@rib News, 20/01/2015 ● Justice - Le ministre de la Justice fait savoir que Hussein Radjabu (photo) et Hilaire Ndayizamba ne peuvent en aucun cas bénéficier de la mesure de grâce présidentielle. Le ministre Pascal Barandagiye a affirmé cela au moment où il visitait la prison pour homme à Ngozi et d’où plus de 112 prisonniers devraient bénéficier de la grâce présidentielle décidée au mois de juillet dernier. Il a fait savoir que Hussein Radjabu est un indiscipliné malgré qu’il a déjà fait plus d’¼ de sa peine. Il estime en outre qu’un prisonnier discipliné ne peut pas rassembler une foule immense pour qu’elle vienne le soutenir au moment de sa sortie de prison ; ce qu’il qualifie comme de l'indiscipline.
De la part d’Hilaire Ndayizamba, le ministre Barandagiye trouve que ce dernier est un escroc. En effet, il précise que le jour de la signature de cette grâce présidentielle, Ndayizamba n’était pas parmi les prisonniers à bénéficier de la grâce étant donné qu’il était parmi les prisonniers de la catégorie des détenus et non ceux dont la condamnation était déjà définitive. Ainsi, il annonce que ces deux personnes ne sont pas parmi les bénéficiaires de la grâce présidentielle. [rpa/bonesha/isanganiro/rtnb/rtr] - Le directeur de la RPA a comparu ce mardi matin devant le parquet de la République en mairie de Bujumbura. Bob Rugurika a été entendu depuis 9h du matin concernant une information diffusée en reportage depuis quelques jours sur cette radio concernant les auteurs et les circonstances de l’assassinat des trois sœurs de la congrégation des Xavériennes de la paroisse Saint Guido Maria Conforti de Kamenge dite chez Buyengero au mois de septembre de l’année passée. Il avait en outre été accusé d’avoir caché les assassins de ces sœurs à cause d’un reportage-enquête que cette radio est en train de diffuser ces derniers jours. [rpa/bonesha/isanganiro/rtr/rtnb] - Après cet interrogatoire qui a duré jusque vers 17h, le directeur de la RPA a été conduit à la prison centrale de Mpimba où il passe sa première nuit. Bob Rugurika a en effet été accusé de complicité d’assassinat des trois sœurs de la communauté Xavérienne de la paroisse Kamenge dite chez Butengero, de manquement à la solidarité publique et de violation du secret d’instruction. Il a été accompagné par une foule immense composée de la population simple, des membres de l’organisation de la société civile, de certains ambassadeurs accrédités à Bujumbura. Le mandat d’arrêt a été signé, non pas par magistrat qui l’a interrogé, mais par le procureur de la République en Mairie de Bujumbura, ce qui présume un désaccord entre ces deux magistrats du parquet de la mairie de Bujumbura sur l’émission de ce mandat d’arrêt. [rpa/bonesha/isanganiro/rtr/rtnb] ● Sécurité - Le Forum pour le Renforcement de la Société Civile Burundaise (FORSC) constate que le gouvernement du Burundi cherche des boucs émissaires de l’attaque de Cibitoke qui a eu lieu fin de l’année 2014. Le président de ce forum de la société civile burundaise affirme cela après les déclarations du procureur général de la République ce lundi qui a fait savoir que le chef du groupe qui a attaqué Cibitoke, avant de se rendre dans ce mouvement armé, avait été hébergé par une radio privée et un organisme de protection des droits de l’homme qu’il n’a pas pourtant voulu nommer. Vital Nshimirimana estime que cela peut avoir une incidence sur les enquêtes du moment que le gouvernement de Bujumbura cherche désespérément celui à qui il peut coller la responsabilité de ce qui s’est passé à Cibitoke. Selon lui, Kaziri Youssouf a même participé dans des manifestations de l’armée congolaise ces derniers jours. [bonesha/isanganiro/rtr] |