@rib News, 29/11/2009 – Source AFP Le Commonwealth, qui réunit essentiellement les anciens Etats de l'Empire colonial britannique, a confirmé dimanche l'adhésion du Rwanda, annoncée un peu plus tôt par le gouvernement de ce pays africain de tradition francophone. "Les dirigeants ont accepté d'admettre le Rwanda comme 54e membre," déclare le porte-parole du Commonwealth, Eduardo del Buey, dans un communiqué.
Il ajoute que le secrétaire général de l'organisation, Kamalesh Sharma, a appelé le président Paul Kagame samedi soir pour lui faire part de cette décision prise lors d'un sommet organisé à Trinidad-et-Tobago. Ancienne colonie allemande (1885-1916) puis surtout belge, jusqu'à l'indépendance en 1962, le Rwanda est le premier pays de tradition francophone à rejoindre le Commonwealth, bloc dont l'anglais est la langue commune. Ce petit pays d'Afrique centrale peuplé d'un peu moins de 9 millions d'habitants sera seulement le deuxième, après le Mozambique, à rejoindre l'organisation placée sous l'autorité de la reine d'Angleterre Elizabeth II, sans avoir jamais été colonie britannique ni entretenir de lien constitutionnel avec la couronne. "Mon gouvernement voit cette accession comme une reconnaissance des progrès remarquables accomplis par notre pays au cours des quinze dernières années", a déclaré dimanche à l'AFP la porte-parole et ministre de l'Information Louise Mushikiwabo. L'accession au Commonwealth, sollicitée en 2008, s'inscrit dans une politique résolue du président rwandais Paul Kagame et de son gouvernement de larguer les amarres avec le monde francophone pour rejoindre le giron anglophone.
APA, 29-11-2009 - Le Rwanda devient le 54ème membre du Commonwealth Kigali (Rwanda) - Le Rwanda est devenu le 54ème pays membre du Commonwealth réuni pour son sommet biannuel à Trinidad et Tobago, a appris APA samedi de source officielle à Kigali. Les dirigeants du Commonwealth ont donné leur accord à l’entrée du Rwanda au sein du groupe après avoir vérifié que ce pays avait rempli tous les critères requis, a précisé la même source. L’admission du Rwanda a été surtout rendue possible par les engagements des autorités à promouvoir la démocratie, ainsi que les valeurs défendues par le Commonwealth, notamment l’organisation d’élections libres et transparentes, l’état de droit et l’indépendance de la justice, la bonne gouvernance, avec une administration publique bien formée, la transparence et la sécurité. Ce pays enclavé d’Afrique de l’Est, ravagé par un génocide en 1994 qui aurait fait plus d’un million de morts en 100 jours avait exprimé son désir d’adhérer au Commonwealth en janvier 2008. Le Rwanda devient ainsi le second pays après le Mozambique, à se faire accepter par le Commonwealth, même s’il n’a aucun lien avec la colonisation britannique. La tentative du Rwanda d’adhérer au groupe était fortement soutenue par l’Ouganda, la Grande Bretagne, l’Australie, le Canada et l’Inde-les pays les plus influents du groupe. La nouvelle a été bien accueillie à Kigali, où cette décision très attendue devrait redorer le blason du Front patriotique rwandais (FPR), le parti du président Paul Kagame, en vue de l’élection présidentielle de 2010. Le Commonwealth compte une population de plus de deux milliards d’habitants et un volume commercial annuel de plus de 28 trillions de dollars. Il met l’accent sur la promotion du commerce, de l’éducation et de la bonne gouvernance parmi les pays membres. |