@rib News, 22/01/2014 – Source Xinhua Deux syndicats des enseignants du primaire et du secondaire, tous proches du pouvoir, ont menacé mercredi de rejoindre quatre autres syndicats qui ont annoncé un mouvement de grève de trois jours chaque mois. Le Syndicat Indépendant des Enseignants du Primaire du Burundi (SIEPBU) et le Syndicat Indépendant du Personnel de l'Enseignement Secondaire du Burundi (SIPESBU) demandent "au gouvernement d'analyser et d'adopter le contenu du rapport de Rumonge avant la fin du mois de février", a annoncé Victor Ndabaniwe, président du SIPESBU.
Au cas contraire, "ces syndicats tiennent à informer qu'ils seraient contraints d'entamer un arrêt de travail de toute la dernière semaine des cours pour ce trimestre et qui sera également suivi par la saisie des résultats du deuxième trimestre", a ajouté le président du SIPESBU. Il a fait savoir qu'ils ont encore confiance dans le gouvernement mais qu'ils ont sacrifié un temps suffisant. Il n'est plus le moment de jouer la prolongation face à leur revendication, a-t-il souligné. Les syndicats revendiquent la réduction des disparités salariales observées au niveau des fonctionnaires de l'Etat et un scénario consensuel avait été trouvé lors des discussions entre tous les syndicats des enseignants et la partie gouvernementale dans la ville de Rumonge au sud du pays le 24 Mai 2013. C'est donc ce scénario que les deux syndicats et les quatre autres qui ont annoncé avant eux le mouvement de grève veulent que le gouvernement puisse l'analyser, l'adopter et le mettre en application. |