@rib News, 03/08/2010

● Justice

- Le procès du journaliste Kavumbagu risque de durer suite à la nomination à un poste de responsabilité du président du siège. Selon l’avocat du journaliste, le procès va être réentendu encore une fois alors que les conclusions devraient être rendues publiques dès ce lundi. Le journaliste Kavumbagu est emprisonné sous l’accusation de "haute trahison" contre le pays, pour avoir publier dans son journal en ligne Net Press un article qui remettait en cause les capacités des forces de défense et de sécurité à prévenir des attaques des Al Shebab au Burundi, au lendemain des attaques faite sur Kampala par le mouvement terroriste. (Isanganiro)

● Politique

- Après le congrès organisé par certains membres du parti FNL et certains dissidents et anciens membres dudit parti, le ministre de l’Intérieur Edouard Nduwimana semble vouloir donner sa bénédiction aux clauses de ce congrès pourtant jugé illégale par les milieux politiques burundais. S’exprimant à partir du Rwanda où il est en mission, Edouard Nduwimana souligne qu’il n’y a pas de membres des autres partis qui ont participé au congrès de ce dimanche. Il dit être sûr que le congrès était légal et que par conséquent, son ministère va analyser les clauses de ce congrès. Si jamais, souligne toujours le ministre Nduwimana, il s’avère que réellement, aucune loi n’a été violée, Rwasa Agathon n’aura plus qu’à créer son propre parti politique. (Télé Renaissance/Rtnb)

● Sécurité

- Une tuerie s’est produite dans la nuit du jeudi à vendredi dernier à Vumwe en commune Kinyinya dans la province de Ruyigi, à l’Est du Burundi. Un couple marié depuis quelques années a été sauvagement décapité par des gens non encore identifiés, soulignent des sources policières. Ces corps ont été découverts par leur fils aîné âgé de quatre, qui chaque matin se rendait dans la chambre de ses parents et a trouvé les deux corps gisant sur le lit, ligotés et baignant dans un étang de sang. Son petit frère âgé d’un an était lui aussi ligoté mais en bonne santé. Les habitants du même village soulignent qu’aucun appel au secours n’a été entendu. (Abp/Isanganiro/Rtnb)

- Un homme de 62 ans connu sous le nom de Zacharie Mutunuzi a tué jeudi dernier à coups de machette son fils Cassien Batungwanayo, âgé de 20 ans. Cette nouvelle a été connue plus tard à cause de la malignité du criminel qui avoue avoir agi pour corriger ce garçon qui commençait à se comporte comme un indiscipliné. Ce drame a eu lieu dans la commune de Rumonge, précisément dans la zone de Kizuka. (Isanganiro/Bonesha/Abp)

- Plus de 50 policiers ont opéré une fouille perquisition au chef lieu de la province de Muramvya, dans trois quartiers à savoir le quartier Kigwati, Muyange et Swahili. Au cours de cette perquisition, la police a mis les mains sur une tenue militaire neuve, un béret militaire, des bottines, un chargeur kalachnikov et des cartouches d’un fusil puissant appelé MI 50. Notons que les attaques à la grenade étaient devenues nombreuses à Muramvya et d’autres armes avaient été trouvées dans les communes Kiganda et Bukeye, quelques heures avant cette fouille perquisition. (Abp/Rtnb)

● Coopération

- Le Royaume de la Belgique vient d’octroyer au PAM, Programme Alimentaire Mondial, un  don d’un million d’euros, dans sa contribution habituel aux activités de cette organisation  humanitaire onusienne. Ce don a été annoncé par le communiqué de l’Ambassade du Royaume de Belgique à Bujumbura, le week-end passé, et a souligné qu’il va dans le cadre d’aider le programme intitulé « Intervention prolongée de secours et de redressement » (IPSR) affilié  au PAM. (Abp)

● Education

- Les étudiants de l’Université des Grands Lacs à Kiremba en grève depuis le week-end de a semaine dernière suite au recrutement d’un assistant, soulignent que des examens non reconnus par la loi seraient donnés aux membres des familles de certains responsables de cette Université pour trouver ceux qui seront recrutés comme assistants. Contactés par les médias ce mardi matin, les représentants de ces étudiants disent ne pas être prêts à retourner dans les auditoires si jamais une solution durable n’est pas trouvée. (Isanganiro)