Le "Mandela burundais" raconte l’attentat dont il a réchappé de justesse
Droits de l'Homme

Deutsche Welle, 26.10.2015

Pierre Claver Mbonimpa parle à la DW

 Dans une interview exclusive au micro de notre correspondante Domitille Kiramvu, l'activiste burundais des droits de l'Homme parle de l'attentat contre lui et déclare qu’après sa guérison, il retournera au Burundi.

Pierre Claver Mbonimpa a été interrogé par notre correspondante Domitille Kiramvu. Le président de l'Aprodh, la ligue burundaise des droits de l'Homme, s'est entre autres exprimé sur le refus du président burundais Pierre Nkurunziza de négocier avec les opposants regroupés au sein du Conseil national pour le respect de l'accord d'Arusha (CNARED) et la restauration d'un état de droit au Burundi. Pour Pierre-Claver Mbonimpa, le président Nkurunziza devra dialoguer - qu'il le veuille ou non.

Pierre-Claver Mbonimpa, défenseur renommé des droits de l'Homme au Burundi, a été blessé par balles le 3 août à Bujumbura, au lendemain du meurtre du bras droit du président Pierre Nkurunziza, le général Adolphe Nshimirimana.

Quelques jours après l'attentat, l'activiste a quitté le Burundi pour se faire soigner en Belgique. Vu son état de santé, il n'avait pas encore accordé d'interview à la presse internationale avant de parler à la Deutsche Welle.

Vu son engagement pour les droits humains, certains appellent Pierre Claver Mbonimpa "le Mandela burundais".

Ecouter Pierre Claver Mbonimpa sur Deutsche Welle