@rib News, 26/05/2014 Le web s’affole depuis ce jeudi dans le monde dans une campagne dénommée « Libérez Pierre Claver Mbonimpa » lancé par les activistes de la société civile burundais. Des photos des gens habillés en verts sont aussi diffusées via le Net. Selon nos observations, la campagne a été suivie même en dehors du Burundi. En Belgique ou ailleurs ont voit des gens qui posent en vert pour demander la libération de Pierre Claver Mbonimpa.
Depuis vendredi matin, au moment où Mbonimpa était présenté devant le juge pour confirmation ou infirmation de sa détention, des jeunes et des hommes habillés en verts se voient dans la ville de Bujumbura et même à l’intérieur du pays. Sur le Net on peut lire sur : "Sa tenue verte, c'est notre tenue, ses malheurs ce sont nos malheurs. Nous sommes tous des Mbonimpa”. Mais la question est de savoir si réellement l’impact est grand au Burundi. Peut-il y avoir du changement au le Burundi à l’aide de l’Internet ? En fait, 30% de la population utilise déjà un téléphone et le taux de pénétration des opérateurs télécom est de 65%. Ceci montre que le message peut arriver à plus de 30% de la population burundaise et cela peut être augmenté jusque même à plus de 70% car les partages d’informations s’observent bien au Burundi. Un expert en usage des outils sociaux, Jacques Martini en poste au Burundi, explique que « l’internet au Burundi est un outil de propagande par excellence ». Selon Martini, à l’instar de la radio ou la télévision, les habitants sont à mesure de choisir la bonne information. Si non, se demande-t-il, comment expliquer que même à l’intérieur du pays, on a suivi des réactions sur Facebook et Twitter, alors qu’aucun médium ne l’avait annoncé ? Ces derniers jours, l’usage de facebook et internet en général s’observe même à l’intérieur du pays. L’avènement des opérateurs télécoms performant et l’introduction du 3G est l’explication de cette présence de l’internet. Entre temps, la population profite de la présence du câble de la fibre optique dans les provinces du nord du Burundi et celle du centre. [JMM] |