PANA, 09/10/2009 Bujumbura, Burundi - La crise qu'a connue le Burundi depuis 1993 a réduit de près de la moitié la capacité de production de l'eau potable dans le pays où moins d'un habitant sur deux, soit 47% de la population totale y a accès, a annoncé vendredi, pour le déplorer, le Comité international de la Croix-rouge (CICR). Le communiqué du CICR, qui cite une récente enquête du ministère burundais de l'Eau, de l'Energie et des Mines, a été rendu public pour marquer la fin des travaux de réhabilitation et de renforcement des infrastructures existantes dans le sud-est du Burundi au profit d'environ 20.000 personnes.
Pendant de nombreuses années, la population de certaines localités du sud-est du Burundi n'avait pas d'accès facile à l'eau potable et devait parcourir de longues distances à pied pour s'en procurer, indique le CICR, qui ajoute que l'eau n'est pas plus à la portée de tout le monde dans les zones urbaines où seuls 77% de la population sont desservis, qu'en milieu rural où 43% y ont accès. L'amélioration des conditions d'accès à l'eau potable permet de renforcer le développement humain et de mettre les populations à l'abri de certaines maladies liées à l'absence de l'eau et l'assainissement, telles que le choléra et la dysenterie, conclut le communiqué. |