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Opinion
@rib News, 08/05/2010 La condamnation du 8 mai 1972. Application Immédiate Transmission de Mémoire et Contribution à la Commission Vérité. Témoignage. Par Rose Ntwenga. Aborder le contenu de cette condamnation signifie entreprendre le récit de l’épouvante. C’est décrire à l’attention du grand public, enfin, la manière dont le désordre a été semé au sein des cellules familiales, des initiatives commerciales et des autres cadres de rencontres. Le silence observé par la plupart des victimes du génocide de mai et juin 1972 au Burundi a fait croire que la férocité de la répression était justifiée et légitime. Alors que la réalité vécue et le déroulement des faits du génocide de 1972 démontrent, bien au contraire, l’aboutissement d’un sinistre projet datant d’une dizaine d’années auparavant. Au quotidien, un dispositif s’est mis en place et demeure opérant jusqu’à aujourd’hui au Burundi comme dans les autres pays où résident des survivants, des témoins ou des acteurs/bénéficiaires du génocide de 1972. |
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@rib News, 05/05/2010 Ce que je suis devenue. En ces temps où nous commémorons le 38ème anniversaire du génocide de 1972 au Burundi, les familles des victimes ont le devoir de témoigner pour rappeler l’existence des disparus et l’infortune qui les a frappés. Honorer leur mémoire permet de les réhabiliter dans leur droit et leur dignité. Ici, le témoignage de Madame Africa-Annick Bivugire dont le père, étudiant à l’Ecole Normale Supérieure (E.N.S) à Bujumbura, a disparu entre mai et juin 1972, dans des circonstances inconnues. L’unique certitude, c’est que son père avait décidé de quitter le pays au vu de la gravité de la situation. Propos recueillis par Perpétue Nshimirimana. |
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@rib News, 01/05/2010 Par Régine Cirondeye Peuple Murundi, Peuple résilient, Ô mon peuple ! Souvenez-vous, peuple Murundi, peuple du Burundi, ma patrie. L’autre jour en 1892, sous Mwezi IV Gisabo et vous-même, en harmonie, Tippu Tip et Rumariza ont fui la canicule de votre intendance. Lorsque le traité de Versailles[2] A transpercé vos entrailles, « Warapfunywe ntiwapfuye, warahabishijwe, ntiwahababuka ! ». Avant-hier, en concert unique, vous avez escamoté votre indépendance. Hier, en un duel bien dispendieux, sans fanfare, sans cérémonie, Vous avez étreint la bouillonnante démocratie. Et aujourd’hui, en euphonie syndiquée et en habile acrobatie, Vous clamez toujours bien haut votre fiducie, suprématie et hégémonie. « Ab Imo Pectore », je m’incline devant tant de diplomatie. |
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@rib News, 30/04/2010 Hommage à Gérard Ndayavurwa : Mort en 1972, Décédé en 2008 Par Emmanuel Manirakiza - Canada C’était au courant du mois de mai 1972, alors qu’il était dans sa classe de 6ème, à l’école primaire de Ndagano, en pleine leçon avec ses élèves, la porte s’ouvrit et une voix s’écria: “Vous devez être Gérard Ndayavurwa?” Et toute la classe sursauta… Oui, …il y a un problème?... Sous la stupeur de ses élèves, trois gendarmes armes jusqu’aux dents bondirent sur lui, commencèrent à le matraquer et le jetaient dans un camion militaire déjà superchargé d’autres fonctionnaires, commerçants et paysans Hutu du coin. Quelques heures plus tard vers la tombée de la nuit, tous sans exception aucune, sans procès ni autre procédure, devraient être fusillés à bout portant. |
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@rib News, 29/04/2010 N’oublions jamais le Génocide de 1972 au Burundi ! Ce 29 avril 2010 est une occasion renouvelée de rappeler que le génocide de 1972 a anéanti plusieurs milliers de Burundais dont l’identité commune était d’appartenir à l’ethnie Hutu. Les familles des victimes aux premières heures des arrestations et la nouvelle génération de leurs descendants, doivent témoigner pour attester des actes ignobles et sanguinaires subis par les disparus et les survivants. Cette démarche permet de les sortir de l’oubli décrété par les acteurs politiques Tutsi de 1972. Quelques-uns de ces derniers sont encore vivants et influents sur la scène politique burundaise. Rappeler l’existence subitement interrompue des nombreux disparus de 1972 est une façon des les faire vivre à nouveau. Ce 29 avril 2010 est le moment, aussi, de dénoncer ces crimes commis, certains imprescriptibles, restés impunis jusqu’à aujourd’hui. Ce 29 avril 2010 permet de formuler encore une fois le besoin de justice au Burundi. Ici, le témoignage d’Elie Niyoyitungira, ancien journaliste à la Radio Télévision Nationale du Burundi (de 1981 à 1993) 1972, a été une année d’horreur pour lui. Il se souvient. Voici ses propos recueillis par Perpétue Nshimirimana : |
