Une jeune Rouennaise s’envole vers le Burundi pour au mois un an
Cooperation

Paris Normandie, 16/02/2015

La jeune Rouennaise en mission humanitaire au Burundi

 Volontariat. Violaine de Tarle part dans quelques jours au Burundi pour une mission humanitaire d’au moins un an.

Violaine de Tarle boucle ses valises. Le premier mars, la jeune Rouennaise de 25 ans s’envole vers le Burundi pour au mois un an. Pas question d’être en vacances. C’est en tant que volontaire auprès d’une association locale qu’elle s’est engagée. Ingénieure agronome, elle utilisera son savoir au profit de la population locale.

En 2007, elle effectue un premier voyage humanitaire. « Alors que j’étudiais à l’ESITPA [école d’ingénieurs en agriculture, NDLR], je suis partie un mois au Vietnam pour améliorer le rendement d’une culture de champignons. Mon seul regret, c’est qu’un mois, c’était beaucoup trop court », se souvient-elle.

Rencontres et expérience

Alors, naturellement, elle n’a qu’une envie à son retour : repartir. Un diplôme en poche et deux ans de travail en tant qu’ingénieure agronome plus tard, elle prend la décision de sauter le pas. « J’avais de plus en plus envie de repartir, de me lancer un défi et de voir de quoi j’étais capable », ajoute-t-elle. Grâce au bouche-à-oreille, la jeune femme entend parler de la délégation catholique pour la coopération (DCC). Elle se charge de lui trouver une mission de volontariat, dans une association au Burundi venant de créer le CENA, spécialisé dans l’agronomie.

Sur place, la mission de Violaine sera double. Premièrement, elle concentrera son effort à l’application de ces connaissances d’ingénieures agronomes. « Il s’agit de faire de la transformation alimentaire pour pouvoir conserver les aliments. On s’occupera d’abord des jus de fruits, puis de légumes. » Ce n’est pas tout, en parallèle, elle s’occupera d’enseigner aux locaux comment faire eux-mêmes leurs propres conserves chez eux.

« Beaucoup de choses sont encore floues. Je verrai sur bien sur place. Advienne que pourra ! », confie-t-elle en riant.

La jeune volontaire sera logée chez l’habitant et recevra un petit salaire de la part de l’association pour subvenir à ses besoins.

« Je pars avant tout pour l’expérience et pour les rencontres interculturelles que je vais faire là-bas. Mais il était important pour moi de garder un lien avec mon parcours professionnel », explique-t-elle.

Violaine part pour un an ou deux selon l’avancement du projet.

CYRIELLE CABOT