Burundi : 200 personnes déjà mortes du paludisme en 2015
Santé

APA, 20-02-2015

 Bujumbura (Burundi) - Le paludisme, sur 500.000 cas détectés, a déjà tué 200 personnes au Burundi depuis le début de l’année 2015, a-t-on appris lors des 11-èmes journées médicales, organisées sous l’égide de la faculté de médecine du Burundi et du ministère de la Santé publique.

Ainsi, le paludisme reste une des causes majeures de morbidité et de mortalité malgré les efforts du gouvernement pour son éradication. Près de 50% des consultations externes dans les centres de santé sont dues à la malaria, selon le ministère de la Santé publique.

Organisées sous le haut patronage du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les 11-èmes journées médicales qui prennent ce vendredi après une durée de deux jours ont pour thème ‘Paludisme ».

Il s’agit d’une rencontre très importante pour la faculté de Médecine car elle permet à tout un chacun de se ressourcer, de rester à jour scientifiquement dans ce monde toujours en pleine évolution, a souligné le Professeur Gabriel Ndayisaba, doyen de la faculté de Médecine.

Selon le représentant de l’OMS au Burundi, Dr Babakar Drame, le paludisme constitue un problème de santé publique aussi bien au Burundi qu’au niveau international.

En 2013, l’OMS a enregistré 1.819 millions de malades du paludisme au niveau mondial et 584 millions de décès dans la région africaine. 90% de ces décès sont des victimes du paludisme et 70% parmi eux son des enfants de moins de 5 ans.

Il a promis que le bureau de l’OMS au Burundi allait appuyer les recherches dans le domaine scientifique et contribuer en amont dans le renforcement des capacités dans le domaine sanitaire et plus particulièrement dans la mise à disposition du matériel nécessaire et des frais de stages des étudiants de la faculté de Médecine afin d’assurer une formation meilleure et de qualité au Burundi.

Des rencontres entre médecins généralistes et spécialistes œuvrant dans le secteur public et privé à Bujumbura comme à l’intérieur du pays seront chaque fois organisées en vue d’échanger les expériences et les techniques car la lutte contre ce fléau nécessite une synergie d’efforts considérables, a promis le représentant de l’OMS.