L’ONU appelle à une solution pacifique aux problèmes du Burundi
Diplomatie

UN News Centre, 25 septembre 2015

Burundi : Ban Ki-moon appelle à la reprise immédiate d'un dialogue politique inclusif

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exprimé vendredi sa vive préoccupation face aux violences et à la crise politique persistantes au Burundi, lors d'une rencontre avec le Deuxième vice-président de ce pays au siège de l'Organisation à New York, Joseph Butore (photo).

« Ils ont discuté de l'aide que pourrait potentiellement apporter les Nations Unions aux efforts régionaux en cours pour remédier à la situation dans le pays », a indiqué un porte-parole du Secrétaire général dans un compte-rendu de l'entretien entre les deux hommes en marge du Sommet des Nations Unies sur le développement durable.

Au cours de cette discussion, le Secrétaire général a offert à M. Butore le plein appui de l'Organisation pour trouver une solution pacifique aux problèmes auxquels est confronté actuellement le Burundi, a précisé le porte-parole.

La crise dans ce pays de la région des Grands Lacs dure depuis plusieurs mois, suite à la décision du Président Pierre Nkurunziza de se représenter pour un troisième mandat, qui a donné lieu à des heurts violents entre l'opposition et les partisans du Président sortant. Ce dernier a été réélu lors du scrutin présidentiel organisé le 21 juillet 2015. La crise a poussé des dizaines de milliers de personnes à fuir dans les pays voisins afin d'échapper aux violences.

Le Secrétaire général « a assuré le Deuxième vice-président que l'ONU reste déterminée à travailler avec le Burundi pour renforcer la stabilité et le développement économique », a indiqué le porte-parole.

Toutefois, le Secrétaire général a exprimé sa vive préoccupation face à la crise politique persistante et la violence politique au Burundi, a-t-il ajouté.

« Il a souligné la gravité de la situation des droits de l'homme et a exhorté le gouvernement à accélérer les enquêtes et les poursuites judiciaires contre les individus responsables de violations », a encore dit le porte-parole, selon qui M. Ban a également appelé à la reprise d'un dialogue politique inclusif sans plus tarder.