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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Le 52è anniversaire de l'indépendance fêté en grandes pompes à Bruxelles Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Diaspora

@rib News, 15/07/2014

Commémoration à Bruxelles de l'indépendance du Burundi

Reportage de Jérôme Bigirimana, envoyé spécial

 C'est ce samedi 12 juillet que plusieurs centaines de Burundais résidant en Belgique et au Luxembourg ont célébré le 52è anniversaire de leur indépendance, normalement célébrée le 1er juillet de chaque année depuis 1962. Une fête qui a été marquée par la présence de certaines hautes personnalités burundaises et d'autres invités de marque. Discours, tambours, danses traditionnelles, musique moderne étaient au rendez-vous. Tout cela autour d'un verre offert gracieusement, dans une ambiance joviale de retrouvailles entre Burundais mais aussi des occasions de tisser de  nouveaux liens.

En Belgique, la fête de l'indépendance du Burundi demeure un moment rassembleur où les Burundais enterrent leurs différences politiques et ethniques et se rassemblent autour de cette fête. Ils l'ont encore manifesté ce samedi à Bruxelles où la salle était archicomble, certains ayant été obligés d'aller causer dehors.

Les cérémonies étaient rehaussées par la présence du président du Sénat burundais, Son Excellence Gabriel Ntisezerana, mais aussi de l'ancien président de la République du Burundi, M. Sylvestre Ntibantunganya ainsi que le ministre de la justice Pascal Barandagiye.

Du côté belge, on pouvait voir l'ambassadeur François Cornet d’Elzius, directeur Afrique au ministère belge des Affaires Etrangères et d'autres personnalités publiques belges notamment Jean Clément, gouverneur de Bruxelles. Bien entendu, les consuls honoraires du Burundi en Flandre, en Wallonie et au Grand Duché de Luxembourg n'ont pas manqué à ce grand rendez-vous.

Plusieurs ambassadeurs des pays africains accrédités à Bruxelles étaient également présents dont ceux du Rwanda, du Kenya, de l'Ouganda, de l'Ethiopie, de l'Egypte et de la Zambie ainsi que des diplomates du Sultan d'Oman, de Chine et de la Basse-Saxe (Allemagne).

Des discours

 Dans son discours de circonstance, l'ambassadeur du Burundi à Bruxelles, M. Félix Ndayisenga a indiqué que les Burundais célèbrent «  la fierté nationale recouvrée, fierté pour toutes les filles et tous les fils burundais, fierté d’être Burundais et d’appartenir au même Burundi indépendant ».

Pour lui, célébrer cet anniversaire national, c'est se souvenir de ces vaillants hommes et femmes qui ont donné de leur vie, dans la dignité et le respect, pour que triomphent les valeurs d'humanité, d'égalité et de justice. Mais également, c'est tirer les leçons du passé pour mieux construire l'avenir commun. Et de là, le diplomate Ndayisenga fait mention de la Commission Vérité et Réconciliation qu'il considère comme une « phase ultime du processus de réconciliation nationale ».

Enfin, toujours selon Ndayisenga, célébrer l'anniversaire national signifie « se remémorer l'impérieuse nécessité de maintenir et améliorer les liens avec avec nos amis historiques » : les Belges. Ici, il n'a pas manqué à « féliciter les organisations et les entités communales belges qui comprennent de plus en plus cette nécessité et encouragent les jeunes d’ici[ndlr: Belgique] à aller à la rencontre des jeunes du Burundi. ».

L'ambassadeur Ndayisenga a également insisté sur une plus grande ouverture qui doit caractériser les relations historiques entre le Burundi et la Belgique. Et pour concrétiser cette ouverture davantage, Ndayisenga a vivement encouragé les investisseurs à aller nombreux investir au Burundi et  « profiter ainsi (1) de l’excellence des relations historiques entre le Burundi et Belgique, (2) de la paix et de la stabilité qui règnent sur tout le territoire du Burundi, et, enfin, (3) de la Culture démocratique qui sera concrétisée l’an prochain par des élections crédibles et transparentes. Nous avons placé cette célébration sous le signe d’un Burundi qui avance, n'hésitez pas à avancer avec nous ! », a renchéri l'ambassadeur du Burundi à Bruxelles.

 Très brièvement, le représentant du ministère belge des Affaires Etrangères,  l'ambassadeur François Cornet d’Elzius, est revenu sur ces relations entre le Burundi et la Belgique, et de manière générale entre la Belgique et l'Afrique. « La trame idéologique de la Belgique  est faite de fibres africaines, la Belgique étant présente en Afrique depuis 1831, au lendemain de son accession à l’indépendance. Les liens sont beaucoup plus solides, plus durables. Je vous souhaite une année 2014 de paix, de développement, de stabilité de liberté, d ouverture et bien entendu une amitié continuelle entre les 2 pays », a souhaité Cornet d'Elzius.