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@rib News, 19/04/2010 Élections burundaises, peut-on parler de démocratie ? Par Adrienne Nijimbere Dans moins d’un mois commencent les élections générales dans tout le pays, les Barundi vont démocratiquement élire leurs dirigeants et représentants, à tous les niveaux des institutions du pays. Mais peut-on parler de démocratie au Burundi ? Peut-on parler de choix du peuple ? Le peuple burundais a-t-il la possibilité ou la liberté de faire un choix de ceux qui, demain vont diriger le pays ? Au Burundi, l’expérience aura montré que les dirigeants de toutes ethnies et de tout acabit ont peur de la démocratie, y compris ceux-là qui, il y a un temps se réclament « démocrates nés » ! Les intimidations et assassinats ciblés ou les massacres de masse sont depuis près de cinquante ans le mode courant d’accéder ou de se maintenir au pouvoir. |
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@rib News, 26/03/2010 Par Severin Ntirampeba Le logement est un besoin fondamental de l’être humain á côté de manger, boire et s’habiller. L’Etat a donc l’obligation de créer un système de production et de distribution de logements qui permet á tous d’être logé décemment. La situation de l’habitat au Burundi est caractérisée, en quantité comme en qualité, par une insuffisance absolue qui s’explique tant par des facteurs démographiques (une croissance rapide des centres urbains) que par des facteurs socio-économiques. Si la misère des logements n’est qu’une expression de la paupérisation de nos populations, le cadre de la recherche de solutions ne saurait être conçu sans l’intervention des pouvoirs publics dans la planification économique et sociale du développement intégré, car le logement reste un élément de la modernisation globale de la société. |
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@rib News, 19/03/2010 REFLEXION A HAUTE VOIX SUR LA SITUATION DIPLOMATIQUE DU BURUNDI A LA VEILLE DU PRINTEMPS 2010 Quel feu couve entre Bujumbura et les chancelleries ? Nous sommes en présence d’un phénomène qui piège tout le monde. Le conflit rampant qui semble opposer depuis au moins l’été dernier une partie des membres de la communauté internationale à l’establishment au pouvoir à Bujumbura ne fait pas la une des journaux, même parmi ceux qui ont l’habitude faire du grand bruit, ceci malgré son importance que cette actualité représente dans le contexte « géopolitique » (1) actuel. Les faits ? Nous faisons référence par exemple à la déclaration récente du ministre de la Sécurité publique, qui renvoie aux milieux diplomatiques la responsabilité d’avoir diffusé ce qui est présentée comme une fausse alerte relative à une probable mutinerie généralisée au sein des forces de défense et de sécurité. |
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@rib News, 10/02/2010 J’ai lu sur plusieurs sites tenus pas des compatriotes, la polémique et le tôlé d’interrogations qu’ont suscité la note de la CENI concernant les inscriptions des Burundais de la diaspora au rôle des élections en vue. Pour ma part, je suis de la diaspora vivant au Canada et je suis de ceux qui s’interrogent encore sur les raisons réelles de cette décision. En effet la note de la CENI dont il est question a laissé entendre que les Burundais de la diaspora qui veulent s’inscrire doivent fournir pour leur identification : un passeport valide, une carte consulaire ou une attestation ou laissez-passer tenant lieu de passeport : la carte d’identité communément appelée Karangamuntu étant exclue car étant un document reconnu seulement au Burundi. |
