Nouvelles locales du mardi 28 octobre 2014 |
Nouvelles locales | |
@rib News, 28/10/2014 ● Sécurité - La police nationale du Burundi (PNB) annonce que la sécurité est bonne sur toute l’étendue du territoire national. Lors d’une conférence de presse animée ce mardi par le porte-parole de ce corps, des cas de vol à main armée, de viol, de conflits fonciers, de règlement de compte et autres perturbent souvent cette sécurité. Helménegilde Harimenshi ajoute aussi un événement inédit au Burundi où certaines personnes sont soupçonnées de collaborer avec les groupes terroristes comme Al-Shebab et Boko Haram. Il a ainsi annoncé que deux personnes ont été déjà arrêtées dont un soi-disant prédicateur rwandais qui a été relâché et remis au Rwanda et un autre jeune burundais qui a été arrêtée en possession des photos des membres de ces groupes de terroristes. Il trouve par ailleurs que la recrudescence de la criminalité peut avoir un lien avec les récentes révélations dans le dossier Kiliba Ondes. Selon lui, les malfaiteurs peuvent se cacher derrière ce qui se dit pour perturber la sécurité sachant que cette perturbation sera imputable à ceux qui sont cités dans cette situation. [rpa/isanganiro/rtnb] - Il s’observe ces derniers jours des arrestations ciblées opérées par le service national de renseignement à l’égard de certains ressortissants étrangers surtout rwandais qui sont pour la plupart accusés d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Ainsi, trois pasteurs ont déjà été arrêtés depuis le mois de mai. D’autres personnes sont arrêtées ici et là dans la mairie de Bujumbura et sont pour la plupart renvoyés chez eux. C’est également le cas d’un certain Jules Bucimana qui a été arrêté ce lundi à Giteranyi. Selon des sources sur place, il était en train de réaliser le montage d’un film mais, ces déplacements ont fort inquiété les forces de l’ordre qui l’ont interpellé par la suite. Il a été renvoyé lui aussi au Rwanda ce mardi après avoir été accusé d’espionnage. [isanganiro/rpa/bonesha] - Découverte ce mardi matin d’un autre corps sans vie flottant sur le lac Rweru du côté de la commune Giteranyi dans la province de Muyinga. Le chef de la zone Masaka précise que ce corps était emballé dans un sachet plastique et était à un stade de décomposition avancé. Cela est ainsi alors même que les autres corps déjà repéchés dans ce lac ont été enterrés sans qu’ils aient été identifiés. [rpa/bonesha/isanganiro/rtnb] - D’après les recommandations d’une réunion tenue ce lundi à Gihanga par le gouverneur de la province de Bubanza, toutes les vaches qui sont dans la réserve naturelle de la Rukoko vont être déplacées vers un autre lieu. Cette mesure est dictée par les besoins de la sécurité et de protection de l’environnement. En effet, cette réserve sert d’abri et de lieu de retrait à certains groupes qui perturbent la paix et la sécurité des habitants de cette localité et ces groupes se disséminent dans cette réserve semant même la confusion avec les bergers de telle sorte qu’il devient difficile pour les agents de sécurité de les séparer et retrouver ceux qui perturbent la paix. De plus, ces vaches constituent une méace pour l’environnement étant donné qu’elles détruisent les espèces contenues dans cette réserve. Cette mesure a été bien accueillie par les éleveurs à condition pourtant que la place qui leur sera accordée soit une place capable de contenir toutes ces vaches et de leur faciliter un élevage extensif. [rpa/bonesha/isanganiro/rtnb/rtr] ● Politique - La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a procédé à la publication des membres des Commissions Electorales Communales Indépendantes (CECI) depuis ce mardi avant midi dans toutes les communes du pays où les membres de ces commissions sont connus. Le porte-parole de la CENI précise que tous les intervenants en matière politique ont été consultés comme il en a été le cas pour la mise en place des Commissions Electorales Provinciales Indépendantes (CEPI) dans les jours