Franceinfo, 04/02/2020 Diane a dû fuir son pays en pleine crise politique en laissant son mari et ses enfants. Son premier jour en France, voilà comment elle l'a vécu. "Ce qui m'a frappée pour la première fois, c'est qu'on peut s'asseoir à côté de quelqu'un sans dire 'bonjour'. J'étais choquée, je vous avoue."
La première fois que Diane est venue en France, c'était pour une formation. Mais peu de temps après, le Burundi a commencé à traverser une crise. "En tant que journaliste, c'était risqué de rester au Burundi", regrette Diane. La jeune femme a donc dû y laisser ses enfants et son mari. Un combat quotidien "J'ai commencé à faire le 115. Étant une femme seule, c'est peut-être ça qui m'a sauvé la vie pour avoir des places de jour en jour", explique Diane. Très vite, le quotidien de Diane est rythmé par les appels qu'elle effectue pour s'assurer un toit les nuits suivantes. "J'ai mis quand même 4 mois, à peu près, avant que la Maison des journalistes n'accepte de m'accueillir dans l'association", raconte Diane. Puis, la journaliste a passé une année chez une famille d'accueil, trouvée grâce à l'aide de l'association Réfugiés bienvenue. "J'ai passé une année merveilleuse", se souvient Diane. Aujourd'hui, elle vit en région parisienne avec son mari et ses enfants. Voir la Vidéo sur Franceinfo |