contre les Hutu du Burundi :

« Nous n’avons jamais revu ceux qu’on a conduits à l’abattoir »

Par Joseph Ntamahungiro - Bruxelles, 21 Mai 2011

Hôtel Manhattan, Boulevard A Max, 132-134 à 1000 Bruxelles

Joseph NtamahungiroCommunication faite dans le cadre de la « Conférence internationale pour toutes les victimes rwandaises, congolaises et burundaises et la question des victimes des médias, de la justice et autres »

Il y a 23 jours (le 29 Avril 2011), des membres de la Diaspora burundaise de Belgique se sont retrouvés devant le Palais de justice de Bruxelles et ont déroulé une grande banderole avec ces mots: «Nous n’avons jamais revu ceux qu’on a conduits à l’abattoir ».  C’était à l’occasion de la 39ème commémoration des victimes du génocide contre les Hutu du Burundi. Compte tenu du temps qui m’est imparti, ma contribution va juste donner quelques éclairages sur ce génocide oublié, occulté, nié. Il faudrait en effet des journées entières pour tenter d’en donner les contours.  Disons d’emblée qu’il avait été dénoncé, 4 ans avant son exécution, dans ce qu’on a appelé «le plan Simbananiye de l’extermination des Hutu », par un ministre hutu[1] du Gouvernement du Capitaine Michel Micombero, un Tutsi Hima qui venait de renverser la monarchie en 1966 et porta au pouvoir les Tutsi Hima qui, jusque là, étaient exclus du pouvoir.

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Burundi/1972 : La version relayée par les coresponsables du génocide Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 29/04/2011

Le génocide des Hutu du Burundi de 1972-1973.

La version des responsables politiques, militaires et diplomatiques.

-A travers quelques coupures de presse significatives-

Perpétue NshimirimanaPar Perpétue Nshimirimana

La lecture des quelques déclarations officielles faites les jours suivant le 29 avril 1972 pour expliquer les tueries en cours, installe une sensation de profonde perplexité.

Ces justifications de la violence extrême, dans laquelle disparaissent des centaines de milliers de Burundais cette année-là et l’année suivante, constituent un stratagème inhumain, donc imprescriptible.

Un mois après le déchaînement incompréhensible des violences, le journal « UBUMWE[1] » du 2 juin 1972 a annoncé  livrer toute la vérité sur l’actualité dans un texte centré autour de quatre points : les faits, les causes, les auteurs, les complices.

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Burundi : « Corruption : une gangrène au cœur du pouvoir », dit l’OAG Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 14/04/2011

Burundi : la paix en sursis

Rapport d’observation de la gouvernance janvier-février 2011

Observatoire de l’Action Gouvernementale - Mars 2011

 Extraits :

[…] La succession des révélations sur les affaires de corruption, de l’ordre de milliards, font sérieusement douter du mot d’ordre lancé par le Président Pierre Nkurunziza sur la tolérance zéro à l’égard de la corruption. Si rien n’est fait pour redresser la barre, cet engagement solennel qui avait fait espérer une lutte véritable contre la corruption va se transformer simplement en  slogan que certains ont commencé d’ailleurs à tourner en dérision. Les révélations faites par le député Manassé Nzobonimpa, par leur précision et parfois leur caractère nominatif, ont montré ce que presque tout le monde savait. La corruption a touché le cœur du pouvoir. Ce sont les puissants qui s’assurent de l’impunité. Sans préjuger de l’exactitude des déclarations qu’il a faite, le sort qui a été réservée à la personne qui dénonce, c’est-à-dire l’exclusion du parti au pouvoir est un signe qui ne trompe pas. Les petits poissons peuvent être arrêtés, et là encore, mais toute la protection est garantie aux puissants.

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Obama, le "prix Nobel de la paix" est un "fauteur de guerre" sourire aux lèvres Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 30/03/2011 – Source Mondialisation.ca

Libye : Obama, le prix Nobel de la paix « des guerres justes et humanitaires ».

Par Komla Kpogli

Des femmes musulmanes devant le portrait de Barack ObamaA l'avènement de Barack Obama au pouvoir, des milliards de personnes sur la terre avaient manifesté leur optimisme. Parmi celles-ci, c'est peu dire qu'il y a eu la quasi-totalité des africains. Tous étaient persuadés que la couleur de peau du nouveau président augurait un changement de la politique internationale. Il faut en convenir et insister qu'ils n'étaient pas les seuls. Les quelques rares voix qui avaient émis des réserves furent sévèrement critiquées et taxées d'antiaméricanisme primaire.

