@rib News, 02/03/2015 – Source Xinhua

Un dialogue social entre les autorités publiques et les syndicats des enseignants des pays de l'Afrique de l'Est reste la principale solution à l'amélioration des conditions de travail des éducateurs, a estimé Mme Eulalie Nibizi (photo), présidente du Syndicat des Travailleurs Enseignants du Burundi.

Mme Nibizi, qui participait lundi à une session régionale de la Fédération de l'Union des Enseignants de l'Afrique de l'Est "FEATU "(Federation for East Africa Teachers Union), a déploré que la situation des enseignants reste précaire dans la sous-région d'Afrique de l'Est.

Les problèmes communs évoqués liés à cette profession dans cette sous-région, sont notamment les bas salaires, le déficit du dialogue particulièrement au niveau du volet "franchise", l'insuffisance des niveaux de formation, le manque du matériel didactique, une circulation des enseignants non encore effective au sein de la Communauté Est Africaine(CEA) et des effectifs pléthoriques dans les écoles, a-t-elle fait remarquer.

Par ailleurs, a-t-elle ajouté, les réformes qui s'opèrent au niveau de l'éducation sans une participation active des syndicats des enseignants, la détérioration de la qualité de l'enseignement, les insuffisances de l'enseignement liées au sous développement figurent parmi les imperfections des pays de la région en général et au Burundi en particulier, a-t-elle encore souligné.