@rib News, 05/10/2013 - Source Xinhua Le système de l'école fondamentale, nouvellement introduit au Burundi, est émaillée de multiples défis à lever, a indiqué samedi Hantime Mivuba, spécialiste burundais en sciences de l'éducation, lors de la célébration de la journée mondiale de l'enseignant. Le cadre légal de cette réforme, en phase de démarrage au cours de l'année scolaire 2013-2014, est en déphasage avec les engagements internationaux, a-t-il dit.
Selon M. Mivuba, cette réforme est en train d'être mise en place au Burundi dans la précipitation, sans implication des acteurs principaux d'où une réticence à ce changement. En outre, a-t-il poursuivi, ce système a été instauré sans expérimentation préalable avant la généralisation à travers tout le pays, avec des faiblesses de formation des concepteurs et des encadreurs. Les supports pédagogiques ne sont pas rédigés suivant des normes reconnues et comportent des lacunes. D'autres imperfections évoquées sont notamment la non-actualisation des approches méthodologiques, le manque de renforcement de capacités des responsables scolaires, le manque d'harmonisation avec le système des pays de la Communauté Est- Africaine (EAC). Il a souligné que cette réforme, qui reste pertinente au Burundi, permet notamment d'élargir l'accès à l'éducation à un plus grand nombre d'enfants, de réduire les redoublements et d'insérer les lauréats dans la vie courante, étant capables de créer leurs propres emplois. Cette journée est célébrée également dans un contexte de dialogue entre le gouvernement et les syndicats des enseignants pour résoudre le problème de disparités salariales. |