Nouvelles locales du jeudi 16 octobre 2014 |
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@rib News, 16/10/2014 ● Education - Les étudiants des universités tant publiques que privées qui sont en grève pour réclamer le statut des diplômes du nouveau système d’enseignement qui est le BMD affirment qu’ils ne peuvent pas regagner les auditoires si leurs revendications ne trouvent pas de réponses. Ils affirment cela au moment où les recteurs des universités en grève leur aient demandé ce mercredi soir de reprendre les cours ce vendredi. Ces responsables des établissements universitaires font savoir que deux des trois questions que ces étudiants avaient soulevées ont trouvé une réponse dont celle en rapport avec la valeur administrative des diplômes de ce nouveau système. Pourtant, les étudiants eux trouvent que rien n’est encore réglé et demandent plutôt à ces recteurs de plaider pour eux au près du ministère de l’enseignement au lieu de les intimider. Ils demandent à tous les étudiants de ne pas céder à ces sollicitations fallacieuses et de rester sereins et surtout d’attendre calmement l’appel que leurs représentants vont lancer. [rtnb/isanganiro/rtr/bonesha/rpa] ● Politique - L’ADC-Ikibiri trouve que la CENI va continuer à utiliser les listes dont elle dispose déjà dans la mise en place des Commissions Electorales Communales Indépendantes (CECI). Le président de cette coalition des partis politiques de l’opposition estime que le calendrier tel qu’arrêté par cette commission ne permet pas de consulter encore une fois les concernés. Léonce Ngendakumana dit par ailleurs ne pas comprendre pourquoi même les partis politiques dont le ministère de l’intérieur a déjà demandé la radiation par manque de représentativité sont représentés dans les CEPI. Il affirme que même si les partis politiques de l’opposition n’ont que très peu de membres (moins de 15 membres) dans ces CEPI, ils vont continuer la lutte mais prévient que si les erreurs continuent, ils peuvent se retirer du processus de préparation tout en continuant la compétition. [rtr/isanganiro/rpa] - Un expert de la préparation des élections estime que la CENI ne devrait pas accueillir les contestations des politiciens ou autres partenaires qui ne sont pas satisfaits de la mise en place des commissions à toutes les échelons. Selon Donatien Ndayisaba, la CENI ne peut en aucun cas reconnaître et corriger ses erreurs étant donné qu’on ne peut pas se faire justice soi-même. Il trouve que cela peut avoir de mauvaises conséquences dans le déroulement des élections et dans l’acceptation des résultats de ces dernières puis qu’une question qui ne trouve pas de réponse constitue une source potentielle d’autres conflits. Ainsi, il demande à la CENI d’être tranquille pour y apporter une décision durable. [isanganiro/rtr/rpa/bonesha] ● Société - Alors que le monde entier célèbre ce jeudi 16 octobre la journée internationale dédiée à une alimentation équilibrée, la plupart de la population burundaise affirme qu’elle vit dans une misère qui ne leur permet par de bien se nourrir. Toutes les catégories se lamentent y compris les commerçants et les fonctionnaires. Ces derniers trouvent même que les salaires ne sont pas suffisants pour remplir cette exigence sanitaire. Pourtant, un expert en nutrition trouve que les burundais peuvent bien se nourrir sans trop dépenser. En effet, le professeur Athanase Ntiyanogeye trouve que tous les composants des aliments sont contenus dans les repas que les burundais ont l’habitude de prendre. Il demande plutôt aux autorités sanitaires de procéder à une sensibilisation continue de la population sur les méthodes nutritives. [isanganiro] ● Diplomatie - Le parlement burundais a sorti une déclaration ce jeudi pour réagir après la résolution du parlement de l’union européenne sur la situation des droits de l’homme au Burundi, laquelle déclaration est sortie le 18 septembre dernier. Selon le premier vice-président de l’assemblée nationale qui a lu ce communiqué, la situation des droits de l’homme au Burundi n’est pas alarmante comme certains le pensent même si elle admet que tout n’est pas rose. Mo-Mammo Karerwa fait savoir que cette résolution de l’Union Européenne est sortie alors que le parlement burundais était en vacance, ceci pour justifier le retard de la réaction de ces représentants du peuple. Elle précise que le Burundi a besoin d’être soutenu dans ce domaine et estime que des experts en cette matière en provenance de l’union européenne devraient être envoyés au Burundi pour se rendre compte de cette situation. Elle trouve par ailleurs que le parlement européen devrait prendre des résolutions sur base des considérations en provenance des différents milieux du pays pour avoir une idée globale de ce qui se passe. Selon elle, c’est cela qui pourra engendrer la compréhension mutuelle de tous les concernés et contribuer à renforcer les droits de l’homme et les libertés publiques dans ce pays. [isanganiro/rtr/bonesha/rpa] - Un expert des relations internationales demande aux dirigeants du Burundi et du Rwanda de s’asseoir ensemble pour faire des enquêtes en ce qui est des cadavres qui ont été retrouvés flottants sur le lac Rweru dans ces derniers jours. Selon le professeur Pascal Niyonizigiye, une commission bipartite devrait être mise en place pour étudier cette question et affirme que des experts ne manquent pas dans ces deux pays pour faire ce travail. Il trouve que si cette commission ne trouve pas de solution, il faudra faire recours aux experts des Etats Unis ou de l’Union Européenne pour plus de compléments. Il reste donc convaincu que les corps ont une nationalité et que si les pays se renvoient la balle, il ne s’agit point d’une solution. Il trouve que ce renvoie réciproque de la balle ne signifie par pour autant que les relations entre ces deux pays sont mises à mal puis que selon lui, même ceux qui ont combattu des années et des années peuvent s’asseoir ensemble et discuter de l’avenir. [rtr/bonesha] ● Economie - L’Association Burundaise des Consommateurs (ABUCO) estime que le gouvernement du Burundi devrait revoir à la baisse le prix du carburant. Selon le président de cette association, le prix du carburant a chuté continuellement sur le marché international depuis le mois de juillet et cette diminution est de l’ordre de près de 25%. Ainsi, Pierre Nduwayo trouve que, comme les prix sont revus à la hausse chaque fois en cas de hausse, il devrait être réduit en cas de diminution pour que les consommateurs en profitent. Il s’étonne donc du fait que le ministère du commerce affiche un calme à ce sujet alors qu’en cas de hausse il réagit dans l’immédiat. Mais, les autorités du ministère dont il est question ont fait savoir que cette question est en train d’être étudiée. [isanganiro/rtr/bonesha/rpa] |