Nkurunziza dresse un bilan "satisfaisant" de 46 ans d’indépendance
Politique

PANA, 01/07/2008

Bujumbura, Burundi - Le Burundi "libre" a déjà réalisé beaucoup de progrès socio-économiques, a estimé, mardi, le président de la République, Pierre Nkurunziza, à l’occasion de la célébration du 46ème anniversaire de l’indépendance de son pays.

A titre illustratif, le président Nkurunziza a cité la construction de plus de 17.000 km de routes alors que le pays n’avait hérité de la colonisation que de seulement 6.000 km.

Le Burundi a, par ailleurs, attendu la fin du joug colonial pour se doter d’une banque centrale digne de ce nom, a-t-il poursuivi.

Le secteur s’est, en outre, enrichi de six banques privées et plus de 30 sociétés de micro finances en 46 ans d’indépendance.

Dans le domaine de l’éducation, le pays a fait également "des pas de géants", toujours de l’avis du chef de l’Etat burundais, qui a noté au passage que les universités publique et privée de l’ère post coloniale regorgent aujourd’hui de plus de 17.000 étudiants.

Sur le plan politique, on impute généralement la responsabilité à la colonisation belge de s’être maintenue longtemps par la stratégie de "diviser pour régner", qui a fini par conduire le pays à des troubles cycliques entre l’ethnie majoritaire des Hutu et la minorité Tutsi.

Là aussi, le président burundais a trouvé un motif de consolation dans les efforts en cours visant à amener le Parti pour la libération du peuple hutu/front national de libération (PALIPEHUTU-FNL, dernière rébellion encore active dans le pays) à déposer les armes pour enfin donner une paix globale et durable au Burundi après plus de 14 ans de guerre civile.

Le chef de l’Etat a ensuite envisagé des lendemains encore meilleurs pour le pays maintenant que l’on s’achemine vers la fin totale de la guerre.
Le leader du PALIPEHUTU-FNL, Agathon Rwasa, a renforcé ces espoirs de paix par une présence très remarquée dans la tribune d’honneur quelques temps après son retour à Bujumbura de plus de 20 ans de maquis.