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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Le gouvernement rwandais rêve de bâtir une « économie de la connaissance » Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Afrique

Jeune Afrique, 03 avril 2017

Rwanda : une OPA sur les mathématiques africaines

Le président rwandais Paul Kagamé [photo] a officiellement lancé lundi l’« Écosystème de la connaissance », un projet de l’Institut africain pour les sciences mathématiques (AIMS) dont le financement est estimé à un montant compris entre 50 à 60 millions de dollars sur cinq ans. La capitale rwandaise accueillera également le prochain « Next Einstein forum » en 2018...

C’est un joli coup. Ce lundi 3 avril, le gouvernement rwandais a officiellement lancé l’« Écosystème de la connaissance » de l’Institut africain pour les sciences mathématiques (AIMS). Ce faisant, le président Paul Kagamé a voulu poser son pays en leader africain de la recherche.

« C’est un ajout de plus aux côtés des institutions de sciences et de technologies qui seront accueillies au Rwanda » a-t-il lancé, depuis le Centre des conventions de Kigali. Parmi les invités de cet événement, le physicien belge François Englert, lauréat du prix Nobel, ainsi que le cosmologiste sud-africain Neil Turok.

Scientifique de premier plan basé au Canada, ce dernier a fondé, en 2001, l’AIMS au Cap, en Afrique du Sud, avec le projet d’en faire une petite école destinée à donner une formation scientifique d’excellence à de jeunes Africains venus de tout le continent.

Le réseau s’est depuis étendu avec l’ouverture de centres au Sénégal (2011), au Ghana (2012), au Cameroun (2013), en Tanzanie (2014) et enfin au Rwanda, en 2016. Chacun forme une cinquantaine de jeunes Africains (une centaine pour celui du Cap) jusqu’au niveau master voir doctorat. Un tiers des places de chaque centre de formation est généralement réservé aux ressortissants du pays hôte.

Transfert du siège de l’AIMS à Kigali

Mais le Rwanda n’a pas voulu se limiter à accueillir une seule composante du réseau : il a aussi obtenu que le siège de l’organisation y soit transféré depuis Le Cap. Un secrétariat du « Next Einstein Forum » a également été établi à Kigali l’année dernière. Celui-ci organise, tous les deux ans, des rencontres entre des scientifiques africains prometteurs et des partenaires venus du monde entier. Après Dakar, c’est Kigali qui devrait accueillir cette rencontre en 2018. Enfin , « Quantum Leap Africa », le premier Centre de recherche sur les sciences quantiques en Afrique doit ouvrir ses portes en septembre prochain, dans la capitale rwandaise.

« L’Écosystème de la connaissance » devrait s’organiser autour d’un nouveau bâtiment capable d’accueillir une centaine de scientifiques du monde entier, dans une zone baptisée « Kigali Innovation City ». « Plusieurs facteurs nous ont incités à nous implanter ici, explique le PDG d’AIMS, le Béninois Thierry Zomahoun. Nous faisons venir des étudiants et enseignants de tout le continent, la position assez centrale du Rwanda était donc un avantage. Surtout, le fait que le pays n’impose pas de visa était un atout déterminant pour nous. Enfin, nous bénéficions de certaines exemptions de taxes ».

Zomahoun estime l’investissement total du projet à un montant compris entre 50 et 60 millions de dollars sur cinq ans, réparti à égalité entre l’État rwandais et l’AIMS. Le financement de l’institut repose également sur la coopération britannique, allemande et canadienne, ainsi que sur des fondations privées, telles que celles de Mastercard et de Google.

Vers une « économie de la connaissance »

Pour cette OPA sur les sciences dures africaines, le Rwanda devrait donc investir entre 25 et 30 millions de dollars sur cinq ans. Paul Kagamé avait par ailleurs créé, en 2013, un Conseil national des sciences et technologies, destiné à conseiller le gouvernement. Il y a notamment nommé le très connecté Neil Turok en tant que vice-président.

« Il ne faut pas le voir comme une mainmise rwandaise, insiste toutefois Thierry Zomahoun. C’est une véritable plateforme qui bénéficiera à tous les Africains et à d’autres centres implantés ailleurs auront d’autres domaines de spécialisation ».

Le gouvernement rwandais, qui dispose de peu de ressources naturelles et d’un petit territoire, rêve de bâtir une « économie de la connaissance » et investit depuis de nombreuses années dans les nouvelles technologies.

En 2012, il avait déjà débuté un partenariat avec la prestigieuse université américaine Carnegie Mellon, spécialisée dans les technologies de l’information, pour qu’elle ouvre un campus à Kigali. C’est à ses côtés de ce dernier que l’Écosystème d’AIMS devrait s’implanter.

Par Pierre Boisselet - envoyé spécial à Kigali


 

 

 
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