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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Le Burundi attend la victoire annoncée du président sortant Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Politique

La Croix, 22/7/15

Après deux élections remportées en 2005 et 2010, Pierre Nkurunziza brigue un nouveau mandat. Il devrait sans difficulté remporter l’élection présidentielle après le boycott de l’opposition, alors que le Burundi apparaît divisé.

Violences, boycott et un taux de participation en question. C’est dans ce climat que le dépouillement des bulletins s’est poursuivi au Burundi, ce mercredi 22 juillet, au lendemain d’une élection présidentielle controversée et sans grand suspense.

Aucun chiffre officiel n’a pour l’heure été communiqué et les résultats ne seront pas disponibles avant jeudi 23 juillet. Mais l’issue du scrutin ne fait guère de doute: le pays s’achemine vers un troisième mandat du président sortant Pierre Nkurunziza, dont la volonté de rester au pouvoir a plongé le pays dans une grave crise politique.

« NOUVELLE BASE POLITIQUE ET SOCIALE »

Fin avril 2015, l’annonce du chef de l’État de se représenter – après avoir été élu en 2005 et 2010 – a été jugée anticonstitutionnelle par l’opposition, l’Église catholique et la société civile. Selon les contestataires, le président Nkurunziza viole la Constitution et l’Accord d’Arusha, dont la signature a permis la fin de la guerre civile qui a fait 300 000 morts entre 1993 et 2006.

« Le président Nkurunziza remet fondamentalement en cause cet accord qui avait mis fin à un certain nombre de clivages et des décennies de guerres civiles entre Hutu et Tutsi, explique Samuel Nguembock, chercheur associé à l’Iris. On va désormais repartir sur une nouvelle base politique et sociale entre ceux qui sont acquis à la cause de Nkurunziza et ceux qui sont entrés dans l’opposition. »

Une contestation populaire a été matée au bout de six semaines d’une brutale répression policière avec un bilan d’au moins 80 morts. Les 13 et 14 mai 2015, un coup d’état mené par un général de l’armée, pendant le déplacement du président Nkurunziza en Tanzanie, a été déjoué. La crise a poussé plus de 160 000 Burundais à se réfugier dans les pays voisins.

MÉFIANCES ET INQUIÉTUDES

La nuit précédant le vote de mercredi, plusieurs grenades ont explosé et de nombreux tirs ont longuement retenti dans la capitale Bujumbura. Deux personnes – dont un policier – ont été tuées.

L’ONU, l’Union africaine et les partenaires occidentaux du Burundi estiment que les élections générales ne sont pas crédibles en raison de l’atmosphère d’intimidation et de peur généralisée au Burundi. Dans de nombreux bureaux de vote, les gens effaçaient l’encre de leur doigt, à la sortie de l’isoloir, par peur des représailles de la part des partisans du boycott quand d’autres électeurs confiaient avoir subi des pressions de partisans du pouvoir pour aller voter.

Les journalistes à travers le pays ont constaté une participation plus que moyenne – et même extrêmement faible dans la capitale Bujumbura – mais le conseiller en communication du président Nkurunziza, lui, a estimé qu’elle devrait « tourner autour de 80 % » et s’est félicité de « la conduite d’élections libres, apaisées et transparentes ».

Jean Minani, un des chefs de file de l’opposition, a accusé les autorités de manipulation. « Tout le monde a vu ce qui s’est passé (…) tout le monde a vu que les centres de vote étaient vides du matin jusqu’au soir », a-t-il déclaré. Les partisans du président Nkurunziza « étaient seuls dans ces centres de vote, ils pouvaient manipuler comme ils voulaient, et ils l’ont fait », a-t-il poursuivi.

ÉLECTION SANS COMPÉTITION

Imperturbable, Pierre Nkurunziza, 50 ans, a accompli son devoir électoral en affichant sa décontraction. Il s’est rendu à vélo, et vêtu d’un jogging bleu orné de l’écusson de son équipe de football, au bureau de vote de son village natal de Buye (nord).

Outre trois candidats issus de petites formations réputées alliées au pouvoir, Pierre Nkurunziza affrontait surtout son principal opposant Agathon Rwasa, qui a contesté à l’avance la légitimité du scrutin. Trois autres candidats de l’opposition figuraient sur les bulletins bien qu’ils se soient retirés de la course en dénonçant « une mascarade ».

« UNE CATASTROPHE SOCIALE ET HUMANITAIRE »

Pierre Nkurunza va retrouver un Burundi divisé, isolé sur la scène internationale et privé d’une aide extérieure cruciale. « Le Burundi est l’un des pays les plus pauvres et la suspension des aides financières de l’Europe et des États-Unis va mener le pays vers une catastrophe sociale et humanitaire », estime Samuel Nguembock.

« Plus de la moitié du budget du Burundi dépend de cette aide, indique Christine Deslaurier, chargée de recherche à l’IRD. Les salaires des fonctionnaires sont payés grâce à cette aide financière. Les sanctions vont toucher une population déjà parmi les plus pauvres alors que l’État n’a pas réussi à relever la tête depuis dix ans. »

Le pays pourrait également être en proie à de nouveaux affrontements.« Toutes les tentatives de dialogue se sont soldées par des échecs et il y a clairement des velléités de l’opposition de prendre les armes », explique Christine Deslaurier selon qui plusieurs signaux vont dans ce sens. « La grande question est: à quel moment? » dit-elle.

Kozi Pastakia

 
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