PANA, 09 novembre 2011 Bujumbura, Burundi - Le ministère burundais de la Santé a lancé, mardi, une campagne de lutte contre les maladies chroniques non transmissibles dans les services publics, en prélude à la célébration de la journée mondiale de lutte contre le diabète, le 14 novembre prochain, apprend-on de source médicale à Bujumbura. Le coup d’envoi du dépistage volontaire du diabète et de l’hypertension artérielle a été donné à l’Assemblée nationale et au Sénat burundais.
Le médecin-directeur du Programme national intégré de lutte contre les maladies chroniques (PNILMC), le Dr Godefroid Kamwenubusa, a indiqué qu’il comptait beaucoup sur les élus du peuple pour porter encore plus loin le message de la nécessité de se faire dépister du diabète qui est une triste réalité dans le pays. En 2007, les services spécialisés du ministère burundais de la Santé publique ont enregistré 14 pour cent de diabète cas sur les 3.000 personnes dépistées dans Buyenzi, un quartier populaire surpeuplé à dominante musulmane du centre-ville de Bujumbura, la capitale du Burundi. L’activité devait s’étendre, mercredi, à la présidence et aux deux vice-présidences de la République du Burundi, avant le dépistage dans les autres services de l’Etat à l’échelon inférieur. Le diabète est une maladie chronique qui profite de l’absence d’activités physiques chez l’homme, la consommation excessive d’alcool et de sucre et le régime alimentaire non équilibré et peut causer plusieurs complications, comme des plaies incurables, les problèmes de rein ou encore l’hypertension artérielle, a rappelé Dr Kamwenubusa. Ses symptômes sont la soif excessive, l’envie fréquente d’uriner, la perte de poids et la sensation de fatigue. |