Lorsque le futur prix Nobel de la paix fit son périple ghanéen, il fut applaudi chaleureusement. Son discours fut quasi-unanimement salué particulièrement par les africains qui ne virent là qu'un excellent discours à l'opposé de celui injurieux et crasse de Sarkozy à Dakar. Les rares commentaires critiques qui osèrent mettre le discours d'Accra en perspective furent voués aux gémonies[1]. Ils furent traités de conservateurs haineux qui n'avaient pas vu le vent du changement soufflé.

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Burundi : la crise politique pourrait se terminer en guerre civile Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

SlateAfrique, 14/03/2011

Burundi sous haute tension

Depuis les élections générales de 2010, l'opposition burundaise s'est radicalisée et la rébellion armée se livre à des attaques. Sans reprise du dialogue, la crise politique pourrait se terminer en guerre civile.

Depuis l’échec de l’opposition au scrutin local de mai 2010, suivi de son boycott des législatives et de la présidentielle de juin et juillet 2010, le Burundi traverse une crise politique qui risque de basculer dans une nouvelle guerre civile. Après les élections, les opposants politiques ont créé une alliance et demandé l’annulation des élections locales (communales). Suite aux attaques à la grenade et aux assassinats ciblés qui avaient marqué la période du processus électoral, ils avaient été victimes d’arrestations massives et accusés par la majorité d’être derrière l’insécurité généralisée au Burundi.

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Une Ong internationale dénonce l’impasse politique au Burundi Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 10/02/2011 – Source APA

Six mois après la nouvelle victoire électorale du Conseil national pour la défense de la démocratie et Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), le Burundi s’enfonce dans une impasse politique, déplore l’Ong internationale Crisis Group (ICG), dans un rapport.

« La crise politique au Burundi pourrait se transformer en une crise majeure susceptible de remettre en cause dix ans de progrès », note le document, publié à l’issue d’une conférence œcuménique regroupant des représentants de l’Ouganda, de la Tanzanie, de l’Afrique du Sud, du Kenya, du Rwanda, de la République démocratique du Congo, de l’Ethiopie et la Zambie.

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"Le Burundi s’enfonce dans une impasse politique", selon un Rapport de l'ICG Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

International Crisis Group - Rapport Afrique Nº169 7 févr. 2011

 Burundi : du boycott électoral à l’impasse politique

SYNTHESE ET RECOMMANDATIONS

Six mois après la nouvelle victoire électorale du Conseil national pour la défense de la démocratie et Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), le Burundi s’enfonce dans une impasse politique qui pourrait se transformer en une crise majeure susceptible de remettre en cause dix ans de progrès. En effet, au lieu de consolider la démocratie, les élections communale, parlementaire et présidentielle de 2010 ont abouti à la marginalisation de l’opposition, au passage dans la clandestinité des Forces nationales de libération (FNL) et à l’émergence d’une nouvelle rébellion. Combinée à un système de gouvernance faible, cette évolution pourrait conduire à un recul démocratique. Seuls le rétablissement du dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition, la sortie de la clandestinité pour les FNL et le renforcement des institutions démocratiques sont de nature à inverser cette dangereuse évolution.

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Pierre Nkurunziza dans le Top 10 des dictateurs les mieux élus du monde Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 19/01/2011 – Source Slate

Pierre NkurunzizaPour les chefs d'État autoritaires, rien de mieux qu'une élection «démocratique» pour asseoir leur légitimité. Voici les dix présidents les plus efficaces dans l'art de se faire élire sur des scores indiscutables.

De plus en plus de pays dans le monde organisent des élections au suffrage universel pour élire leur président. Mais derrière ce signe encourageant pour la diffusion de la démocratie se cachent des élections qui n’ont de démocratiques que le nom. Intimidation des opposants, médias contrôlés par le pouvoir, électeurs menacés, votes truqués, candidat unique : les régimes autoritaires rivalisent d’inventivité pour s’assurer des résultats électoraux qui asseyent leur légitimité.

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Burundi : Décryptage du « Programme Enseignement de base de 9 ans » Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 18/01/2011

Libérat NtibashirakandiLe Gouvernement burundais a dernièrement annoncé sa volonté de mise en œuvre d’un « Programme Enseignement de base de 9 ans », mais jusqu’ici sans plus de précisions, notamment à savoir si les 9 ans envisagés équivaudraient à l’école primaire seulement ou si, comme dans certains pays de la sous-région, ils comprendraient l'école primaire et le premier cycle du secondaire. Depuis la nouvelle approche éducative et la question de l'école fait débat au Burundi.