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@rib News, 31/01/2010 Calmer le jeu Par Melchior Mbonimpa Les Barundi sont inquiets. On nous parle de tentatives de mutinerie dans l’armée. De « jeunes militants » de divers partis qui jouent avec le feu. On entend des prophètes de malheur qui annoncent, sans sourciller, l’impossibilité des élections attendues pour bientôt, ou qui prédisent que ce sera l’occasion d’un bain de sang ou encore, d’une gigantesque fraude orchestrée par le CNDD-FDD pour se maintenir au pouvoir coûte que coûte. Que penser de tout cela ? Je n’ai aucune certitude que le CNDD-FDD est coupable de tous les péchés dont on l’accuse. Je ne dirai même pas qu’il n’y a pas de fumée sans feu : ce serait avaliser l’idée que la rumeur et le procès d’intention peuvent annuler l’impératif de la preuve. Mais il y un point sur lequel j’ai l’impression que les accusateurs ont probablement raison : les jeunes militants de ce parti méritent-ils le beau nom qu’ils portent comme une parure : Imbonerakure ! Ont-ils vraiment l’œil perçant ? Voient-ils aussi loin qu’on veut nous le faire croire ? Je me permets d’en douter. Ce qu’on rapporte de leurs comportements fait plutôt penser à un groupe affligé d’une vue très basse. Cette infirmité, ils la partagent probablement avec ceux qui auraient dû les discipliner, mais qui les laissent faire ou les encouragent dans leurs agissements. S’ils espèrent un quelconque bénéfice de ce désordre toléré ou carrément organisé, ils se trompent, ils se tirent dans le pied et se condamnent à boiter au lieu de marcher normalement, la tête haute. Tous les Barundi savent que la terreur, d’où qu’elle vienne, a un goût amer. Nous l’avons appris à nos dépens, pendant presque un demi-siècle. Arrêtez donc de nous servir encore cette médecine nauséabonde. |
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@rib News, 29/12/2009 Perpétuer la Mémoire de leur Innocence. Témoignage sur les évènements « dits de 1969 » au Burundi. Transmission de Mémoire et Contribution à la Commission Vérité. Par Rose Ntwenga, le 22 décembre 2009, à Montpellier (France) Témoignage Bujumbura, année scolaire 1969-1970. Je me souviens : (…) Au Lycée, voyeurisme et perfidies. Au premier trimestre de la classe de cinquième en 1969, j’apprenais que mon père était à nouveau en prison. A l’internat du Lycée Clarté Notre Dame à Bujumbura, la nouvelle avait fait le tour des filles. Christine M. m’avait expliqué : « Les amis de ton père préparaient un complot et il a tout raconté. C’est un traître ! » J’étais peinée de le savoir à nouveau en prison. |
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@rib News, 08/12/2009 La chute de la royauté du Burundi Le 28 novembre 1966. Souvenirs et Compléments d’information Transmission de Mémoire et Contribution à la Commission Vérité. Par Rose Ntwenga, le 7 décembre 2009 Souvenirs du 28 novembre 1966 Le matin du 28 novembre 1966 à la station d’essence Cimpaye du Quartier.4, Ngagara, une escouade de militaires fantassins avait pris place sur la piste en terre. La circulation routière était contrôlée par les gendarmes. Toutes les voitures étaient immobilisées et fouillées. L’évidence sautait aux yeux. Le bus scolaire n’assurerait pas la navette. La colonie d’enfants de l’arrêt du bus s’était scindée en deux groupes. Ceux qui rentraient chez eux, leurs parents leur viendraient en aide. Et nous, nos fratries, avec Anastasie Kabeya en tête, avions décidé de marcher les cinq kilomètres pour rejoindre l’école primaire Stella Matutina. |
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@rib News, 22/11/2009 Apostrophe à Déo Niyonkuru : quand l’arbre cache la forêt Par Melchior Mbonimpa Je n’ai pas visité mes sites favoris d’information sur le Burundi pendant quelques jours. Pour rester dans l’air du temps, je viens de reprendre mes routines quotidiennes : consacrer quelques minutes (jamais plus d’une heure par jour) à lire les journaux, fréquenter l’Internet, écouter les radios en ligne, en nourrissant l’espoir (un peu fou) d’être capable, même à distance, de faire la part des choses dans ce qui se dit au jour le jour sur le Burundi. Je ne croyais pas que le retour à mon poste de travail me réservait une surprise. Quelle surprise? Un article affiché par le site Arib.info, et repris deux ou trois jours plus tard par Burunditransparence. Titre mis en exergue par la rédaction d’Arib: « Limogeage de Samuel Ndayiragije pour endormir les bébés politiciens burundais ». Rien d’étonnant dans la première partie de ce titre. Comme tout le monde, je savais que ce ministre avait été limogé et que cela faisait jaser. Par contre, la seconde partie du titre, effectivement tirée du corps du texte publié, m’a fait sursauter: « pour endormir les bébés politiques burundais »! C’est trop condescendant envers nous, pauvres observateurs non avertis, rabaissés au rang de bébés. C’est comme si l’auteur n’était pas l’un des nôtres, nous qui formons le camp des crédules, des insignifiants, incapables de pensée et de critique. Il est, lui, dans le camp des « lumières », comme Voltaire, Montesquieu, et autres grands intellectuels de leur siècle. |
