@rib News, 08/07/2015 – Source Xinhua

La Banque mondiale a approuvé un prêt de 50 millions de dollars américains pour la prévention et le contrôle des maladies dans les systèmes de santé à travers l'Afrique de l'est.

Le prêteur a déclaré que les fonds permettront de renforcer l'accès à un réseau de laboratoires de santé publique de qualité avec la revitalisation des capacités de surveillance des maladies, la prévention et la préparation au Burundi, au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.

"Le financement permettra d'élargir la couverture géographique en apportant des activités réussies à des installations supplémentaires dans les zones transfrontalières", a indiqué la banque dans un communiqué publié à Nairobi.

Selon le communiqué. les fonds provenant de l'Association internationale de développement (AID) va s'appuyer sur les réalisations du Projet de réseau de laboratoire de la santé publique en Afrique de l'est (EAPHLIN) en cours pour établir un réseau de laboratoires de santé publique efficace pour le diagnostic et la surveillance des maladies transmissibles dans les pays membres de la CAE.

Mamo Umuro, chef des services de laboratoire national de santé publique au ministère kenyan de la Santé, a déclaré que le projet a accru la visibilité des laboratoires et a promu une approche fondée sur des preuves.

D'après le prêteur, afin de garantir que les systèmes de santé soient efficaces, le projet sera axé sur la gestion et la maîtrise des maladies transmissibles, y compris la création d'unités d'isolement, et le renforcement des activités de surveillance de la communauté.

Les fonds aideront à renforcer la surveillance des maladies transfrontalières et les capacités de préparation et d'intervention en cas d'épidémie. L'argent servira également à intensifier des systèmes de laboratoire standard et de surveillance des maladies ainsi qu'à promouvoir un modèle intégré de prestation de services de diagnostic dans les zones frontalières.

Alex Opio, commissaire des services de santé et coordonnateur du projet de l'Ouganda a déclaré que le système de préparation et de réponse aux épidémies sera élevé à un niveau supérieur dans son pays.

"Le projet offre une occasion de changeur de jeu pour travailler ensemble afin de contenir la propagation des maladies en Afrique orientale", a déclaré Fausta Mosha, directrice du Centre national d'assurance de la qualité laboratoire de la santé et de la formation en Tanzanie.