@rib News, 19/06/2010 – Source Xinhua

Le parti UPRONA a formulé vendredi des recommandations pour que le Burundi sorte de l’impasse politique, sur fond d’élection présidentielle prévue le 28 juin.

Dans une conférence de presse, le président du parti UPRONA, Bonaventure Niyoyankana, a notamment demandé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de rendre disponibles et accessibles les résultats des élections communales du 24 mai 2010, de surseoir au travail qu’elle a entamé relatif à la composition des conseils communaux et à la désignation des bureaux communaux et d’élargir la composition de la CENI et de certains de ses démembrements en vue de créer plus de confiance dans le processus électoral.

Le parti UPRONA a également appelé la CENI à surseoir au dépôt de candidature pour les élections législatives et sénatoriales prévues respectivement les 23 et 27 juillet du mois prochain et à repousser ces élections en attendant de faire un dialogue entre les différents acteurs politiques impliqués dans le processus électoral afin de garantir un suffrage libre et transparent.

"Ce dialogue devrait être une occasion de réaffirmer l’adhésion aux principes fondamentaux de notre système démocratique tels que prévus dans la lettre et l’esprit de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation", a indiqué le président du parti UPRONA.

L’Accord d’Arusha a été signé à Arusha en 2000 pour le partage de pouvoir entre les Burundais.

Seul le président sortant Pierre Nkurunziza reste en lice pour l’élection présidentiel du 28 juin, après que les autres candidats - dont celui du parti UPRONA, Yves Sahinguvu, premier vice-président du pays - eurent annoncé leur retrait de la course pour manifester leur mécontentement vis-à-vis des élections communales.