@rib News, 27/08/2013 - Source Xinhua

Les Polluants Organiques Persistants (POPs) restent un danger pour la santé humaine et l'environnement au Burundi, a indiqué mardi à Bujumbura M. Alphonse Polisi, point focal national de la convention de Stockholm sur les POPs et directeur de l'environnement en recherche et éducation environnementale à l'Institut National pour l'Environnement et la Conservation de la Nature (INECN).

M. Polisi, qui intervenait en qualité d'expert lors de l' ouverture d'un atelier sur l'applicabilité des réglementations des POPs au Burundi, a fait remarquer que l'existence des POPs au Burundi est liée spécialement à l'utilisation des produits chimiques dans les activités agricoles et dans la lutte contre les tics du bétail.

Selon l'expert, au sein des produits chimiques qui ont été utilisés dans le passé, il subsiste sur place des produits difficiles à gérer et impossibles pour la consommation parce que déjà périmés. Aujourd'hui, a fait remarquer M. Polisi, les gestionnaires des stocks éprouvent d'immenses difficultés pour s' en débarrasser suivant les normes environnementales et sanitaires requises.

Par exemple, a poursuivi M. Polisi, le centre semencier de Kajondi et e centre zootechnique de Mahwa en province de Bururi ainsi que dans le stockage des transformateurs usées de la Régie des Eaux et d'Electricité(REGIDESO) en Mairie de Bujumbura, abritent des produits chimiques périmés sans que les gestionnaires disposent des solutions pour s'en débarrasser.

« La question est posée, la problématique est là, mais le Burundi ne dispose de moyens pour se débarrasser de ces POPs », a- t-il martelé. Interrogé sur la nature de ces moyens qui font défaut, M. Polisi a affirmé que les moyens sont catégorisés au premier rang desquels les moyens financiers pour appuyer les activités d'identification des sites contaminés au niveau du pays.