Octroi d’une aide d’1 M USD de la BAD au Rwanda pour les réfugiés burundais
Economie

PANA, 29 janvier 2016

Abidjan, Côte d’Ivoire - La Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement rwandais ont signé, mercredi 27 janvier à Kigali, une aide d’urgence d’1 million de dollars (753 millions de francs rwandais-FRW) en faveur des réfugiés burundais au Rwanda, indique vendredi un communiqué de l’institution bancaire panafricaine transmis à la PANA.

Cette aide servira à la fourniture de toute urgence de bois pour répondre aux besoins domestiques des réfugiés et d’accroître l’utilisation de fourneaux à charbon à haut rendement énergétique afin de réduire la déforestation.

« L’augmentation de la population de réfugiés estimée actuellement à 148 000 personnes et sa demande en bois de chauffage ont exercé une forte pression sur l’environnement dans le pays et ont épuisé la réserve d’aide financière d’urgence disponible de la trésorerie nationale », a déclaré le ministre rwandais des Finances et de la Planification économique, Claver Gatete.

La mise en œuvre de l’aide humanitaire d’urgence sera confiée au ministère de la Gestion des catastrophes et des Réfugiés.

« L’aide d’urgence arrive à point nommé, au moment où nous cherchons des solutions énergétiques alternatives respectueuses de l’environnement. Comme le nombre de réfugiés continue d’augmenter, nous devons trouver des solutions énergétiques durables », s’est réjouie la ministre de la Gestion des catastrophes et des Réfugiés, Séraphine Mukantabana.

Le Représentant-résident de la BAD au Rwanda, Negatu Makonnen, a indiqué que l’institution bancaire est solidaire du gouvernement dans sa réponse aux besoins d’urgence des réfugiés burundais et a rapidement approuvé l’octroi d’un don provenant du Fonds spécial de secours créé en 1974, afin d’aider le gouvernement à faire face à la crise des réfugiés.

La BAD entretient, avec le Rwanda de bonnes relations de coopération au développement depuis 41 ans. Les activités de la Banque au Rwanda concernent principalement l’infrastructure, les transports, l’énergie et l’approvisionnement en eau, mais aussi le développement humain, l’agriculture et le développement du secteur privé, rappelle-t-on.