@rib News, 24/08/2010

● Politique

- Le torchon brûle au sein du parti Uprona. Deux camps se chamaillent suite à la candidature au poste du premier vice-président de la République. Les candidats connus pour ce poste sont au nombre de deux, c'est-à-dire l’actuel premier vice-président Yves  Sahinguvu et l’ancien colonel en retraite, Bernard Busokoza. Des sources du parti Uprona disent que le camp de Busokoza veut des élections pour trancher sur ce cas, tandis que le camp de Sahinguvu veut la reconduction pure et simple de celui qu’il qualifie déjà de compétent et d’expérimenté. (Bonesha)

- Les jeunes du parti Cndd-Fdd au pouvoir se disent être prêts à collaborer avec les jeunes des autres partis politiques du Burundi pour construire le pays. Selon le président de la ligue des jeunes du parti présidentiel, Ezéchiel Nibigira, le temps des élections est fini et ce qui reste c’est de travailler main dans la main pour développer le pays qui est commun antre les jeunes du parti au pouvoir et ceux de l’opposition.. (Isanganiro)

- Le porte-parole du parti présidentiel le Cndd-Fdd Onésime Nduwimana souligne que la formation d’un nouveau gouvernement avance très bien et sera connu après la prestation de serment du président de la République nouvellement réélu. Le porte-parole du parti présidentiel annonce que le nouveau gouvernement sera intègre et confiant (Rpa)

- La campagne électorale pour l’élection des conseils de collines ou de quartiers et des chefs de collines ou de quartiers au Burundi a commencé dimanche et se clôturera le 4 septembre. Cela est contenu dans un décret que le président de la République Pierre Nkurunziza a signé samedi. La campagne sera faite uniquement par les candidats indépendants ayant déposé les dossiers de candidature à la Commission électorale communale indépendante (CENI). Selon le porte-parole de la CENI, Prosper Ntahorwamiye, Cette campagne sera caractérisée par la neutralité politique des candidats aux conseils des collines et l’implication directe des CECI pour la supervision des travaux de campagne sur chaque colline. (Rtnb/Bonesha)

● Société

- Des cas de viol se multiplient à travers le pays. En commune de Gisuru de la province Ruyigi un homme a violé une veuve pendant que celle-ci se rendait à son domicile, ce samedi soir. Karenzo Léonidas est le nom du violeur et reconnaît avoir violé cette veuve qui suit des traitements à l’hôpital de Kinyinya. (Bonesha/Rpa)

- Une fille de 14 ans a été violée par un garçon de 19 ans sur la colline de Ngara en commune de Bubanza à l’Est du pays. L‘’autorité de base de cette colline avaient tenté de faire un règlement à l‘amiable entre les deux familles. Il se trouve pour le moment en prison de même que le violeur.  Des sources administratives disent que les autorités de base à Bubanza sont souvent complices, car quand un viol est consommé, ils se précipitent pour résoudre à l’amiable la situation mettant ainsi à l’abri contre les poursuites judiciaires des présumés violeurs. (Abp)

● Droit de l’homme

- Les autorités burundaises doivent enquêter sur des allégations selon lesquelles des membres des forces de sécurité de l’État ont torturé 12 politiciens de l’opposition lors des élections qui se sont récemment déroulées dans le pays, a déclaré Amnesty International lundi 23 août. Le document intitulé A Step Backwards décrit comment ces personnes ont été giflées et ont reçu des coups, de pied et de matraque notamment, sur tout le corps. Certaines ont dit avoir été menacées de mort et, dans un cas, une partie de l’oreille d’un détenu a été sectionnée alors qu’il était incarcéré au siège du Service national de renseignement (SNR), à Bujumbura, entre le 23 juin et le 5 juillet.

"Les informations faisant état de cas de torture au Burundi s’étaient faites plus rares ces dernières années, et la résurgence de ces sévices constitue un recul très perturbant", a déclaré Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d’Amnesty International. (Isanganiro)

● Education

- A Kirundo, au lycée de Mukenke dans la commune Bwambarangwe, quinze élèves ont refusé de rentrer chez eux après avoir appris leur échec, arguant que les professeurs ont voulu leur faire du mal en raison de leur appartenance politique. Ces élèves sont ainsi allés porter plainte auprès du responsable du Service National des Renseignements, l'administrateur communal et le représentant du conseil des parents. Pourtant, la direction de l'établissement avait établi, après vérification des copies d'examen, que les quinze élèves n'ont eu que les notes qu'ils méritaient (Rtnb/Isanganiro)

● Santé

- Un manque criant d’eau s’observe depuis quelques jours à l’hôpital de Kibumbu au centre du pays. Les malades et gardes-malades de cet hôpital public s’arrangent eux-mêmes pour trouver de l’eau. La direction de cet hôpital souligne que plus de 100 malades qui se trouvent actuellement aux lits de cet hôpital sont priés de chercher de l’eau à plus de 5km pour pouvoir laver leurs vêtements et se laver. La direction souligne également que les maladies des mains sales commencent à se manifester dans cet hôpital suite à ce manque d’eau potable. La population de Ndava surtout sur la colline de Nyamurenge est accusée par cet hôpital d’être à l’origine de ce manque d’eau, car des sources de cette partie de Mwaro disent que ces mêmes gens détruisent les tuyaux conduisant de l’eau à l’hôpital. (Rpa)

● Diaspora

- Des Burundais de la diaspora se disent gênés par les procédures exigées pour contribuer dans leurs pays. Certains d’être eux disent que les autorités du département chargé de la diaspora au ministère des Relations extérieures ne facilite pas la tâche à ces Burundais de l’étranger quant il faut acheminer des aides ou des contributions aux nécessiteux. Certains d’être eux vont même jusqu’à exiger l’ouverture d’un compte pour que la diaspora y verse sa contribution. (Isanganiro)