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@rib News, 14/11/2009 LE MINISTRE NDAYIRAGIJE : SON LIMOGEAGE N’EST QUE TROMPE-L’ŒIL ? Par NIYONKURU Déo Depuis l’avènement du CNDD-FDD au pouvoir, tout un chacun est en droit d’affirmer à haute et intelligible voix que rien ne va plus au Burundi. Et personne ne peut le nier car c’est une réalité qui crève les yeux. En effet, depuis l’accession du Burundi à l’indépendance en 1962, le peuple burundais n’avait jamais souffert d’autant de maux : la famine, la sécheresse, les inondations, les maladies, le chômage etc.… bref, la pauvreté est omniprésente et frappe toutes les catégories sociales. En d’autres termes, des fléaux qui pourrissent la vie des burundais excepté celle des dignitaires du CNDD-FDD. |
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@rib News, 07/11/2009 De : Apollinaire Ndayishimiye Date : 7 novembre 2009 Objet : Lettre à Monsieur Stanislas Bigirimana À Monsieur Stanislas Bigirimana. Suite à votre article intitulé “A QUOI SERT LA RHETORIQUE DU SUPPLICE” paru comme une critique sur la critique à l`égard de la prestation de Nkurunziza à Bruxelles dont l`auteur est Monsieur Muhanuzi Frère, et avec tout mon respect à votre égard, je compte vous dire ce qui suit. Je suis burundais comme vous et Muhanuzi Frère (tenant compte de vos noms) et je suppose que personne entre nous trois considère la langue française comme sa langue maternelle. Pour ce faire, j`ignore les motivations de votre critique quant à son fond ainsi qu`à sa forme. Un adage en Kiswahili (Swahili si vous voulez bien) de la RDC dit ceci: “ Barabara ndefu haikosi lukumba” (traduction libre de: une longue route ne manque jamais de virage) et les français eux disent : “Tel est pris qui croyait prendre.” |
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@rib News, 06/11/2009 A QUOI SERT LA RHETORIQUE DU SUPPLICE ? Par Stanislas Bigirimana Je viens de lire le texte intitulé « Tout n’est pas rose au Burundi, Monsieur le Président Nkurunziza, un minimum d’humilité et remettez le tablier ». L’auteur est inflexible, « c’est pour la première fois, et certainement la dernière » et la « rencontre était décevante sur tous les points de vue» Ensuite il s’attaque nommément et ironiquement au « très respecté ambassadeur Laurent Kavakure.» Son texte me reste perplexe quant à ses motivations profondes car je ne saurais les cerner mais il relève que le président a été accueilli par « des démonstrations quelque soit le nombre des manifestants.» Je me demande si en disant que c’est une réalité qui ne crève pas les yeux, il s’est trompé d’expression et il voulait dire « c’est une réalité qui crève les yeux. » |
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@rib News, 01/11/2009 Tout n’est pas rose au Burundi, Monsieur le Président Nkurunziza, un minimum d’humilité et remettez le tablier. 1. Introduction Comme certains de mes concitoyens, j’ai sacrifié mon temps ce samedi 24 octobre 2009 pour aller écouter le Président Nkurunziza qui rencontrait la communauté burundaise pour la troisième fois. Ce fut pour moi la toute première fois que je faisais un tel déplacement et c’est certainement la dernière. En lisant les sites burundais et plus particulièrement www.abarundi.org et www.burundiforum.info, je me suis senti interpeller pour juste apporter mon témoignage dans le seul but d’apporter des éclaircissements sur cette rencontre décevante sur tous les points de vue contrairement aux écrits notamment des deux sites. Je précise que je n’ai aucun intérêt de mentir loin de là, ce témoignage devrait être vu comme un clin d’œil au protocole du Président, au Président Nkurunziza et ses collaborateurs en l’occurrence le très respecté ambassadeur Laurent Kavukure. |