passés. Prosper Ntahorwamiye annonce aussi qu’une période de 3 à 4 jours est offerte pour recevoir des réclamations éventuelles des uns et des autres. [bonesha/rpa/rtnb/isanganiro/rtr] - Aussitôt mises en place aussitôt contestées. En effet, les membres des CECI sont contestés surtout dans les partis politiques de l’opposition dans différentes provinces du pays. Ainsi, tout comme dans la province Cankuzo, Bururi, Bubanza et autres, les partis politiques de l’opposition font savoir que le parti au pouvoir s’est taillé la part du lion dans la mise en place de ces commissions communales. Ainsi, ils annoncent que ce parti a cherché des motifs pour avoir plus de représentants déguisés en mettant en avant un représensentant de ce parti et celui de l’administration qui, en fin de compte s’avère être un membre de ce même parti. Ils trouvent également que des représentants de la société civile ne sont pas pratiquement présents puis que les organisations retenues n’ont, pour la plupart, pas d’activités dans la province considérée et qu’en fin de compte aussi, ce sont des personnes proches du parti au pouvoir. [bonesha/rpa/isanganiro] - Le parti Sahwanya Frodebu s’est retiré des Commissions Electorales Communales Indépendantes (CECI) dans la province de Bubanza. Selon des sources proches de ce parti, il n’a pas voulu accepté d’être représenté par si peu de membres (4 membres) au moment où il y a des organisations ou partis politiques représentés alors qu’ils n’ont pas de membres ou d’activités organisées sur le territoire de la province Bubanza. De leur côté, les Batwa de la province Cibitoke disent qu’ils ont été écartés dans la mise en place de ces commissions communales. Ils disent ne pas comprendre le motif de leur mise à l’écart du moment qu’ils avaient postulé dans ces postes. [bonesha/rpa] - Le parti Uprona reconnu par le ministère de l’intérieur n’est pas non plus du tout content des listes des membres des commissions communales chargées de la préparation des élections de 2015. La présidente de ce parti trouve que comme le parti Uprona est représenté au parlement et au gouvernement, il devrait avoir plus de représentation dans ces commissions. Concilie Nibigira admet pourtant que le CNDD-FDD soit représenté plus que les autres composantes de ces commissions puis qu’il s’agit d’un parti qui a gagné les élections et qui est au pouvoir. [bonesha] - L’ADC-Ikibiri a estimé que la mise en place des CECI a écarté cette alliance des démocrates pour le changement. Selon le président de cette coalition, des partis politiques de l’opposition, la CENI ne pouvait rien faire de mieux du moment qu’elle se laisse manipuler par le parti au pouvoir. Léonce Ngendakumana estime que si la CENI continue de travailler ainsi, elle va faire basculer le pays dans le chaos inédit. Il annonce pourtant qu’ils sont en train de faire une sensibilisation pour que dans les prochains jours les choses puissent évoluer dans l’intérêt de tous les burundais. Il assure pourtant que malgré tout cela, ils vont continuer à se préparer pour les élections auxquelles ils vont participer qu’il neige ou qu’il vente. [bonesha/rpa/isanganiro/rtr] - Le parti FNL dirigé par Jacques Bigirimana menace de se retirer de tous les démembrements de la CENI à savoir les CEPI et les CECI si rien n’est fait pour corriger les irrégularités dans la mise en place des CECI. En effet, selon une correspondance adressée aux présidents de toutes les CEPI, le secrétaire général de ce parti estime que les places accordées à ce parti ne sont pas conformes à son statut du principal parti de l’opposition. En outre, Emmanuel Miburo affirme que ce parti a fait énormément preuve de patience mais qu’à l’heur actuelle, il est désormais au bout de ces efforts en cette matière. Il demande la prise en considération de la taille et de l’importance de ce parti en tant que parti qui a obtenu plus de voix après le CNDD-FDD et de corriger les erreurs dans la caomposition des CECI. [bonesha/rpa/rtnb/isanganiro/rtr] |