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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Nouvelles locales du mardi 28 avril 2015 Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Nouvelles locales

@rib News, 28/04/2015

● Politique

- Les manifestations contre la candidature de Pierre Nkurunziza à la présidentielle de juin prochain ont continué dans la ville de Bujumbura. En ce 3ème jour, les choses n’étaient pas faciles dans les communes de Nyakabiga plus précisément à l’avenue de l’imprimérie dite avenue de la mort. La police a continué d’empêcher les manifestants d’avancer et ces derniers ont barricadé la route et la police a tiré des gaz lacrymogènes. Aujourd’hui, elle a même tiré à balles réelles.

 

- Dans le quartier Musaga, les choses éteint pareilles. En effet, la police a usé de la force pour contraindre les manifestants à ne pas avancer vers le centre ville et a tiré à balle réelles. Les habitants font savoir également que même des grenades ont été lancées même s’il n’y a pas eu de morts ou de blessés. Ils estiment que la cause principale de tout cela est le président de la République lui-même qui ne veut pas lâcher ce mandat de trop. Ils font savoir que leur objectif est le centre ville et qu’ils vont s’arrêter le jour où il annoncera qu’il ne briguera pas ce 3ème mandat. Ils démentissent tout de même les informations selon lesquelles les manifestants ne sont que des Tutsi. Selon eux, ceux qui diffusent de telles  informations sont ceux qui ne savent pas l’ennemi du peuple. Ils leur demandent de se rendre sur terrain et de constater la réalité. Les manifestants ont appréhendé deux personnes qu’ils ont soupçonnées d’être des étrangers et plus précisément des Interahamwe puis qu’ils ne connaissaient pas le Kirundi et possédaient plusieurs pièces d’identité et une carte du parti CNDD-FDD.

- Dans la commune de Kanyosha, les jeunes Imbonerakure de la zone Ruziba sont venus faire une contre manifestation où ils s’affrontaient avec les manifestants à la 7ème avenue. Certains étaient même armés de gourdins, de machettes et de fusil de type pistolet comme les journalistes de la RSF Bonesha FM ont pu s’en rendre compte. Ces derniers ont échappé de justesse à un assassinat par ces jeunes qui les accusaient de venir distribuer des armes n’eût été l’intervention d’un agent de la documentation qui a demandé à ces jeunes de les laisser partir.

- Dans la commune de Cibitoke, les manifestants ont aussi tenté de regagner le centre ville mais, la police était au rendez-vous a lancé des gaz lacrymogènes pour freiner la file de gens et les disperser. Ils se sont donc rassemblés à la 12ème avenue où ils ont brûlé un véhiculé usé dans la route principale dite Ku rya Kanyoni avant que la police n’intervienne pour déplacer la carcasse.

- Dans le quartier Mutakura, les manifestants ont aussi affronté la police qui voulait les empêcher de continuer vers le centre ville. Des jets de pierres ont fait que cette dernière utilise la force pour les disperser. Les manifestants affirment qu’ils ont attrappé deux personnes qu’ils ont qualifées d’Interahamwe puis que ces personnes ne parlaient que le Kinyarwanda et l’Anglais.

- Partout où des manifestations sont actives, les militaires n’ont pas été déployés ce mardi comme contrairement à la situation qui prévalait ce lundi et aucune personne n’a été rapportée morte malgré certains blessés et certaines interpellations policières.

* Après les provinces de Muyinga et Kirundo qui ont connu des manifestations ce dimanche et ce lundi, la province de Gitegaa été touchée ce mardi. En effet, des manifestants composés d’étudiants du campus Zege et autres personnes ont tenté de faire une manifestation mais la police les a vité dispersés. Elle a érrêté plus de 15 personnes dont 10 étudiants qui ont toutes été conduites au commissariat de la police en province Gitega. Les étudiants sont dont par la suite venus en masse pour demander la libération de leur compères.

- Dans la foulée, le président de l’APRODH a été libéré ce mardi. Pierre Claver Mbonimpa annonce qu’il avait été arrêté par la documentation nationale. Ce défenseur des droits de l’homme fait savoir que cela ne va pas le décourager. Selon lui, les manifestations vont s’arrêter après l’annonce par le président de la République de sa renonciation à l’élection présidentielle de juin prochain. Il encourage donc ceux qui sont déjà arrêtés et affirme que dans de telles situations, de telles choses ne peuvent pas manquer d’arriver.

- Le conseiller principal du président de la République chargé de la communication annonce que ceux qui sont en train de manifester ne sont pas en train de contraindre le Pierre Nkurunziza à renoncer à la candidature à l’élection présidentielle. Willy Nyamitwe trouve qu’il s’agit plutôt des membres du parti MSD qui sont descendu dans les rues dans les quartiers Musaga, Nyakabiga, Mutakura, Cibitoke, Ngagara où ce parti a plus de membres. Il trouve par ailleurs que ce ne sont pas des manifestations pacifiques puis que les manifestants s’attaquent aux forces de l’ordre, brûlent des pneus, bloquent les routes et ajoute que le président ne peut pas écouter un tel appel. Il dément toutefois les informations selon lesquelles des mercenaires comme les Interahamwe membres du FDRL sont présents au Burundi pour aider à mater les manifestants. Selon lui, il s’agit de rumeurs propagées par ceux qui veulent salir l’image du pays et celle de ses dirigeants. Il termine en disant que si quelqu’un n’est pas content de la décision prise par le congrès du parti CNDD-FDD, il doit attendre le point de vue des instances habilitées comme la cour constitutionnelle qui devra statuer sur ce cas.

- Les conséquences de cette situation continuent de se faire observer. En effet, les activités tournent au relenti surtout au centre ville de Bujumbura et dans les quartiers les plus touchés. Les galéries sont presque vides de monde et les banques fonctionnent au relenti. Les commerçants du marché Jabe de la commune urbaine de Bwiza ont préféré retirer leurs marchandises par peur de leur sécurité. Pourtant, le marché et le quartier Kamenge sont calme et les activités continuent comme à l’accoutumée. Dans le domaine des transport, les bus se rendant à l’intérieur du pays sont rares alors que les personnes qui fuient Bujumbura sont nombreux. Ainsi, le ticket est passé au quadruple et les conducteurs font savoir qu’ils sont obligés d’agir ainsi puis qu’ils ne trouvent pas de clients sur le chemin retour vers Bujumbura.

- Les élèves des écoles à régime d’internat commencent à rentrer chez eux puis qu’ils ne sont pas en train d’étudier. Ils trouvent que la situation peut dégénérer et comme les lignes des radios privées sont coupées à l’intérieur du pays, personne dans leurs familles ne va savoir ce qui se passe réellement pour eux. Ils estiment par aillerus que leur sécurité n’est pas garantie puisque les policiers sont occupés avec les manifestations.

Ajoutons aussi que l’internet ne fonctionne pas correctement.

 
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