Un autre discours fut celui de Gabriel Ntisenzera, président du Sénat burundais, de passage à Bruxelles.

 Dans son discours, Ntisezera a indiqué que nous avons eu l’indépendance politique mais que l'indépendance économique reste toujours à acquérir. Et d'après lui, les Burundais vivant en Belgique ont un rôle important pour accéder à cette indépendance. « Je demande à chacun dans ce qu'il peut faire, dans vos compétences (technique, informatique, agriculture, élevage, etc. ) d'essayer de voir quelle contribution vous pourrez apporter à votre pays qui vous a formé. Votre soutien peut faire la différence. Même 5 euros. La vie des populations intérieures du Burundi sera améliorée. ».

Le président du Sénat au Burundi n'a pas également manqué à remercier la Belgique qui a toujours soutenu le Burundi surtout en matière économique et qui a accueilli pas mal de Burundais sur son sol.

Des appréciations des uns et des autres

Selon Juliette Nijimbere qui vit en Belgique depuis 21 ans, l'ambassade du Burundi organise de telles festivités depuis 6 à 7 ans. « J'aime beaucoup cette fête. Elle nous unit, au delà des conflits ethniques et politiques entre nous. C'est toujours comme ça quand il s'agit de la fête de l'indépendance de nous retrouver autour de Rwagasore, héros de l'indépendance national », a dit Mme Nijimbere.

« C'est impeccable, une ambiance extraordinaire », s'est émerveillé Michel Preud'homme, conseiller social au SPF Emploi.  Et pour faire suite au discours de l'ambassadeur Ndayisenga, Preud'homme nous a confié qu'il entend mettre désormais son expérience professionnelle au profit du Burundi et de l'Afrique afin d'occuper les jeunes des centres provinciaux et contenir ainsi l'exode rural, un des défis de gestion des villes. Preud'homme s'est, en effet, spécialisé dans des projets de création d'emploi endogène à Tubize et Louvain-la-Neuve (Wallonie).

Jean Ndimubandi , professeur à la faculté d'Agronomie à l'Université du Burundi, en vacances en Belgique, nous a donné aussi son impression sur cette commémoration : « J'ai beaucoup apprécié la forte participation des Burundais à cette fête. Les invités belges ont aussi massivement répondu à l''invitation. J'ai aimé les groupes folkloriques qui montrent bien la culture burundaise. Et de hautes personnalités qui ont rehaussé de leur présence dans ces cérémonies. Il serait intéressant de continuer cette façon de faire coïncider la célébration de cette fête avec les missions ou les vacances des personnalités burundaises », a commenté Pr Ndimubandi.

Henry Panhuys, un des invités à la fête, apprécie cette commémoration et est aussi ému par les jeunes enfants qu'il a vu danser sur la scène du Galego. « Parfaitement organisée, sans fastes inutiles ni discours pompeux, la commémoration fut empreinte d'une très chaleureuse convivialité qui a touché tous les cœurs de celles et ceux présents en grand  nombre dans la salle. Placée sous le signe d'une culture et d'une jeunesse vivantes et décomplexées, cette célébration témoigne que Culture et Jeunesse sont des moteurs essentiels de construction de l'avenir et de dépassement des conflits qui ravagent notre planète. A cet égard, je garde en mémoire l'image radieuse de ces enfants d'origine diverse dansant sur la scène du Galego, image qui m'a rappelé la merveilleuse réalisation de cette grande et belle dame, Maggy Barankitse, que j'ai eu la joie de rencontrer lors d'un passage à Bruxelles »

D'autres participants ont également salué le dynamisme dont fait preuve l'ambassadeur Ndayisenga dans la mobilisation de soutien en vue de la réussite de cette fête dans un contexte financier difficile. Par conséquent, « le verre offert est à volonté aujourd'hui alors qu'il y a 3 ou 4 ans, on se payait notre boisson », nous a confié Jean Nizigiyimana, un burundais présent à cette fête.

 Un autre a souhaité que, pour de prochaines commémorations, les Burundais de Belgique et la Hollande puissent organiser en commun quelque chose de plus grand. Ou alors avec Paris ou pourquoi pas avec Berlin !

Seul petit bémol : certains auraient souhaité que la photo de Rwagasore soit mis en exergue comme on fêtait l'indépendance acquise grâce à ce héros national. Or, c'est le président Nkurunziza qui est mis en relief entre Rwagasore à gauche et Ndadaye à droite. « A mon avis, à la fête de l'indépendance, je crois que c'est plutôt Rwagasore qu'il faudrait mettre au milieu de Nkurunziza et Ndadaye, à défaut de le mettre tout seul », suggère un participant qui a requis l'anonymat.

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