Nouvelles locales du mardi 23 juin 2015 |
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@rib News, 23/06/2015 ● Politique - Une autre forme de manifestations contre la 3ème candidature du président Pierre Nkurunziza vient de voir le jour à partir de ce lundi. En effet, les manifestants ont inscrit les mots « Non au 3ème mandat » sur certains murs de bâtiments publics comme l’hôpital militaire de Kamenge, le Lycée Gikungu ainsi que dans certains axes comme le boulevard du 28 novembre, le boulevard de l’indépendance et autres. Cela montre que les manifestants veulent montrer à Nkurunziza qu’ils ne veulent plus de lui et qu’ils ne sont pas prêts à céder. Ainsi, ils veulent que ces mots soient lisibles par lui partout où il passe. - Des manifestations classiques ont aussi eu lieu aussi dans les communes de Ngagara et Cibitoke . Les habitants de ces deux communes se sont rencontrés sur l’avenue Buconyori de la commune Ngagara et entre le 3ème et le 4ème quartier de la même commune. Pas d’affrontements entre eux et les forces de l’ordre. - Alors que devraient commencer ce mardi les pourparlers pour la paix au Burundi sous l’égide du nouveau facilitateur désigné par le secrétaire général des Nations Unies, le représentant du gouvernement ne se sont pas présentés. Le représentant de la société civile dans ces négociations n’a pas du tout apprécié ce comportement du gouvernement. Pierre Claver Mbonimpa assure que cela est de nature à remettre en cause les efforts de la communauté internationale en ce sens. Selon lui, le gouvernement devrait se saisir et adopter un comportement plutôt coopératif. - Le président du FNL indépendant affirme que cela est un prétexte pour le gouvernement et ses accolytes pour boycotter le dialogue en question. Rwasa Agathon fait savoir que la question du report des élections n’est pas compliquée et que les politiciens peuvent y trouver une solution. Il affirme que la question fondamentale est celle relative à la candidature inconstitutionnelle de Pierre Nkurunziza. Selon lui, donc, les délais des institutions en place actuellement ne sont pas de rigueur comme l’est celle du mandat de Nkurunziza. Il demande donc de ne pas polémiquer autour de cette question et de regarder les choses d’en face et d’y apporter une véritable décision. - Le parti CNDD-FDD annonce qu’il ne va pas participer dans des pourparlers engagés par la communauté internationale dans la crise qui secoue le Burundi. Le président de ce parti estime que le dialogue entre politiciens dans le but de résoudre la crise dans ce pays n’est pas prioritaire. Le député Pascal Nyabenda trouve que le plus urgent est plutôt la campagne électorale afin de ne pas faire tomber le pays dans un vide constitutionnel à la fin de la période des institutions en place actuellement puis que le délai de la campagne électorale touche presque à sa fin. Il affirme que ce parti aurait bien aimé que ce dialogue continue mais après les élections. - Le parti Uprona aile de Concilie Nibigira adopte le même langage que le parti CNDD-FDD. En effet, le secrétaire général de ce parti annonce que le parti de Rwagasore ne va pas répondre au dialogue entre les politiciens que la communauté internationale a initié au Burundi. Gaston Sindimwo estime qu’un tel dialogue devrait être tenu après les élections. Lui aussi trouve que la période d’après les élections serait plus propice pour la tenue d’un tel dialogue puis que dans trois jours, la campagne va prendre fin. - Le parti FNL dirigé par Jacques Bigirimana trouve lui aussi que la dialogue est préférable mais après les élections. Le président de ce parti estime que personne ne peut aller à l’encontre de cette initiative mais que son bien-fondé est surtout remarquable après les élections. Selon lui, les politiciens doivent éviter un vide institutionnel après l’expiration de la période légale des institutions actuelles.
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