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@rib News, 29/10/2009 Honneur à toi, Commandant du camp militaire de l’Ecole Normale de l’Etat en Octobre 1965, actuel camp Kamenge - Au fil des morceaux de souvenirs - Transmission de Mémoire et Contribution à la Commission Vérité. Par Rose Ntwenga, le 29 octobre 2009 Commandant, Je ne me souviens pas de ton nom. Mais, ma sœur Honorata et moi, avons été tes demoiselles d’honneur à ton mariage. Tu as disparu depuis octobre 1965. Toutes les péripéties de tes derniers instants nous ont été relatées. Plusieurs choses étaient à retenir. Je ne me souviens plus exactement de tout. Beaucoup de mensonges ont été, aussi, racontés depuis. En ton absence, des années après, ton épouse a traversé des difficultés. Elle est venue demander de l’aide. Au lieu de l’aider et de comprendre, Mon père, Venant Ntwenga, a gesticulé, Avant tout, exaspéré par son triste état. C’est à ce moment que les hommes qui se reconnaissent en toi, Qui ne t’ont pas oublié, Ont rappelé que j’étais « ta fille ». Je ne devais pas l’oublier. |
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Les Afriques, 14-10-2009 Deo Hakizimana : «Il faudra bien un jour crever l’abcès des frontières imposées par Berlin» Pour Deo Hakizimana, écrivain burundais, spécialiste en études stratégiques, « le président Sarkozy a peut-être dit tout haut, trop tôt, ce que d’autres pensent tout bas ». Et dans une région des Grands Lacs repensée, le Burundi pourrait jouer un rôle de facilitateur de premier plan. Les Afriques : Que pensez-vous de la proposition de Nicolas Sarkozy (*) concernant un rapprochement économique Rwanda RDC ? Deo Hakizimana : La déclaration du président français et les réactions qu’elle a suscitées dans différents camps doivent être replacées dans leur contexte. En effet, si je me souviens bien, c’était au moment où le débat faisait rage, au lendemain du rapport de l’ONU sur la RDC, qui était extrêmement critique à l’égard d’un statu quo favorisant la guerre et le pillage des ressources congolaises. La guerre du général Nkunda venait d’échouer et on pouvait dire que la prise de Goma, qui était imminente en octobre 2008, n’était plus tolérée par les grandes puissances, notamment par certains Etats européen qui ont menacé Kigali de geler leur coopération. Et c’est surtout au moment où une nouvelle équipe est venue aux affaires à Washington. Quelques propos prêtés à d’anciens hauts décideurs américains, dont certains allaient faire partie de l’administration Obama, n’approuvaient pas la politique américaine des années antérieures. |
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@rib News, 14/10/2009 L’assassinat du Prince Louis Rwagasore le 13 octobre 1961 et ses conséquences Transmission de Mémoire et Contribution à la Commission Vérité. Par Rose Ntwenga, le 14 octobre 2009 Le meurtre du Prince Louis Rwagasore, dans la soirée du 13 octobre 1961 constitue la première transgression violente connue du Burundi moderne naissant, quelques mois avant son passage à l’indépendance le 1er juillet 1962. Des acteurs politiques de l’époque ont pris la décision de pousser le pays dans l’engrenage d’une violence préméditée et constamment alimentée. Tenter d’y mettre fin implique de se pencher sur les vraies raisons et les conséquences de l’acte déclencheur de la première vague qui a visé, au-delà de la seule vie du Prince Louis Rwagasore, plusieurs autres personnes dont les Hutu des années 60, jusqu’à leur quasi-anéantissement par le génocide de mai et juin 1972. |
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@rib News, 06/10/2009 BURUNDI-BUYOYA : "Shame !" La fondation pour l'Unité et la Paix, et la Démocratie à Wavre ce 10 octobre... DAM, NY, AGNEWS, le 3 octobre 2009 Le Samedi 10 Octobre 2009, l'ex Dictateur Pierre Buyoya [0], en campagne pour sa place comme Secrétaire Général de la Francophonie, organise AFRIC´ARTS WAVRE à l´hôtel de ville de Wavre, via sa Fondation [1] très controversée, une journée africaine sur la thématique des enfants. Le dictateur BUYOYA, pour les Barundi, évoque d'abord 1988 NTEGA MARANGARA [2], avec des dizaines de milliers de morts dont des corps flottant dans les rivières burundaises. Les exilés burundais qui étaient en Europe ou en Amérique (Canada, USA) à cette époque, se souviendront que ce fut les premières images télévisés de barbaries en Afrique, que l'on ait vu. Cet homme représente également le 21 octobre 1993, le Coup d'Etat militaire contre les institutions démocratiques burundaises naissantes. Il s'agit de la mort de Feu NDADAYE Melchior, héros national [3]. C'est le début de la première guerre civile burundaise qui durera une décennie. |
