Nouvelles locales du vendredi 24 octobre 2014
Nouvelles locales

@rib News, 24/10/2014

● Politique

- Tenue ce jeudi à Gitega ce jeudi d’un atelier d’évaluation de la feuille de route convenue entre les politiciens à Kayanza au mois de mars 2013. Durant toute la journée, ils ont eu à s’entretenir de l’avancée de la mise en application de ce document combient important pour le bon déroulement des élections de 2015. Pourtant, les partis politiques de l’opposition estiment qu’aucune recommandation n’est sortie de cet atelier. Ils trouvent qu’il s’agit même d’une perte de temps puisque le ministre de l’Intérieur semble ne pas cautionner une avancée en cette matière. Ils trouvent qu’Edouard Nduwimana continue d’être un obstacle à la mise en application de ce document étant donné qu’il ne veut pratiquement pas sa mise en application.

Après cet atelier, les représentants de l’Union Africaine et Européenne ont sorti un communiqué où ils demandent aux Burundais de continuer le dialogue afin d’arriver à des solutions concertées quant à leurs problèmes. De son côté, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Burundi a affirmé que le gros du contenu de cette feuille de route a été mis en application. [bonesha/rtr/rpa/rtnb/isanganiro]

- Une douzaine de partis politiques ont adressé une correspondance au président de la République pour dénoncer le comportement de la CENI dans la mise en place des instances chargées de préparer les élections. Selon ces partis, la CENI affiche un comportement irresponsable dans le processus électoral en cours puis qu’il veut tout faire contre la volonté de certains intervenants en cette matière. Ils estiment surtout que la manière dont les membres des commissions provinciales et communales électorales indépendantes sont en train d’être mises en place ne rassure point les politiciens quant à la crédibilité de la préparation et de la tenue des élections. Ils demandent l’intervention du chef de l’Etat pour faire ce qu’il peut faire afin de redresser la situation. [bonesha/rtr/rpa]

● Justice

- L’APRODH trouve qu’il y a deux poids deux mesures dans le traitement des dossiers des prisonniers qui doivent bénéficier de la grâce présidentielle décidée dernièrement par Nkurunziza. Selon le président de cette organisation de défense des droits de l’homme, il y a d’autres considérations surtout politiques dans la détermination de ceux qui doivent bénéficier de cette mesure. Pierre Claver Mbonimpa trouve par exemple que les membres du NFL proches d’Agathon Rwasa ne peuvent, à quelques exceptions près, bénéficier de cette grâce. Il demande ainsi un traitement équitable et juste et une correction des erreurs pour éviter que des injustices se remarquent dans cette affaire. Il trouve que la commission médicale va trouver que la plupart ont été oubliés. [isanganiro/rpa/rtr/bonesha]

- Le ministère de la Justice annonce que la commission médicale a déjà terminé son travail; c’est-à-dire celui d’identifier les conditions sanitaires de mise en application de la grâce présidentielle. Selon le porte-parole du ministre de la justice, l’identification de ceux qui doivent bénéficier de cette grâce selon des critères médicaux est déjà terminée. Déo Ruberintwari ajoute précise que ceux qui ne vont pas se retrouver sur cette liste vont être considérés dans la prochaine étape. Il demande un peu plus de patience pour que la situation soit tirée au claire. [isanganiro/rpa/rtr/bonesha/rtnb]

- Une personne de nationalité rwandaise a été arrêtée ce mardi à Karusi et conduit ce jeudi à la prison centrale de Gitega. Originaire de la ville de Kigali, Damascène Gakwaya a été accusé d’incitation à la révolte et a été arrêté par le représentant de la police présidentielle dans cette province et avait un permis de séjour expiré. Pourtant, la personne en question fait savoir qu’elle est au Burundi depuis le mois de février et qu’elle a un message à transmettre et qu’il va continuer son travail malgré cet emprisonnement. Il précise aussi que c’est la population qui, après avoir entendu son message, pourvoyait à ses besoins journaliers. [isanganiro/rpa]

● Economie

- Alors que l’association burundaise des consommateurs (ABUCO) avait demandé au gouvernement de revoir à la baisse le prix du carburant suite à la diminution des prix de ce produit sur le marché international, le ministère du Commerce et de l’Industrie estime qu’il n’est pas question de répondre favorablement à cette demande. Le porte-parole de ce ministère trouve plutôt qu’en cas de hausse du prix de ce produit, le gouvernement fait des efforts remarquables afin que ce produit ne tarisse pas. Hypax Bahizi trouve qu’en cas de diminution, les effets de cet état de fait ne parviennent au Burundi qu’après un très long temps et qu’il faudra attendre pour voir si cette situation se pérénise. Selon lui, le carburant pourra être revu à la baisse mais, il ajoute que cela va dépendre de la politique du gouvernement qui doit maintenir la disponibilité de ce produit combien important dans la vie du pays. [rtr/rpa/bonesha/isanganiro/rtnb]