Assassinat au Burundi du chef de la sécurité intérieure
Sécurité

RT France, 2 août 2015

Le général Adolphe Nshimirimana (photo), ancien chef de l'état-major de l'armée a été assassiné dans une attaque à la roquette dirigée contre sa voiture.

Le général Adolphe Nshimirimana était un personnage controversé sur l'échiquier politique burundais. Bras droit du président fraichement réélu Pierre Nkurunziza, considéré comme sanguinaire par les puissances occidentales, il était interdit de séjour sur le sol américain. Il faisait néanmoins parti des hommes les plus puissants du pays.

Il a été assassiné dans les rues de la capitale burundaise Bujumbura, dans une attaque à la roquette dirigée contre sa voiture. Sa mort a été confirmé sur Twitter par le chef de la communication de la présidence burudaise, Willy Nyamitwe. «j'ai perdu un frère, un compagnon de lutte, la triste réalité c'est que le général Adolphe Nshimirimana n'est plus de ce monde», a dit ce dernier sur les réseaux sociaux.

Cet assassinat intervient quelques jours après la réélection du président burundais Pierre Nkurunziza. Ce dernier, qui avait fait fi de la Constitution pour pouvoir se présenter de nouveau aux élection présidentielles, avait entraîné une vague de violence dans tout le pays. Un mouvement qui avait fait une centaine de morts et 170 000 réfugiés, d'après les Nations Unies.

Le Burundi, petit pays d'Afrique de l'Est de langue française, a de nouveau porté Nkurunziza au pouvoir, lors d'un scrutin très controversé.