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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Le Vatican manipulé par la diplomatie belge, affirme Amb. Edouard Bizimana Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Diplomatie

@rib News, 14/05/2016

Burundi : le Saint-Siège piégé ?

Par Edouard Bizimana

Le 1er mai 2016, Sébastien Maillard, du journal La Croix, publiait un article relatant les préoccupations du Saint-Siège sur la situation au Burundi intitulé : Burundi, le Vatican juge ambiguës les réactions internationales. Cet article a été repris par plusieurs sites et media dont Arib, Bonesha FM etc. soit en partie ou en entièreté. [Photo : Ambassadeur Edouard  Bizimana au Vatican lors de la présentation des Lettres de créance au Pape François, 25 septembre 2015]

Le contenu de cet article m’a doublement interpelé : d’abord par son contenu qui semble être contradictoire et plein de contre-vérités et ensuite parce que j’ai eu à discuter avec les représentants du Saint-Siège, en tant que représentant du Burundi auprès du Saint-Siège, de la situation au Burundi. Cependant, je tiens à préciser que cette réaction est personnelle car ne représentant plus le Burundi auprès du Saint-Siège.

Au moment où la diplomatie vaticane dénonce le jeu d’intérêt des grandes puissances et des pays de la région, elle (ou l’auteur) parachute une conclusion totalement erronée « La diplomatie vaticane s’inquiète des conflits d’intérêts des pays africains et européens au Burundi, qui empêchent tout dialogue honnête pour sortir le pays du chaos. …Mais, pour la diplomatie vaticane, tant que les intérêts économiques et géopolitiques des pays de la région des Grands Lacs et des anciennes puissances coloniales – France et Belgique – ne seront pas davantage démêlés, aucun dialogue honnête ne pourra faire bouger les lignes. Il règne trop « d’ambivalences, d’ambiguïtés » Logiquement le lecteur s’attendait à ce que la conclusion tienne compte de ce constat, qui par ailleurs est plus que vrai. Mais c’est la conclusion qui interpelle plus d’un et qui montre un manque d’objectivité totale et de la diplomatie vaticane ou et de l’auteur de l’article : « Ce qu’attendent aujourd’hui le Saint-Siège comme l’Église au Burundi, c’est que Paris, Bruxelles et Washington contraignent par des sanctions le président Nkurunziza à accepter le dialogue ».

Cette conclusion déroute et désoriente la réflexion car elle occulte totalement le raisonnement commencé dans l’article et relatif aux conflits d’intérêts dont il a été mention. Il aurait fallu clarifier le rôle de chacune des puissances occidentales et pays de la région mentionnés et aussi aider à clarifier les intérêts des uns et des autres et de là on aurait abouti à une conclusion logique et à des propositions de solution acceptables et constructives découlant même d’un raisonnement logique et objectif.

S’il est vrai que la diplomatie belge informe Mgr Paul Gallagher, que j’ai eu l’occasion de rencontrer à Rome, il est aussi vrai qu’il soit manipulé par cette même diplomatie belge car la Belgique fait partie du problème burundais, à cause justement de ses intérêts dans la région et au Burundi. 

Parlant des contre-vérités contenues dans l’article, il est important de préciser qu’il n’y a pas de menaces qui pèsent sur l’Eglise catholique au Burundi. Ceux qui veulent créer ces problèmes, tout comme ceux qui chantent « génocide », ont des intentions cachées et qui visent à nuire au peuple burundais. Il est important de faire une distinction entre l’Eglise catholique, les prêtres et évêques qui s’éloignent de leur mission et les fidèles de ladite Eglise : « Le Saint-Siège apprécie au contraire qu’elle soit restée suffisamment distante de la politique, hormis l’exception de quelques prêtres. » Le fait que certains évêques ont ouvertement appelé les fidèles à se soulever contre les institutions et que ces fidèles ont totalement refusé, que les fidèles soient allés voter malgré l’appel de certains évêques allant dans le sens de boycotter les élections, montre bien l’importance de cette distinction. L’incitation au soulèvement ou à la désobéissance reste un délit peu importe son auteur. Il y a donc un grand décalage entre le langage et la position de la hiérarchie de l’Eglise catholique au Burundi et le comportement des fidèles en matière de droits civiques et démocratiques. Certains évêques [1] avaient ouvertement soutenu le putsch manqué du 13 mai 2015 alors que l’immense majorité de la population burundaise avaient totalement désapprouvé ce comportement. S’il est vrai que les évêques et les prêtres sont très respectés au Burundi, il est aussi vrai que les fidèles gardent le droit de penser différemment quand il s’agit de parler démocratie, politique et autres aspects de la vie nationale : c’est aussi le sens de cette réaction. Je reste convaincu que l’autorité morale qu’ont les hommes d’Eglise au Burundi et ailleurs doit respecter les droits et libertés civiques et politiques des fidèles afin d’éviter une dictature d’un autre genre.

Parler de « répression silencieuse du pouvoir» qui fait face à des actes de terrorisme, est un signe de banalisation de la vie humaine et partant un déni de l’une des valeurs fondamentales de l’Eglise catholique: le respect de la vie humaine, « la vie humaine est sacrée», a-t-on l’habitude d’entendre à l’Eglise ». Mais que comprendre quand les gens qui lancent des grenades dans les marchés, dans les Eglises, dans les débits de boisson sont plutôt encensés par certains et dont mention n’est faite nulle part dans cet article ?

Comment parler de conflit d’intérêts pour finalement indexer un seul côté ? Evidement les responsables  au Vatican diront que cela n’est pas la position du Saint-Siège [2]. Tout le monde s’attend à ce que le Saint-Siège évite de s’aligner sur des positions des puissances occidentales citées comme ayant des intérêts à défendre et qui se moquent de la vie humaine en jouant  un rôle de conciliateur au lieu de mettre en avant sanctions et pressions. Dès lors qu’aucune différence n’est perceptible entre les réactions des puissances prédatrices des ressources naturelles dans la région des grands lacs, des intérêts économiques et géostratégique et celle d’une puissance morale comme le Saint-Siège, il devient légitime de se poser des questions sur les intentions réelles ou supposées de cette dernière. Peut-on penser à une manipulation ou à un piège ou tout simplement un manque d’objectivité de la part des rédacteurs d’articles sur le Burundi ? Dans un cas comme dans l’autre, cela reste préjudiciable au peuple burundais.

Ed. Bizimana

 


[1] Interrogé pour s’exprimer sur le putsch en cours dans le pays, un homme d’Eglise avait répondu que la joie et l’allégresse des  manifestants (qui fêtaient avec les putschistes dans les rues de Bujumbura) sont parvenues à sa fenêtre.

[2] C’est ce que m’avait répondu un représentant du Saint-Siège après la réaction de l’Ambassade du Burundi à Berlin aux propos de Mgr Silvano Maria TOMASI, représentant du Saint-Siège au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève en décembre 2015.

 
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