Burundi : Le pouvoir répond aux accusations d’atteinte aux droits de l’Homme
Droits de l'Homme

RFI, 29 avril 2016

Arrestations, torture, impunité : la ministre de la Justice du Burundi répond aux accusations

 Au Burundi, cela fait maintenant un an que le pays est plongé dans une violente crise politique née de la volonté du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat. La contestation d’abord pacifique a fini par devenir violente face à la répression et au durcissement du pouvoir.

[Photo : Aimée-Laurentine Kanyana est la ministre burundaise de la Justice. Elle répond aux questions de Carol Valade]

Une répression maintes fois dénoncée par les ONG internationales de défense des droits de l’homme telles que Human Rights Watch, Amnesty International mais aussi par les Nations unies.

Outre les nombreuses vies humaines perdues au cours de cette année, les rapports font état d’arrestations arbitraires, de centaines de disparus mais aussi d’un usage massif de la torture dans les lieux de détention.

Face à ces accusations, les autorités burundaises répondent qu’il s’agit de mensonges et de manipulations visant à déstabiliser le pays. Aimée-Laurentine Kanyana est la ministre burundaise de la Justice. Elle répond aux questions de Carol Valade.

« Moi je crois que vraiment ce sont juste des rumeurs qui se racontent ici et là, pour donc, ternir l’image de la justice burundaise. Parce que je sais que, si même on va dans les prisons, on va y trouver des personnes en provenance de toutes les couches de la population, il n’y a pas d’impunité. Je sais qu’il y a des membres des corps de défense et de sécurité qui ont été appréhendés pour avoir commis des crimes. »

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