Dans une analyse bien fouillée à ce sujet, le Professeur Libérat Ntibashirakandi veut apporter sa contribution, dit-il, « en proposant des pistes de solutions pour que le Burundi puisse innover son système éducatif et plus particulièrement l’enseignement fondamental afin de préparer les futurs gestionnaires du pays à être des citoyens responsables, penseurs, praticiens, visionnaires, capable de résoudre des problèmes, de proposer des idées innovatrices et de faire face aux intuitions concernant les problèmes économiques, sociaux, culturels, politiques, etc. »

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Analyse de la problématique du partage des eaux du Nil Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 17/01/2011

Thématique : Comment rentabiliser et profiter du fleuve Nil sans mettre en danger les nations en amont comme en aval ?

Je me permets de vous faire part un de mes travaux dans le cadre universitaire afin de vous partager chers compatriotes nilotiques et de vous sensibiliser sur cette situation qui nous concerne tous : le fleuve Nil

Notre vie tient sans doute à ce fleuve et à d’autres cours d’eaux de notre région. Ou nous agissons le plus rapidement et le plus efficacement possible ou nous nous condamnons à périr. Je ne suis pas alarmiste, je suis tout simplement réaliste.

Abbé KAJUJU Ferdinand

Aux FUCAM (Facultés Universitaires Catholiques de Mons)

Département de Sciences politiques, sociales et de communication

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La version officielle du génocide rwandais remise en cause aux USA Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 06/01/2011

Paul Kagamé : « Our Kind of Guy »

Par Edward S. Herman*, David Peterson*

Source : ZMagazine (Etats-Unis) / Traduction : Dominique Arias

Et si nous n’avions rien compris aux massacres qui ont ravagé le Rwanda ? Pour Edward S. Herman et David Peterson, il ne serait pas agi d’un génocide des tutsis par le Hutu Power, mais d’une guerre secrète des Etats-Unis ayant coûté la vie tout autant à des hutus qu’à des tutsis. Au centre de ce jeu sanglant : l’impénétrable Paul Kagamé.

Bill Clinton et « Our Kind of Guy », Paul Kagamé.

[Légende de la photo : Bill Clinton et «Our Kind of Guy», Paul Kagamé.]

En 1995, un haut responsable de l’Administration Clinton utilisa au sujet du Président indonésien Suharto, alors en visite officielle à Washington, l’expression « Our kind of guy » [1] [2]. Il parlait d’un dictateur avide et brutal, auteur de deux génocides —un premier en Indonésie même, le second au Timor Oriental— mais dont les exactions avaient en l’occurrence débarrassé le pays de la menace gauchiste, qui avait aussi fait de l’Indonésie un État client et un allié aligné militairement sur l’Occident, et qui avait ouvert la porte aux investisseurs étrangers —si élevée qu’ait pu être sa commission prélevée sur toutes leurs transactions—. La première phase de ce double génocide (1965-1966) [3] servant merveilleusement les intérêts états-uniens dans la région, elle fut naturellement saluée par l’establishment politique et médiatique US. Au lendemain même du bain de sang, Robert McNamara appela cette transformation drastique du pays « les dividendes » de l’investissement militaire US dans la région [4]. James Reston, du New York Times, salua pour sa part dans l’ascension de Suharto « une aura radieuse se levant sur l’Asie » [5].

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Sylvestre Ntibantunganya décortique « Le Burundi post-électoral » Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 26/12/2010

Sylvestre NtibantunganyaL’ancien président du Burundi (1994 à 1996) Sylvestre Ntibantunganya a présenté la semaine dernière une analyse de la situation politique actuelle du Burundi, et ce dans le cadre de l’analyse du contexte politique, 17ème édition, organisé par le Forum pour le renforcement de la société civile (Forsc).

Dans cette analyse « Le Burundi post-électoral - Des défis à la portée des burundais », dont nous publions le texte intégral, l’ancien Chef de l’Etat expose « des réalités et des faits qui inquiètent » tout en estimant que « des raisons d’espérer existent » dont « l’engagement du Président de la République à transformer le pays » ainsi que « le dynamisme démocratique de la Société civile ».

Pour l’ancien Chef de l’Etat, le monde politique et la société civile burundais « doivent ensemble faire face à des défis que le Burundi doit remporter au cours de la Législature 2010-2015 ».

