Des dégâts matériels sur un cargo accidenté à l’aéroport international de Bujumbura
Sécurité

PANA, 22 décembre 2014

 Bujumbura, Burundi - Un réacteur a été endommagé suite à un mauvais atterrissage d’un Boeing 747 de transport des marchandises à l’aéroport international de Bujumbura, samedi après-midi, a révélé, dimanche, la Radio publique africaine (Rpa, indépendante), citant des sources proches de l’autorité de l’Aviation civile dans la capitale burundaise.

L’information a été aussitôt confirmée par le directeur qui assure pour le moment  l’intérim de la direction générale de l’Aviation civile, Serge Nimubona.

D’après M.Nimubona, l’un des réacteurs du cargo a violemment heurté une barrière anti-souffle de l’aéroport de Bujumbura, occasionnant des dégâts matériels sur l’avion dont la provenance et le chargement n’ont toutefois pas été précisés.

La réputée fouineuse radio croit savoir, de sources proches de l’Aviation civile, que le cargo a été victime d’un mauvais guidage à l’atterrissage de la part d’«agents non encore  expérimentés ».

L’autorité de l’Aviation civile a toutefois estimé qu’il était encore trop tôt pour conclure à une origine précise et immédiate de l’accident avant la fin des enquêtes plus techniques qui ont été aussitôt enclenchées.

Parmi les pistes à l’origine de l’accident qu’il faut encore explorer, le responsable de l’Aviation civile burundaise a aussi cité un problème de communication entre la tour de contrôle et le pilote ou alors un défaut technique au niveau de l’avion lui-même.

Le trafic n’a toutefois pas été affecté outre mesure par l’incident à l’aéroport international de Bujumbura qui sert de plaque tournante dans la sous-région des Grands Lacs à plusieurs compagnies aériennes d’Afrique, d’Europe et d’Asie.

Le dernier incident sérieux à l’aéroport international de Bujumbura remonte à la guerre civile des années 1990-2000.

A l’époque des faits, un groupe rebelle embusqué avait ouvert le feu sur un Boeing de la défunte compagnie Belge, la Sabena, à l’atterrissage, faisant des dégâts matériels mineurs.

Aujourd’hui, ce sont plutôt les trafiquants de drogue qui donnent du fil à retordre aux services aéroportuaires burundais qui ont été obligés d’investir dans l’électronique dernier cri pour mieux contrôler les passagers indélicats et les bagages suspects.

Une unité anti-terroriste a été également détachée et affectée à temps plein depuis peu à l’aéroport international de Bujumbura pour prévenir des attentats et des prises d’otages dans les avions.