Débat inter-burundais : Quand la langue de Molière s’en mêle …
Opinion

@rib News, 07/11/2009

De : Apollinaire Ndayishimiye

Date : 7 novembre 2009

Objet : Lettre à Monsieur Stanislas Bigirimana

À Monsieur Stanislas Bigirimana.

Suite à votre article intitulé “A QUOI SERT LA RHETORIQUE DU SUPPLICE” paru comme une critique sur la critique à l`égard de la prestation de Nkurunziza à Bruxelles dont l`auteur est Monsieur Muhanuzi Frère, et avec tout mon respect à votre égard, je compte vous dire ce qui suit.

Je suis burundais comme vous et Muhanuzi Frère (tenant compte de vos noms) et je suppose que personne entre nous trois considère la langue française comme sa langue maternelle. Pour ce faire, j`ignore les motivations de votre critique quant à son fond ainsi qu`à sa forme. Un adage en Kiswahili (Swahili si vous voulez bien) de la RDC dit ceci: “ Barabara ndefu haikosi lukumba” (traduction libre de: une longue route ne manque jamais de virage) et les français eux disent : “Tel est pris qui croyait prendre.”

Il me semble que vous avez voulu montrer vos connaissances en littérature française mais hélas, le Français est une seconde langue pour vous. Bref, moi, vous et Muhanuzi nous ne le maîtrisons pas parfaitement.

Relisez encore votre article dans:

Son paragraphe 5 : … si ces fait sont réels…

Son paragraphe 6: ...des questions… et qui ne fâche pas (ici vous citez Monsieur Muhanuzi de façon incorrecte) … Il n’y a pas de rien de causalité…

Son paragraphe 8: peuvent être se distinguer par…

Son paragraphe 10 … on a l’impression que les partis politiques les courtisent pour qu’ils contribuent financièrement et fasse un peu de lobbying.

Son paragraphe 11: … « les questions était d’un niveau très bas à l’image de ceux qui les ont posé »  (pour la deuxième fois, vous citez incorrectement l`auteur malgré que ce dernier a commis une faute sur l`accord du verbe poser) … pour classer des êtres humains comme les uns comme « hauts » et les autres comme « bas » !

Son paragraphe 13 : … d’une autre point de vue, les crimes du CNDD-FDD…

Son paragraphe 14 : … Pourtant je reste de l’avis, que les victimes…

Et j'en passe.

Pour clore, je vous prie de bien vouloir comprendre que “langue française est arrivée au Burundi par voie aérienne ou maritime” et c`est pour cela que vous allez peut être trouver des fautes dans ce texte.

Merci pour votre compréhension.

Apollinaire Ndayishimiye