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@rib News, 03/09/2009 Quand une décision de justice fait vraiment mal. Par Perpétue Nshimirimana J'ai été ravie par la quantité de réactions suite à la publication le 3 septembre 2009 sur le site Arib.info de l’article intitulé : « La justice suisse s’est prononcée contre le racisme, il y a juste une année ». Ce titre, résume à lui seul, les motifs du déclenchement du procès tenu le 3 septembre 2008 à Genève et son déroulement. Pour éclairer le lecteur, je propose un bref rappel des dates et des faits importants à retenir : |
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@rib News, 29/09/2009 REPONSE A L’ARTICLE DU MUGANWA CHARLES BARANYANKA AU SUJET DE L’ABSENCE DE PIERRE NKURUNZIZA AUX OBSEQUES DES SOLDATS TUES EN SOMALIE. 1. Après la lecture de l’article paru sur le site www.arib.info en date du 25 septembre 2009 et signé par le Muganwa Charles Baranyanka au sujet de l’absence du Président de la république aux obsèques des soldats tués en Somalie, j’ai ressenti comme un devoir moral d’y répondre pour le motif principal que l’article risque de perpétuer une confusion entre la gestion d’un mandat politique de Président de la république dans un Etat moderne qui est soumise à un contrôle de la constitution et la gestion d’une Monarchie qui est dictée par le bon vouloir ou la magnanimité du Roi et dont le pouvoir n’est pas organisé par une constitution écrite ou coutumière. 2. Cette confusion est d’autant plus significative dans l’article de son altesse le Prince Charles Baranyanka qu’il ne parvient pas tout au long de son article à trouver une excuse ou un motif valable qui justifierait l’absence du Président de la république à ces obsèques nationales. Ce qui est révoltant dans cet article, ce n’est pas qu’il essaye de trouver une excuse pour cette absence injustifiée, mais c’est qu’il semble vouloir donner raison au Chef de l’Etat et même l’encourager à adopter la même attitude aussi longtemps qu’il aura daigné « envoyer une délégation de hautes autorités militaires et civiles rendre les honneurs à nos héros morts en services commandés, nous ne pouvons qu’applaudir ». |
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@rib News, 25/09/2009 NTA MWANA N'IKINONO Je lisais récemment dans la presse un article d'un journaliste qui reprochait assez vivement au Président de la République d'avoir préféré enterrer les ouvriers de la permanence du CNDD-FDD, au lieu de participer aux obsèques des militaires victimes d'attentat en Somalie. Je précise d'emblée que je n'ai pas l'honneur de connaître ni le Président de la République ni le journaliste en question et que donc aucun lien ne m'attache à ces hautes personnalités. Mon intention n'est pas non plus de provoquer une polémique inutile, mais de livrer à ceux qui me feront l'honneur de me lire et, éventuellement de m'adresser leurs observations, ma pensée la plus intime. |
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@rib News, 08/09/3009 Par Melchior Mbonimpa On peut dire qu’en ces temps-ci au Burundi, la liberté d’expression fait carrière. Comme jamais auparavant, une foule de citoyens exercent leur droit de prise de parole, notamment dans les sites d’information sur le pays à l’Internet. Beaucoup d’entre eux dénoncent les dérives des puissants tandis que d’autres ripostent en défendant le bilan du pouvoir en place. De temps en temps, certains s’étonnent d’entendre tous les camps en présence utiliser systématiquement l’expression « le parti au pouvoir ». Les uns mobilisent l’expression pour revendiquer la légitimité des urnes tandis que leurs détracteurs y ont recours pour désigner la cible sur laquelle ils tirent à boulets rouges. C’est de bonne guerre, mais il me semble que cette expression relève d’un abus de langage. Depuis quatre ans, au Burundi, le pouvoir est tellement partagé qu’il n’y a ni parti au pouvoir au singulier, ni opposition à proprement parler. |
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Les Grands Hommes
Mirerekano/Ngendandumwe
Les Monuments
Place de l'Indépendance Monument de l'Unité
Mausolée de Rwagasore
Présidence Assemblée nationale
Sénat
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