PANA, 19 août 2011 Bujumbura, Burundi - Le choléra aurait déjà fait trois morts sur plus d’une centaine de malades qui ont été déjà reçus depuis la fin du mois de juillet dernier pour des soins d’urgence dans les différentes structures sanitaires du pays, a annoncé, vendredi, la ministre de la Santé publique, Mme Sabine Ntakarutimana. La ville de Bujumbura a été citée par la ministre parmi les endroits les plus menacés par la "maladie des mains sales", surtout au niveau des quartiers de la périphérie sud de la capitale burundaise.
Les autres localités les plus touchées par l’épidémie se situent plus à l’ouest du pays et le long du littoral du lac Tanganyika. La ministre a donné plusieurs numéros verts d’appel téléphonique, sur le fixe ou mobile, auxquels la population peut recourir pour signaler au centre de santé le plus proche les cas suspects de diarrhée et vomissements intenses qui sont les principaux signes de la maladie. Des centres spécialisés dans le traitement de la maladie ont été également aménagés d’urgence dans les localités les plus exposées, selon la ministre, qui a laissé entendre que la régie nationale de production de l’eau (REGIDESO), pour sa part, allait faire des efforts supplémentaires pour approvisionner les localités dans lesquelles le choléra prolifère surtout à cause du manque d’eau courante et de l’insalubrité du milieu de vie ambiant. |