@rib News, 21/04/2022 - Source Agence Anadolu - Avec un coût estimé à 182 millions de dollars. Quelque 947 mille personnes ont besoin d’une assistance d’urgence au Burundi, a annoncé le bureau des Nations Unies des affaires humanitaires (OCHA), jeudi, à Bujumbura, lors de la présentation du Plan de réponse humanitaire 2022.
« Le nombre des personnes dans le besoin a diminué de 22% par rapport à 2021. (...) Nous avons identifié un groupe un peu plus réduit, mais qui sont affectés par des vulnérabilités plus prononcées. Et le nombre de ces personnes s’élève à 947 mille », a précisé Damien Mama, coordinateur résident du système des Nations Unies au Burundi.
D’après lui, ces personnes sont réparties en quatre catégories dont la première rassemble des rapatriés qui reçoivent les paquets d’assistance immédiats ou transitoires. « La seconde catégorie est celle des déplacées internes », a-t-il mentionné, notant que plus de 80% de ces dernières se déplacent à cause des catastrophes naturelles notamment les inondations, les vents violents et les phénomènes extrêmes de la pluviométrie (inondations pour certaines régions, sécheresse pour d'autres). Et vers fin 2021, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a signalé que le Burundi comptait 113 403 déplacées, principalement suite aux catastrophes naturelles. La troisième catégorie des personnes en besoin d’aide urgente, comprend, selon Mama, des réfugiés venus des pays amis du Burundi. « La quatrième catégorie comprend toutes les personnes ni rapatriées, ni refugiées, ni déplacées internes mais qui souffrant d’extrême vulnérabilité », a-t-il mentionné, indiquant que pour y arriver, le coût financier d'assistance est estimé 182 millions de dollars américains. D’après ce nouveau Plan de réponse humanitaire 2022, la majorité de ces personnes (62 %) vivent dans les provinces de Muyinga (nord-est), Kirundo (nord), Makamba (sud), Ruyigi ( est), Karusi (centre), Bujumbura (ouest) , Rutana(est), Cibitoke ( ouest) Rumonge ( sud), Cankuzo ( est) et Bubanza ( ouest). A côté des réponses d’urgence, Damien Mama, coordinateur résident des Nations Unies au Burundi a souligné qu’on pense déjà à mettre en place un mécanisme durable pour prévenir les chocs, réduire la vulnérabilité et aussi augmenter la résilience des populations afin qu’elles puissent trouver des solutions elles-mêmes.
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