Soudan du Sud : Les factions belligérantes parviennent à un accord de paix
Afrique

APA, 02-02-2015

Nairobi (Kenya) - Les deux factions belligérantes impliquées dans le conflit au Soudan du Sud ont signé ce lundi un accord de paix en présence du président kenyan Uhuru Kenyatta.

Les deux factions belligérantes impliquées dans le conflit au Soudan du Sud ont signé ce lundi un accord de paix en présence du président kenyan Uhuru Kenyatta.

Ce nouvel accord de paix met immédiatement fin à toute nouvelle effusion de sang et formes d’hostilité entre les groupes armés.

Les factions belligérantes ont convenu de reporter de nouveaux les pourparlers jusqu’au 19 février pour sceller définitivement cet accord le 5 mars prochain.

Toute partie qui violerait ce nouvel accord de paix devra faire face à des sanctions à la fois de l’Union africaine et du Conseil de sécurité des Nations unies, a averti le Médiateur en chef, l’Ambassadeur éthiopien, Seuym Mesfen.

Le président Kenyatta, le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Dessalegn et l’Ambassadeur Mesfen ont demandé aux chefs des deux factions à savoir Riek Machar et Salva Kiir de faire preuve de sagesse politique en honorant cet accord.

Les quatre jours de négociations qui ont précédé cet accord ont été marqués par des tensions, des consultations intenses, des désaccords, deux reports et des marchandages politiques.

Le pacte de paix devait initialement être signé le jeudi 29 janvier mais a été reporté à samedi, puis dimanche.

Les négociations en Ethiopie ont eu lieu sous l’égide du Premier ministre éthiopien Hailemariam Dessalegn, président l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et du président Kenyatta, rapporteur de l’organe régional.

L’IGAD est composée du Kenya, de la Somalie, de l’Erythrée, de l’Ethiopie, de l’Ouganda, de Djibouti et des deux Soudans.

La crise au Soudan du Sud a éclaté le 15 décembre 2013 lorsque l’ancien vice-président Riek Machar a quitté, fâché, le gouvernement, accusé par le président Salva Kiir d’avoir fomenté un coup d’Etat pour s’emparer du pouvoir.