PANA, 18/07/2009

Bujumbura, Burundi - Le chef de l'Etat équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, a consacré la seconde journée de sa visite officielle de trois jours au Burundi à des questions économiques et industrielles en se rendant, samedi, à la Société sucrière du Moso (SOSUMO) et à l'usine de fabrication de l'huile de palme, dans le sud du pays.

Ces deux entreprises font partie des fleurons de l'industrie agro-alimentaire du Burundi en voie de privatisation et dans lesquelles des capitaux étrangers pourront prendre des parts importantes.

La délégation équato-guinéenne arrivée vendredi soir à Bujumbura est forte d'une trentaine de membres, dont des ministres et opérateurs économiques. Ils vont justement tâter le terrain des opportunités d'affaires entre les deux pays.

Dès l'aéroport international de Bujumbura, le président équato-guinéen avait plaidé en faveur du "renforcement de la coopération Sud-Sud pour assurer le développement intégral de nos économies".

"Dans le cas de la coopération Nord-Sud, les grandes puissances mettent parfois des conditions insurmontables et nuisibles à notre souveraineté", a-t-il dénoncé.

La soirée de vendredi s'était poursuivie par des entretiens en tête-à-tête entre le chef de l'Etat burundais, Pierre Nkurunziza, et son homologue équato-guinéen, avant de les élargir aux délégations des deux pays pour passer en revue les voies et moyens de renforcer la coopération bilatérale.

Un banquet officiel a également meublé la soirée, donnant l'occasion au président burundais de prononcer un toast de bienvenue et d'intéresser ses hôtes de marque à la nouvelle donne socio-politique et économique qui commence à s'améliorer de manière sensible, après plus d'une décennie de guerre civile.

Le président Nkurunziza a appelé, à la fin, au renforcement de l'accord de coopération économique, technique et scientifique qui lie les deux pays depuis le 21 juillet 2007.