Don chinois d’une école pilote des métiers au Burundi
Cooperation

PANA, 10 février 2015

 Bujumbura, Burundi - Le gouvernement chinois vient de terminer la construction d’une grande école technique professionnelle, non loin du centre-ville de Bujumbura, d’une capacité d’accueil de 500 places pour dispenser des cours nouveaux dans le cursus scolaire secondaire du Burundi, comme la transformation agro-alimentaire, l’hôtellerie et le tourisme, apprend-on de source officielle à Bujumbura.

Les bâtiments à quatre niveaux de l'école en font l'une des plus imposantes des infrastructures scolaires officielles connues dans la capitale burundaise, avec à l’intérieur des salles équipées de machines modernes pour faciliter les travaux pratiques et d’ateliers.

Le don est d’un coût de 10 millions de dollars qui vient concrétiser les résolutions du sommet Chine-Afrique de 2009, à Shamalcheik, en Egypte, dit-on de source proche de la représentation diplomatique chinoise dans la capitale burundaise.

L’école héberge pour le moment les 150 premiers élèves qui vont encore avoir l’opportunité d’apprendre les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic), la mécanique automobile ainsi que l’électromécanique.

Parmi les recommandations des Etats généraux de l’éducation qui ont été tenus vers la fin de l’année 2014, figurait la priorité à donner à l’enseignement des métiers dans un pays où les lauréats de l’enseignement général trouvent difficilement du travail à la fin des études.

La Chine a également laissé des traces visibles au niveau de l’Enseignement supérieur par la construction d’une grande Ecole normale supérieure (Ens) à Bujumbura qui sort des enseignants qualifiés du secondaire.

Le géant asiatique intervient tout aussi activement et bénévolement dans le domaine de la santé publique par le déploiement régulier de médecins spécialisés au Burundi où la fuite des cerveaux dans ce secteur de la médecine s’est emballée à cause des années passées de guerre civile et des conditions salariales jugées défavorables par rapport aux autres pays de la sous-région des Grands Lacs.