Assassinat d'Agnès Dury au Burundi : reprise de la procédure française
Justice

France 3, 05/01/2015

Assassinat d'Agnès Dury : un des deux juges d'instruction se rendra au Burundi

 Sept ans après l'assassinat de la jeune humanitaire bourguignonne au Burundi, les proches d'Agnès Dury ont appris avec satisfaction qu'un des deux juges d'instruction se déplacera sur le terrain fin février/début mars 2015.

Pourquoi Agnès Dury (photo), humanitaire originaire de Saône-et-Loire et engagée auprès d’Action contre la Faim, a-t-elle été tuée le 31 décembre 2007, au Burundi, d'une rafale de kalachnikov ? Voilà sept ans que sa famille et ses collègues attendent des réponses sur les circonstances et les raisons de ce drame. Depuis un an pourtant, ils reprennent espoir avec l'annonce de la saisine de deux nouveaux juges d'instruction.

Pour la première fois depuis le début de la procédure, l'un d'eux se rendra au Burundi fin février/début mars 2015 pour deux semaines minimum. Dans un communiqué de presse, Action contre la Faim se félicite de ce déplacement.

« Le juge a fait part aux parties civiles de sa ferme volonté de faire avancer l'enquête sur place. L'efficacité de l'enquête dépendra cependant de l'effectivité de la coopération des autorités burundaises qui sont d'ores-et-déjà sollicitées pour mettre à disposition des armes, et des procédures connexes, demandées depuis plusieurs années. », poursuit l'ONG.


 

Le JSL, 05/01/2015

Assassinat d'Agnès Dury : vers un signe d'espoir

L’organisation humanitaire, Action contre la faim et la famille d’Agnès Dury tuée en mission il y a sept ans se battent toujours pour que la vérité éclate.

Pourquoi Agnès Dury, humanitaire engagée auprès d’Action contre la Faim, a-t-elle été tuée le 31 décembre 2007 au Burundi  ? Voilà sept ans que sa famille, orginaire de Blanot dans le Clunysois et ses collègues s’interrogent sur les circonstances et les raisons de ce drame. Depuis un an pourtant, a déclaré hier par communiqué Action contre la faim (ACF) à Paris, ils reprennent espoir en constatant la reprise de la procédure française.

Un juge chalonnais en Afrique

Avec l’annonce récente du déplacement du juge d’instruction français, 2015 sera-t-elle l’année qui verra aboutir la justice?», interroge l’organisation humanitaire créée en 1979.

Le 31 décembre 2007, Agnès Dury, jeune humanitaire engagée auprès d’ACF, était assassinée au Burundi. Depuis ce soir tragique, les parties civiles n’ont jamais relâché leurs efforts, demandant infatigablement à voir des progrès réels et concrets dans l’enquête, et surtout que toutes les pistes soient prises en considération.

Après des années de manque de volonté de la justice française, cette dernière donne enfin un signe encourageant. En effet, pour la première fois depuis le début de la procédure, le juge d’instruction se déplacera sur le terrain fin février -début mars pour deux semaines minimum.

L’actuel juge d’instruction chalonnais, Aurélien Bailly-Salins (ils sont deux sur le dossier) se rendra dans le pays accompagné d’un officier de l’OCRVP, le service de police français chargé de l’enquête depuis le début de la procédure. Le juge a fait part aux parties civiles de sa ferme volonté de faire avancer l’enquête sur place.

L’efficacité de l’enquête dépendra cependant de l’effectivité de la coopération des autorités burundaises qui sont d’ores-et-déjà sollicitées pour mettre à disposition des armes, et des procédures connexes, demandées depuis plusieurs années.

Selon Mike Penrose, directeur général d’ACF-France  : «Ce drame a profondément marqué les équipes d’Action contre la Faim. Nous ne relâcherons pas la pression tant que la lumière ne sera pas faite sur ce qui s’est passé durant la nuit tragique du 31 décembre 2007 à Ruyigi.