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La prolifération des médias au Burundi passée au crible Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 09/12/2010

Analyse de la situation et du rôle des médias au Burundi

Par Le Groupe « Afrique centrale » de Justice et Paix Belgique francophone

Depuis quelques années, une multiplication des organes de presse s’est opérée au Burundi. Les journaux et les radios qui ont vu le jour ont cassé un certain monopole de fait de l’information dans ce pays, longtemps habitué à une presse uniquement publique.

Ce sont surtout les radios qui ont joué un grand rôle car elles sont assez facilement écoutées partout et par tous, alors que les journaux et les télévisions sont considérées par la population comme plus élitistes.

Depuis 2005, avec les élections à tous niveaux et déclarées libres et transparentes, le Burundi s’est engagé dans un processus démocratique. Mais, pour autant, cette prolifération des médias va-t-elle de pair avec une liberté de la presse ?

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Dans sa dernière analyse, l’OAG craint une escalade vers la violence au Burundi Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 28/11/2010

BURUNDI : Après les élections de 2010, le choix entre sortir ou entrer dans la crise - Tendances trois mois après la mise en place des institutions

Bujumbura, 26 novembre 2010

 […] Elections de 2010 : tensions et régression démocratique

Avec les élections de 2010, le Burundi se trouve à la croisée des chemins. Le déroulement et l’issue des élections étaient essentiels pour déterminer la direction dans laquelle le Burundi allait évoluer. Grosso modo, deux  scenarii étaient possibles.

Premièrement, réussir les élections sans violence avec des résultats reconnus par la majorité des principaux acteurs clés et évoluer ainsi vers la consolidation de la paix et de la démocratie et le développement.

Deuxièmement, comme cela semble être le cas, organiser des élections sur fond  de tensions et de suspicions, aboutissant à des résultats contestés. Cette alternative ouvre nécessairement la voie à l’incertitude et expose le pays à de forts risques de régression de la stabilité et de la démocratie.

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Burundi : « le parti au pouvoir a perfectionné l’art d’institutionnaliser la peur » Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

IRIN, 26 novembre 2010

ANALYSE : Un espace politique de plus en plus restreint au Burundi

Le politologue Jean Salathiel Muntunutwiwe dit que le parti au pouvoir semble avoir perfectionné l’art d’institutionnaliser la peurBUJUMBURA - Accusé de supprimer toute opposition et de nier que l’insécurité montante puisse avoir des motifs politiques, le gouvernement du Burundi est soumis à des pressions grandissantes.

L’espoir avait été émis que les élections organisées au début de l’année consolideraient le progrès de la démocratie dans le pays, après des années de guerre civile.

« [Sur le plan] politique, la situation est très inquiétante parce que le gouvernement du CNDD-FDD [Conseil national pour la défense de la démocratie - Forces de défense de la démocratie] veut imposer un système de parti unique en punissant… les partis politiques d’opposition », a dit à IRIN Jean Salathiel Muntunutwiwe, politologue et doyen de la Faculté des arts et sciences humaines à l’Université du Burundi.

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Pierre Péan décrypte "Une version tronquée de l'histoire des Grands Lacs" Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 11/11/2010

Marianne, 6 novembre 2010 - JEAN-DOMINIQUE MERCHET

 Dans "Carnages - Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique ", dont nous publions en exclusivité des extraits, Pierre Péan révèle les guerres secrètes que se livrent les puissances occidentales à l'ombre des massacres, dans la région des Grands Lacs. Une cynique partie d'échecs d'où les Etats-Unis, aidés de la Grande-Bretagne et d'Israël, évincent peu à peu la France.

Peut-on cacher un génocide ? La question semble à peine croyable, et c'est pourtant celle qui se trouve au cœur du nouvel ouvrage de Pierre Péan, Carnages - Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique . Sur près de 600 pages, le journaliste français revient, avec de nombreuses révélations, sur les " guerres secrètes " en Afrique, en particulier dans la région des Grands Lacs. La thèse qu'il défend - et qui ne manquera pas de provoquer de vives polémiques - est qu'à la suite du premier génocide au Rwanda, en 1994, un second a été commis, en 1996-1997, par les victimes de la veille - les Tutsis - à l'encontre des Hutus réfugiés en République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre). Et que ces massacres, qui ont causé la mort de millions de personnes, se sont déroulés avec la bienveillance des Etats-Unis, quand ce n'est pas leur participation directe, comme le montrent les extraits que nous publions.

