@rib News, 05/02/2011 – Source MAP

Les efforts visant à mettre en place une Union monétaire dans la Communauté Est-africaine (East african community, EAC) ont atteint une vitesse supérieure et un rapport sur ce sujet sera examiné par les chefs d'Etat en avril prochain, a affirmé, samedi à Nairobi, le président de l'Assemblée législative de la Communauté, Juma Mwapachu.

S'exprimant lors d'une réunion avec des membres de l'Assemblée nationale kenyane, Mwapachu a indiqué que des progrès substantiels ont été réalisés par les cinq pays membres de l’EAC sur la voie de la création d'une monnaie unique et d'une Banque centrale.

Il a, à ce propos, souligné la nécessité pour les économies régionales de promouvoir leur forte croissance économique afin d'atténuer les effets de la crise financière internationale qui a durement affecté les économies de la zone euro.

Avec les dures leçons de la zone euro, a dit Mwapachu, il est nécessaire pour la Communauté Est-africaine d'avoir une autorité fiscale et des banques centrales à la hauteur.

Mais alors même que les Etats membres s'attèlent à la mise en place d'une Union monétaire, les représentants du secteur privé continuent d'exprimer leurs préoccupations face aux obstacles tarifaires et non tarifaires qui les empêchent d'exercer en toute liberté des activités commerciales dans le groupement.

L'Union monétaire constitue la troisième étape du processus d'intégration de l’EAC qui regroupe le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi.

Mercredi, l’EAC a lancé à Nairobi le Fonds "TMEA" visant à libérer le potentiel économique de la Communauté par la réduction des coûts de transport et des coûts connexes et le soutien des institutions du Marché commun pour leur permettre d'élaborer un cadre global d'intégration grâce à un partenariat public-privé.