Le Burundi entre tueries et viols - Nouveau mouvement armé au Burundi
Sécurité

Deutsche Welle, 18.01.2016

L'ONU a tiré la sonnette d'alarme par rapport au Burundi: viols collectifs, massacres ethniques et charniers. Selon l'ONU, la situation sécuritaire au Burundi n'est pas de nature à rassurer avec l'existence de massacres ethniques, de charniers contenant une centaine de cadavres et des viols collectifs.

Les exactions et autres violations des droits de l'homme sont imputées pour la plupart aux forces de l'ordre, mais des attaques meurtrières sont également imputées aux groupes de jeunes armés opposés au pouvoir en place. Parmi ces groupes il y a le mouvement armé dénommé « Résistance pour un Etat de Droit au Burundi », RED-TABARA, qui  veut combattre le régime en place. Précisions.

Anciens groupes armés

Jusque là, on connaissait le FNL, les Forces nationales de libération du Général Nzabampema Aloys ou encore le FOREBU revendiqué par le Lieutenant-colonel Edouard Nshimirimana. Depuis les contestations contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, le mouvement de « Résistance pour un Etat de Droit au Burundi », RED-TABARA a aussi fait son apparition avec des attaques qui lui sont attribuées. L'éditorialiste burundais Gratien Rukindikiza connait bien ce mouvement.

Le poids réel du Red Tabara

Récemment l'ONU a encore une fois tiré la sonnette d'alarme en ce qui concerne les violences au Burundi. Sur la question des responsabilités au sujet des attaques et autres exactions, la réponse de Cécile Pouilly, porte-parole du haut-commissariat de l'ONU pour les droits de l'homme. Du côté des autorités burundaises on assure que des enquêtes sont en cours, pour désigner des coupables. Des enquêtes qui, pour le moment progressent lentement, trop lentement selon certains.