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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Décryptage du portefeuille d’un enseignant dans un lycée communal au Burundi Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Economie

Jeune Afrique, 27 septembre 2017

L’argent des Africains : Éric, enseignant au Burundi – 113 euros par mois

Cette semaine nous nous rendons au Burundi, à la rencontre de d'Éric. À 33 ans, ce professeur de physique et mathématiques dans un lycée communal mène une vie proche de la nature. Comment dépense-t-il son argent ? Il nous a ouvert son portefeuille.

Il est né et a suivi ses études à Bujumbura. Mais depuis quatre ans, Éric est installé à Kabonga, un village au bord du lac Tanganyika, à environ 150 kilomètres de la capitale burundaise. Il y mène « une vie simple », proche de la nature. « Au début ça a été difficile pour moi de m’occuper ici », confie le jeune enseignant. « Nous sommes dans un village. Il n’y a pas grand chose à faire. Et toute ma famille est à Bujumbura. »  Mais aujourd’hui, Éric trouve de nombreux avantages dans ce cadre de vie qu’il a dû adopter pour exercer son métier d’enseignant.

Lorsqu’il obtient son diplôme d’ingénieur technicien en génie électrique à l’École normale supérieure de Bujumbura en 2013, l’enseignement est une de ses possibilités d’emploi qui s’offtrent à lui. « Je suis pédagogue et électricien de formation. Devenir professeur était logique pour moi. »

Il obtient un poste au lycée communal de Kabonga et y donne des cours de physique et de mathématiques dans cinq classes. « Je suis fier de mon boulot, j’aime transmettre ce que j’ai appris », confie-t-il. Du lundi au vendredi, de 7h30 à 13h, le jeune homme consacre son temps à l’enseignement et à la préparation des cours.

Salaire : 113 euros

L’après-midi, il entraîne l’équipe de football du lycée, qui participe à des tournois inter-établissements. « Le football, c’est mon seul loisir ici. J’entraîne les jeunes trois à quatre fois par semaine, de 15h30 à 17h. J’aime beaucoup ces moments », confie-t-il.

Pour lui, la vie à la campagne comporte des bons côtés, surtout sur le plan économique. « Mon salaire de 233 000 francs Burundais (113 euros) est très faible. Mais la vie que je mène ici me permet de ne pas être dans le besoin. »

Il dépense 15 euros pour son loyer et la facture d’eau et se fournit en électricité grâce à une plaque solaire. Il consacre environ 49 euros par mois à sa restauration. Le jeune professeur cultive également quelques légumes pour sa consommation personnelle dans un jardin de 15 m2 : des tomates, des aubergines, des amarantes… « Ce n’est pas grand chose, mais ça m’occupe les weekends. En plus j’apprécie le contact avec la nature », confie-t-il.

Dépenses pour la famille : 25 euros

Il ne consacre pas de budget aux sorties, ni au shopping. « Avec mon salaire, je ne peux pas me le permettre. Je m’achète quelques vêtements une fois par an. » Éric est issu d’une famille modeste. Il a trois frères et cinq sœurs et son père est à la retraite. Il contribue aux dépenses de la famille pour les événements sociaux tels que les mariages et les baptêmes à hauteur 25 euros par mois. « Je rentre en famille pendant les vacances scolaires. »

Il y a un an environ, le jeune enseignant s’est associé avec son voisin pour faire de l’élevage de bétail. Ils ont chacun acheté quelques têtes pour constituer un petit troupeau. C’est son voisin qui s’en occupe la plupart du temps. Mais lorsqu’il n’enseigne pas, Éric prend la relève. « J’ai trois chèvres et une truie qui va bientôt mettre bas », dit-il fièrement. « Un porcelet de deux mois peut valoir jusqu’à 20 euros sur le marché ! »

Le jeune enseignant épargne, lorsqu’il y arrive, environ 23 euros par mois. Il compte aussi sur son petit élevage pour augmenter ses revenus. Son projet : économiser pour se marier d’ici un an ou deux. « Je commence à prendre de l’âge et j’ai envie de fonder une famille. »

Par Aïssatou Diallo

 
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