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Burundi: Rapport final des consultations nationales sur la justice de transition Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 24/10/2010

 Depuis le 20 avril 2010, le Comité de Pilotage Tripartite (CPT) - Gouvernement, Société civile et ONU - en charge des Consultations Nationales sur la justice de transition au Burundi a remis son rapport final au président de la République, Pierre Nkurunziza, mais ce dernier tarde toujours à en assurer la publication et la diffusion auprès de toute la population. Ce rapport est basé sur les opinions exprimées par l’échantillon de la population burundaise consultée à travers toutes les provinces du pays et des Burundais de l’étranger.

Le CPT était au départ composé de M. Festus Ntanyungu (Président) et Mme Françoise Ngendahayo représentant le Gouvernement, M. Joseph Ndayizeye et Mme Eulalie Nibizi représentant la Société civile, M. Ismael Diallo (Secrétaire Exécutif) et Mme Yanine Poc représentant l’ONU. Les membres de l’ONU ont été ultérieurement remplacés par M. Jean Luc Marx et M. Alpha Fall qui, en son absence, a été remplacé par M. Pollock Ndonodji.

ARIB.INFO a pu se procurer une copie du Rapport que nous publions en intégralité car le retard observé de la part du chef de l'Etat dans sa diffusion soulève plusieurs interrogations dans les milieux politiques burundais jusque dans les sphères de la haute diplomatie. C’est ainsi que le démissionnaire Représentant des Nations Unies au Burundi vient de postposer son départ du pays en invoquant, entre autres raisons, l’attente de la diffusion de ce Rapport par le président de la République.

Lire l’intégralité du Rapport

Quelques extraits (Introduction, Conclusions et Recommandations)  :  [...]

Le processus de justice de transition au Burundi

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Burundi : Quand un ministre est frappé de "cécité juridique" Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

@rib News, 10/10/2010

Edouard Nduwimana : la lettre qui fait douter.

Albanel Simpemuka

Y a-t-il donc une fatalité qui veut que les ministres de l’Intérieur du CNDD-FDD soient frappés de cécité juridique ? On se souvient de la fameuse ordonnance, liberticide et avortée, n° 530 du 6 octobre 2008 portant « réglementation des réunions et manifestations des partis politiques et autres associations au Burundi » de Venant Kamana, qui avait dû battre en retraite après les protestations de gens de bon  sens.

Eh bien ! E. Nduwimana, voulant peut-être inscrire son nom dans le livre des records du zèle de la répression politique, a adressé, en date du 16 septembre 2010, une lettre sans « Objet », aux présidents des partis politiques, avec ampliation au Président de la République, au premier vice-Président de la République, aux Gouverneurs de province, au Maire de la ville de Bujumbura, au Directeur général de l’administration du territoire, ainsi qu’au président du Forum permanent du dialogue des partis politiques agréés. Cette lettre confirme, s’il en était encore besoin, la constante violation du droit par les dirigeants du CNDD-FDD, tantôt en le bafouant ouvertement, tantôt en l’invoquant de façon biaisée par une interprétation fantaisiste. 

Penchons-nous un instant sur cette lettre, et voyons ce que dit réellement la loi, et nous verrons comment ce ministre insulte le droit à des fins de répression politique de l’opposition.

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Burundi : Les prémices du chaos Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Le Pays, 7 octobre 2010

Le président Pierre NkurunzizaSi le Burundi était un bateau, on dirait que le capitaine qui est à son bord le conduit tout droit vers l’iceberg, et donc au naufrage. En tout cas, son président, Pierre Nkurunziza, l’homme qui avait juré, la main sur le coeur, d’apporter le ciel et la lune aux Burundais, a réuni les ingrédients nécessaires à un chaos.

Ce pays qui sort à peine d’une longue et pénible guerre civile ressemble aujourd’hui à une véritable souricière. Quiconque y vit, court le perpétuel risque de disparaître un jour comme par enchantement, surtout s’il ne partage pas la même vision politique que NKurunziza. "Qui n’est pas avec moi est contre moi et doit donc disparaître". C’est la règle que le numéro un burundais a instaurée comme principe de gouvernance politique.

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Les Grands Hommes

Paul MIREREKANO, Martyr de la lutte pour l’émancipation des masses paysannes & Pierre NGENDANDUMWE, Martyr de la lutte pour l’unité nationale
Mirerekano/Ngendandumwe

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La Place de l'Indépendannce à Bujumbura

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