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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Le Burundi, fer de lance du français Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Opinion

Le Temps, 22 octobre 2010

Maurice Mazunya est professeur à l’Université du Burundi, à Bujumbura, et directeur du Centre pour l’enseignement des langues au Burundi (Celab). Dans une Afrique de l’Est où la bataille des langues fait rage, il explique les enjeux pour son pays. Entouré de pays anglophones, le Burundi a un rôle clé pour la francophonie.

Le Temps : La décision du Rwanda voisin de promouvoir l’anglais, et d’adhérer au Commonwealth, a frappé les esprits… Le pays cherche à présent un millier d’enseignants en anglais… Cette décision fera-t-elle école au Burundi ?

Maurice Mazunya : Non. Le Burundi est un pays francophone, comme le Rwanda, de par l’histoire de la colonisation belge. Le français y est langue de scolarisation dès la cinquième année primaire. Nous avons un patrimoine linguistique et culturel. Mais le Burundi est aussi pris dans l’intégration régionale. D’une part, la communauté est-africaine, composée essentiellement de pays anglophones avec l’Ouganda, le Kenya et la Tanzanie, dont l’anglais est la langue officielle et le kiswahili une langue transnationale; d’autre part, la région des Grands Lacs, avec la République démocratique du Congo, le plus grand pays francophone d’Afrique. Au Burundi, on enseigne aussi le kiswahili et l’anglais. Les élites peuvent les parler. Ce n’est donc pas un problème en soi si le pays semble faire cavalier seul. Au contraire, il se trouve à une position charnière, qu’il doit exploiter.

– Votre pays ne se trouve-t-il pas isolé ?

– Pas vraiment. La réalité politique, d’en haut, repose sur l’anglais et le kiswahili. Prenons un exemple: nous voulons relancer le Celab. Avant la guerre, il formait des jeunes des pays anglophones ou lusophones, qui venaient apprendre le français au Burundi pour l’enseigner ensuite dans leur pays. De 1984 à 1994, un millier de stagiaires avaient ainsi été formés. Nous remettons ces formations sur pied, car il y a des attentes, en Tanzanie, en Ouganda et au Kenya. Ces pays manifestent un intérêt croissant pour les écoles bilingues, anglais-français. Je n’ai donc pas d’inquiétudes. Le Burundi peut devenir une plaque tournante de la francophonie dans la région.

– De quelle manière ?

– Nous avons signé des mémorandums de coopération universitaire avec la Tanzanie. Les professeurs burundais pourront se former en anglais en Tanzanie, et les Tanzaniens en français au Burundi. Dans les pays anglophones, s’agissant de former les élites, le bilinguisme constitue une plus-value. Les gens prennent de plus en plus en considération la situation de la région, sa proximité avec l’Afrique francophone centrale et occidentale. Toutefois, dans cette dynamique régionale, il manque une dimension culturelle et citoyenne, face à l’intégration politique et économique.

– Que devrait comporter cette facette culturelle ?

– Il manque encore une vision d’ensemble, pour éviter notamment que l’on n’impose l’anglais au nom de la mondialisation. Il faudrait des politiques linguistiques communes, qui respectent la diversité culturelle, prônant un multilinguisme convivial, non conflictuel. Il faut une con­naissance mutuelle des peuples, à travers la sous-région. L’histoire nous a montré ce qui arrive lorsque l’on ne respecte pas toutes les minorités…

 
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