@rib News, 16/07/2015 –Source Xinhua

Les négociations entre les parties prenantes du processus électoral burundais de 2015, relancées mercredi à Bujumbura sous l'égide du nouveau facilitateur international sur la crise politico-sécuritaire burundaise, le chef d'Etat ougandais Yoweri Kaguta Museveni, se sont poursuivies jeudi soir à Bujumbura, la capitale burundaise, sous la direction du ministre ougandais de la Défense, Kyonga Crispus (photo, à gauche), en qualité de représentant spécial du facilitateur.

Le secrétaire général de la Communauté est-africaine (EAC), dont le Burundi fait partie, le Rwandais Richard Sezibera (photo, à droite), a déclaré que les négociations se déroulent à huis-clos pour être "plus efficaces".

Mercredi, M. Museveni a annoncé que "toutes les parties burundaises ont accepté de négocier sur les points de désaccord afin d'évoluer rapidement vers un compromis politique".

Il s'est gardé à fixer un échéancier précis pour la durée et la clôture des pourparlers.

Le président Museveni n'en est pas à sa première médiation sur le Burundi. Le 28 août 2000 lors de la signature de l'Accord d'Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi (AAPRB), il avait incarné le parrainage régional pour cet accord de paix, en qualité de président de l'Initiative Régionale de Paix sur le Burundi.

Le porte-parole du gouvernement burundais et secrétaire général du gouvernement, Philippe Nzobonariba, a réaffirmé jeudi soir, dans une déclaration, qu'en dépit du dialogue politique en cours, le scrutin présidentiel prévu le 21 juillet se tiendra coûte que coûte à cette date.