Nouvelles locales du mardi 07 avril 2015 |
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@rib News, 07/04/2015 ● Politique - Alors que la période donnée par la CENI aux différents candidats aux élections communales et législatives de déposer les pièces exigées prend fin ce mercredi, les candidats à ces élections dans les provinces de Bujumbura, Mairie de Bujumbura, Gitega, Ruyigi n’ont pas encore déposé ces dossiers. Ils précisent que les administrateurs communaux ne sont pas disponibles pour signer lesdits documents comme plus particulièrement l’attestation de résidence qui est fortement recommandée. Les CEPI dans ces provinces confirment cette absence de candidats jusque ce mardi et annoncent qu’ils attendent qu’au moins une candidature soit déposée. Ils précisent qu’ils vont donner le rapport au niveau national tel qu’il est pour que des dispositions qui s’imposent soient prises. [rtr/rpa/bonesha/isanganiro/rtnb] - L’ADC-Ikibiri trouve que les administrateurs communaux ne sont pas en train de se comporter comme le ministre de l’Intérieur leur avait recommandé en ce qui est de l’octroi des pièces aux candidats. Le président de cette coalition des partis politiques de l’opposition trouve qu’ils ont même procédé à la hausse du prix de l’attestation de résidence de 500Fbu à 2000Fbu. Léonce Ngendkumana affirme ainsi que cela cause des problèmes du moment que certains ne peuvent pas avoir cet argent et préfèrent abandonner. Léonce Ngendakumana ajoute qu’ils vont donner la liste et les documents disponibles seulement et informer à la CENI que les concernés continuent de chercher les documents manquants. Il demande la prolongation d‘une semaine de cette période. [rtr/rpa/bonesha/isanganiro] - La CENI confirme qu’elle n’a jusqu’à présent reçu aucune candidatures de ceux qui veulent se faire élire dans les élections communales et législatives. Le porte-parole de cette commission ajoute pourtant que certains indépendants et certains partis politiques ont déjà déposé leurs logos à la CENI. Prosper Ntahorwamiye annonce ainsi qu’une décision sera prise après avoir reçu les rapports de tous les CEPI et reconnaît lui aussi que les administrateurs ne facilitent pas la tâche aux candidats. Il a également précisé que les listes de ceux qui ont été ré-enrôlés sont affichées depuis ce mardi et que les éventuels recours sont attendus dans les trois jours qui suivent et que les listes définitives seront affichées d’ici la fin de ce mois d’avril ou début mai. [isanganiro/bonesha/rpa] - Le professeur Gertrude Kazoviyo trouve que tout le pouvoir actuel au Burundi est entre les mains du seul président de la République. Selon cet analyste du discours, il est en effet incompréhensible dans un Etat démocratique qui consacre la séparation des pouvoirs qu’un ministre membre de l’exécutif perturbe les travaux et les missions des présidents du parlement pour des raisons non fondées. Elle trouve qu’il y a empiètement des pouvoirs du législatif au détriment de la bonne gouvernance démocratique. Donnant l’exemple de la pénurie de l’essence dans les jours passés, elle trouve tout de même qu’au sein du gouvernement, il y a cette mainmise de la présidence puis que les ministères concernés ne se sont pas exprimés jusqu’à ce que ce soit le conseiller à la présidence qui est venu tranquilliser après avoir entendu que les organisations de la société civile vont battre le pavé. Elle estime donc que cela fait peur dans ces moments de préparation des élections. [rpa/bonesha] - Le parti CNDD-FDD précise que ceux qui ont signé la pétition demandant au président Nkurunziza de ne pas se présenter aux élections de 2015 et qui viennent de demander la tenue d’un congrès pour désigner le candidat de ce parti à la présidentielle n’en ont pas la compétence et surtout le droit. Le porte-parole de ce parti trouve que ces personnes ont été écartées du parti CNDD-FDD selon les statuts de ce même parti et qu’ils ne peuvent pas se prévaloir des mêmes textes pour faire des déclarations. Daniel Gélase Ndabirabe précise même que le président de ce parti n’a pas besoin de ces personnes puisque ce sont des brebis égarées qui ne sont plus sur la liste des membres de son parti. Il déplore tout de même les propos de l’ancien président de ce parti le député Jérémie Ngendakumana qui a annoncé que le président actuel du CNDD-FDD n’a pas respecté les statuts de ce parti en rayant ces Bagumyabanga de la liste de ses membres. Selon Ndabirabe, ce n’est pas à lui d’apprécier et ces propos font penser que lui aussi a déserté au CNDD-FDD. [rpa] ● Sécurité - Alors que beaucoup de personnes originaires de la province Kirundo continuent de fuir le pays par suite de guerre en conséquence du 3ème mandat de Nkurunziza, le ministre de l’intérieur et celui de la solidarité nationale s’étaient rendus le week-end dernier au sud du Rwanda pour leur demander de rentrer. Pourtant, ils ont assuré qu’ils ne peuvent pas revenir tant que les Imbonerakure continuent de leur faire peur. Selon eux, ils ont même le droit de fuir s’ils estiment que leur sécurité est menacée. Ils déplorent le fait que l’administrateur de la commune Bugabira ait fermé les frontières et y a placé des jeunes Imbonerakure alors que ce sont les militaires qui sont chargés de ce travail. Ils trouvent ainsi qu’il y aurait un plan de les tuer puisque ce sont ces mêmes Imbonerakure qui les avaient intimidés dans leurs ménages. [isanganiro/bonesha/rpa] - Le président de la République s’est rendu ce mardi dans cette province de Kirundo pour s’entretenir avec les responsables politico-sécuritaires de cette région. Ils se sont rencontrés plus précisément sur la colline Gasumo de la commune Bugabira en province Kirundo. Après cet entretien qui s’est tenu à huis clos, le vice porte-parole de Nkurunziza a affirmé que l’entretien visait à prendre des mesures pour que la population qui a fui retourne au pays et que ceux qui restent ne fuient pas à leur tour. Ainsi, Louis Kamwenubusa a annoncé que les administratifs et les natifs de cette province ont un délai d’1 mois pour convaincre les réfugiés pour qu’ils puissent retourner au bercail. Il a même affirmé que le président est prêt à débourser les fonds qu’ils auraient besoin pour s’y rendre. Au niveau interne, le numéro Un burundais a promis que dès la semaine prochaine, tous les membres du gouvernement vont sillonner tout le pays deux semaines durant portant un message d’apaisement à l’endroit de la population. [isanganiro/bonesha/rpa/rtnb/rtr] - La ligue des droits de l’Homme Iteka trouve que chaque personne a le droit de fuir si elle estime que sa sécurité n’est pas garantie là où elle vit. Le président de cette association de défense des droits de l’Homme déplore le comportement des administratifs dans la commune Bugabira de donner le pouvoir aux Imbonerakure de surveiller les frontières empêchant ainsi aux gens de fuir ce qu’ils qualifient d’insécurité. Anschère Nikoyagize estime que ce sont seulement les militaires qui sont chargés de surveiller les frontières et s’ils ont besoin d’un renfort, ce n’est pas dans les jeunes affiliés aux partis politiques qu’ils iraient le chercher. Il trouve par ailleurs que le comportement de ces jeunes affiliés au parti au pouvoir causent des maux depuis longtemps à la population et cela malgré les cris des uns et des autres et que donc il est illogique que ce soient eux qui vont leur empêcher de s’en aller alors même qu’ils sont à l’origine de ce départ. Ainsi, il demande à l’armée de suivre de près cette situation pour le bein de tout le monde. [isanganiro/bonesha/rpa] |