APA, 28-07-2010

Bujumbura (Burundi) - Le CNDD-FDD au pouvoir au Burundi a remporté 32 sièges sur 34 selon les résultats provisoires des dernières élections sénatoriales qui se sont déroulées dans les 17 provinces que compte le pays.

L’UPRONA, seul concurrent du parti au pouvoir n’a remporté que 2 sièges, dont celui de la mairie de Bujumbura. L’autre siège a été gagné dans la province de Bururi (sud du pays).

Au cours de ces élections ce sont les conseillers communaux élus lors des élections communales du 24 mai dernier qui ont voté pour élire deux sénateurs par province.

Les partis qui ont participé à ces élections à savoir l’UPRONA et le CNDD-FDD devaient présenter deux listes chacun, une liste des candidats de l’ethnie tutsi et une liste des candidats hutus. Ceci pour respecter la constitution burundaise qui stipule que les Sénat doit être constitué à égalité de sénateurs tutsi et hutu.

Trois sénateurs de l’ethnie twa sont cooptés, plus 4 anciens présidents encore en vie à savoir le président Pierre Buyoya, le président Sylvestre Ntibantunganya, le président Jean Baptiste Bagaza et le président Domitien Ndayizeye.

Le Président du Sénat sortant Hon Gervais Rufyikiri a été réélu sénateur dans sa province natale de Gitega ( centre du pays) , le deuxième vice-président Gabriel Ntisezerana a été élu sénateur dans sa province de Bubanza (Ouest), tandis que le ministre des Finances , Clotilde Niragira a été élue sénateur dans sa province de Muramvya (Centre).

Les élections se sont déroulées dans le calme selon les observateurs nationaux et internationaux.

Le président de l’UPRONA, Bonaventure Niyoyankana, a dit « prendre acte » des résultats des élections, soulignant qu’il n’y a rien d’étonnant vu le nombre de conseillers communaux dont dispose le parti au pouvoir.

Certains conseillers communaux de l’ Alliance des Démocrates pour le Changement (ADC) composée de plus de 10 partis contestataires des élections sont allés voter dans certains provinces de Bujumbura comme Muyinga (Nord), Makamba (Sud), Rutana (Ouest) et Kayanza, malgré l’appel de boycott de leurs partis respectifs.